Le 13 mars, le Groupement des Autorités Responsables de Transport (GART) a réuni plus de 200 acteurs de la mobilité à Bordeaux pour un colloque intitulé « SERM : des enjeux stratégiques et de gouvernance au service de l’intermodalité ».

 

Les SERM, ou services express régionaux métropolitains, sont en effet aujourd’hui au cœur de nombreuses réflexions et attentes de la part des AOM, qui entendent répondre aux ambitions fixées par le président de la République lui-même en novembre 2022.

 

Le GART recenserait d’ores et déjà 13 territoires où Autorités organisatrices locales et régionales qui réfléchissent et œuvrent de concert pour mettre en œuvre des services de transport performant et intermodaux s’appuyant sur une épine dorsale ferroviaire. Dans ce cadre les SERM contribueraient donc au choc d’offres que le groupement appelle de ses vœux.

 

Il porte d’ailleurs une dizaine de propositions pour permettre aux AOM locales et régionales de disposer des ressources financières nécessaires « pour mener des politiques publiques de mobilité ambitieuses et adaptées permettant de lutter efficacement contre le réchauffement climatique tout en répondant aux attentes des usagers ».

 

Autant dire que Patrice Vergriete, nouveau ministre délégué aux Transports, présent en ouverture de ce colloque, était attendu sur ce sujet, notamment en matière de financements.

 

Si le ministre a donc insisté sur le rôle majeur des projets de SERM en matière d’aménagement du territoire, il est cependant resté « très prudent » (dixit le GART) sur les engagements financiers que l’État était prêt à prendre pour accompagner les AOM concernées. La fin du « quoi qu’il en coûte » semble bien être passé par là…

 

Le ministre a tout juste affirmé sa volonté d’organiser une Conférence nationale réunissant les Autorités organisatrices et l’État afin d’aborder, non seulement le financement des SERM mais également le modèle économique des AOM. Aucune date ne semble toutefois avoir été fixée.

 

« Si les AOM ont conscience de leur obligation de résultat, elles demandent à l’État d’assumer son obligation de moyens pour dégager des financements à la hauteur des ambitions », a conclu le GART dans un communiqué.

 

 

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