Emmanuel Macron a souhaité le 19 mai dernier, lors du lancement de Choose France, la suppression pure et simple de la directive européenne sur le devoir de vigilance dite désormais CS3D.
Rappelons que cette dernière, déjà fortement contestée, oblige les grandes entreprises à surveiller et limiter les atteintes aux droits humains et à l’environnement, en son sein comme chez leurs fournisseurs.
« La CS3D et quelques autres régulations ne doivent pas être simplement repoussées d’un an mais écartées », a ainsi déclaré le Président de la République, qui s’aligne ainsi sur la position du nouveau Chancelier allemand Friedrich Merz.
Découvrant aujourd’hui ce que beaucoup d’observateurs dénoncent depuis longtemps, Emmanuel Macron a annoncé avoir observé que l’Europe avait accru « de nombreuses contraintes et régulations dans de nombreux secteurs, tout en ouvrant ses marchés à des entreprises pratiquant des standards moins élevés »…
Si la parole est suivie d’actes, cette prise de conscience pourrait marquer un tournant, même si les ONG n’ont évidemment pas manqué de dénoncer « un détricotage des mesures environnementales… ».