TPMR : l’accord de branche est étendu

TPMR : l’accord de branche est étendu

L’arrêté du 8 avril 2025 (JO du 19 avril) officialise l’extension d’un accord et de son avenant conclus dans le cadre de la convention collective nationale des transports routiers et des activités auxiliaires du transport.

 

Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés des entreprises de transport de personnes à mobilité réduite (TPMR) compris dans le champ d’application de la convention collective nationale des transports routiers et des activités auxiliaires du transport du 21 décembre 1950, les stipulations de :

  • l’accord du 8 janvier 2024 relatif à l’emploi de conducteur-accompagnateur tel que modifié par l’avenant du 13 février 2024, conclu dans le cadre de la convention collective nationale des transports routiers ;
  • l’avenant du 13 février 2024 à l’accord du 8 janvier 2024 relatif à l’emploi de conducteur-accompagnateur.

 

L’extension de cet accord intervient plus d’un an après une signature qui avait alors été contestée, notamment par l’OTRE, « en raison de l’impact économique désastreux pour les entreprises du secteur et l’absence de réelles contreparties d’organisation des transports de personnes à mobilité réduite ».

 

 

Brésil. Iveco Bus franchit le cap des 10 000 autocars scolaires livrés

Brésil. Iveco Bus franchit le cap des 10 000 autocars scolaires livrés

Iveco Bus, leader de la fourniture d’autocars scolaires, vient d’annoncer avoir franchi le cap des 10 000 unités livrées au Brésil depuis le début de sa participation au programme Caminho da Escola en 2009.

Grâce à des véhicules spécialement conçus pour le transport des élèves, la marque contribue à moderniser et accroître la flotte de véhicules scolaires, garantissant ainsi chaque jour « un accès sûr et une fréquentation régulière des élèves dans les écoles publiques du Brésil ».

Fabriqué dans l’usine de Sete Lagoas au Brésil, l’ORE (Autocar Scolaire Rural) d’Iveco Bus est doté d’un châssis renforcé, assurant une grande durabilité et résistance sur les terrains difficiles. Ses porte- à-faux avant et arrière sont réduits, ce qui améliore la maniabilité et la stabilité du véhicule. De plus, la suspension renforcée offre un confort accru tout en minimisant l’usure du véhicule.

Le modèle 10-190 ORE 2 peut accueillir 44 élèves et jusqu’à 59 élèves pour la version 15-210 ORE 3. Ils sont équipés de moteurs FPT Industrial développant respectivement une puissance maximale de 190 cv et de 210 cv.

Ces bus scolaires sont 100% accessibles et climatisés, offrant aux élèves les meilleures conditions de transport y compris par des températures extrêmes.

En 16 ans de participation, des millions d’élèves ont bénéficié des autocars scolaires de la marque à travers le Brésil. Plus de 3 500 demandes d’adhésion ont déjà été formalisées, favorisant l’accès et la fréquentation des élèves dans les écoles publiques.

 

IDFM voit sa note financière confirmée par Moody’s

IDFM voit sa note financière confirmée par Moody’s

Dans sa dernière revue de notation des collectivités territoriales françaises du 18 avril 2025, l’agence Moody’s a confirmé la notation Aa3 d’Île-de-France Mobilités, soit la meilleure note possible pour une collectivité territoriale.

Elle a également remonté sa perspective financière de négative à stable et la notation de crédit indirect (BCA) de A2 à A1. Cette notation confirme la bonne stratégie financière d’Île-de-France Mobilités, qui avait déjà vu sa note améliorée par l’agence Fitch en décembre dernier .

Pour l’agence Moody’s, l’accord de financement pluriannuel signé avec l’État démontre, plus d’un an après sa mise en œuvre que « les nouvelles sources de revenus accordées à Île-de-France Mobilités contribuent à l’amélioration durable de sa performance opérationnelle », selon la collectivité.

De plus, le relèvement de perspective pour Île-de-France Mobilités de négative à stable reflète l’amélioration soutenue de la performance opérationnelle d’Île-de-France Mobilités en 2024, une « qui devrait se prolonger au cours des prochaines années » selon l’agence.

Quant au relèvement du BCA (note de crédit indirect), cela reflète, pour l’agence, « la qualité et la considération environnementale, sociale et de gouvernance » ainsi que « l’amélioration de la visibilité de la planification financière ».

 

Tribune de l’AMF.  La politique de transports passe avant tout par le financement des routes

Tribune de l’AMF. La politique de transports passe avant tout par le financement des routes

Qu’on le veuille ou non, la voiture reste le moyen de transport privilégié des Français : 90% des déplacements sont réalisés en voiture. Notre réseau routier, qui s’étend sur près d’un million de kilomètres, est ainsi la colonne vertébrale du pays, essentielle à l’emploi, l’accès aux soins, le commerce, l’éducation, la culture, à la société.

 

Or, ce réseau est aujourd’hui au bord de la rupture. Son modèle économique ne tient pas. L’entretien onéreux des routes a été confié pour l’essentiel aux communes et intercommunalités par l’Etat qui, en parallèle, s’est accaparé les recettes publiques générées par la route : taxes sur les carburants, sur les immatriculations, redevances des péages, produit des amendes. Le bloc communal entretient aujourd’hui 700 000 kilomètres de voirie, soit 65,5% du réseau national et plus de 120 000 ponts. En face de cette charge, il n’y a aucune ressource dédiée, tandis que l’Etat a conservé la seule portion qui « rapporte » : les 11 000 km d’autoroute. Et budget après budget, l’Etat ponctionne les recettes des collectivités, réduisant chaque année davantage leurs capacités d’investissement.

 

Les conséquences de ce déséquilibre sont majeures. Les infrastructures sont de plus en plus usées, un phénomène accentué par la hausse de leur fréquentation par des véhicules lourds, ce qui met en danger les usagers. Les maires sont personnellement exposés, puisque le défaut d’entretien d’un pont ou d’un chemin rural engage leur responsabilité pénale.

 

Les communes et intercommunalités doivent aussi respecter des normes sans cesse plus nombreuses pour l’entretien des routes, de l’exigence de désamiantage aux normes de sécurité routière. Si elles peuvent être justifiées, ces contraintes accrues compliquent encore davantage cette mission.

 

L’organisation des transports publics souffre aussi d’un même déséquilibre, dû au manque de financement, à la complexité administrative, à la pression de certaines régions, au désintérêt de l’Etat pour les communes peu denses. La « loi d’orientation des mobilités », adoptée en 2019, devait garantir l’accès de tous aux transports, sur tout le territoire. Six ans plus tard, le désenclavement des zones rurales n’a pas eu lieu. Voici donc encore une loi aux objectifs grandiloquents – le « droit à la mobilité » – et dont l’exécution a ensuite été défaillante. Seule la moitié des intercommunalités a pu se doter de la compétence d’autorité organisatrice de la mobilité dans les délais bien trop brefs qui avaient été ouverts. Il en résulte une fracture territoriale entre ceux qui ont accès à ces transports et les autres, qui n’ont pas d’alternative à la voiture individuelle. La fracture en devient sociale quand s’y ajoutent le manque d’attractivité pour les entreprises qui en résulte, donc la carence d’emplois, et l’instauration des ZFE qui accablent les automobilistes modestes.La réalité est sévère. Et ce constat est dès lors porteur d’une exigence de changement. A l’heure où le ministre des transports lance une conférence des mobilités « Ambition France Transports », et où les concessions autoroutières doivent prendre fin, il faut travailler sur l’entretien de la route et des autres infrastructures, et sur la politique de transports. La conférence annoncée ne doit pas se limiter à une négociation sur le déploiement des services express régionaux métropolitains ou l’avenir des concessions autoroutières et inclure le modèle de financement des routes à long terme. Les communes et intercommunalités doivent être associées à ces travaux.

 

Il est temps de construire un modèle de financement équilibré en réorientant une part des recettes générées par l’utilisation de la route vers les collectivités qui l’entretiennent au quotidien. Pour une politique de transports qui permette le désenclavement, il faut rouvrir l’accès à la compétence de mobilité pour les intercommunalités sur une base volontaire. Les mécanismes de financement doivent être adaptés aux réalités rurales : le versement mobilité ne doit pas peser sur les entreprises sans soutenir le transport dans les zones rurales. Enfin, il faut que les élus locaux soient associés aux grandes décisions en matière de transport, notamment dans les projets de services express régionaux métropolitains.

 

La route et les transports sont une énième illustration d’un modèle à bout de souffle, fait de communication et d’annonces sans moyens et sans suivi, dans lequel l’Etat énonce des grands objectifs sans assurer les conditions de leur exécution, dans lequel les communes et intercommunalités se voient transférer des charges sans financement hormis des aides ponctuelles, aléatoires et partielles, dans lequel le gouvernement ponctionne les ressources locales nécessaires aux investissements, dans lequel aussi les zones rurales qui constituent l’essentiel du pays sont absentes de la discussion, ou encore dans lequel les contribuables sont taxés sans résultat. Pour une action publique efficace, afin de résorber la fracture entre zones rurales et urbaines, de garantir l’accès à des équipements sûrs et de qualité, et de se préparer aux défis de demain, il faut pouvoir agir localement. Il est temps.

(Tribune publiée par l’Association des Maires de France le 24 avril 2025)

OPCO Mobilités met en lumière les métiers du secteur

OPCO Mobilités met en lumière les métiers du secteur

OPCO Mobilités vient de lancer une campagne média « qui ouvre un nouveau territoire de communication auprès des jeunes et crée un impact de communication à la hauteur des enjeux ».

D’une part, l’organisme a fait le choix de références et de codes de communication en connexion directe avec la jeune génération : un « ton », des mots, des messages qui leur parlent de façon immédiate.

D’autre part, le récit, à travers cette campagne médiatique, « réenchante » l’image des métiers de la mobilité. La campagne révèle les métiers de la mobilité sous un nouvel angle, tout en respectant leur réalité.

Enfin, au cœur de la campagne, OPCO Mobilités a tenu à mettre en lumière le rôle et l’accomplissement de chaque jeune professionnel dans les métiers de la mobilité. Des jeunes professionnels dans toute leur diversité.

 

Le temps 1 de la campagne média, du 20 avril au 11 mai 2025, devrait toucher plus de 137 millions de vues.

La campagne média repose sur :

– un film TV et cinéma valorisant, de façon inédite, l’ensemble des métiers de la mobilité (la campagne sera notamment diffusée dans le cadre des émissions Danse avec les StarsKoh Lanta et The Voice sur TF1) et sur 16 vidéos « métiers » à destination des réseaux sociaux, chacune valorisant un métier phare et représentatif de nos branches professionnelles. A noter que des déclinaisons de certaines vidéos ont été conçues pour s’adresser plus finement au public des DROM.

– Et 16 vidéos métiers et leurs déclinaisons DROM, qui seront diffusées en deux temps, entre le temps 1 de la campagne, puis le temps 2, entre mi-octobre et mi-novembre (autour d’un important dispositif « influenceurs » qui sera déployé autour des WorldSkills).

– Le public des parents et des prescripteurs n’a pas été oublié avec la diffusion des messages sur les canaux média qu’ils privilégient.