La Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT) vient de dénoncer un des points noirs de l’organisation des Jeux Olympiques à Paris en matière de transport : le transfert de la gare routière de Paris-Bercy aux abords du Bois de Vincennes.

La FNAUT n’hésite d’ailleurs pas à pointer du doigt « l’imprévoyance des parties prenantes pour mettre en place dans les temps une solution de rechange acceptable », et rappelle que cette gare routière est la plus fréquentée d’Europe avec un trafic annuel de 4,7 millions de passagers. Selon de très nombreux témoignages, ce transfert mal préparé s’est révélé « déplorable » pour beaucoup d’usagers.

L’association rappelle que la Mairie de Paris considère que la gare routière de Bercy, créée pour permettre aux cars touristiques de stationner et de ne pas circuler dans l’hypercentre de la capitale, a été détournée de son objet initial par les exploitants de bus à longue distance.

 

L’envers du décors des JO 2024 à Paris : la gare routière des autocars longue distance au Bois de Vincennes au mois d’août…

 

Dans cette logique, la mairie avait déjà annoncé son intention de la fermer à ce type de trafic, et l’on peut considérer que les JO furent une forme de répétition (ratée visiblement) de cette future disparition, puisque la Préfecture de Police avait ordonné la fermeture du site compte tenu de sa proximité avec un site de compétition.

Selon la FNAUT, il devient « particulièrement urgent de rechercher des solutions de rechange adaptées au volume du trafic et permettant une liaison convenable avec les transports en commun ».

 

 

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