HysetCo inaugure une nouvelle station hydrogène sur l’aéroport Paris-Orly

HysetCo inaugure une nouvelle station hydrogène sur l’aéroport Paris-Orly

HysetCo, qui exploite 8 stations en Ile-de-France, poursuit sa croissance en multipliant par 6 la capacité de recharge hydrogène à Orly, qui passe à 1 tonne par jour.

Un projet en collaboration avec le Groupe ADP, et qui bénéficie du soutien financier de l’État, du programme européen CEF (Connecting Europe Facility) Transport et de la Région Ile-de-France.

Cette station permettra le remplissage de plus de 500 véhicules par jour.

 

Agata Stańda nommée PDG de Solaris Bus & Coach

Agata Stańda nommée PDG de Solaris Bus & Coach

Agata Stańda a été nommée PDG de Solaris Bus & Coach sp. z o.o. à compter du 1er juillet 2025. Parallèlement, Javier Iriarte, PDG de Solaris jusqu’en juin dernier, a pris les fonctions de vice-président du conseil de surveillance.

Agata Stańda a rejoint Solaris en février 2020 et, depuis 2023, elle est membre du directoire en charge de la stratégie et du développement durable, elle est diplômée de l’Université d’économie et de commerce de Poznań et de l’ESCP Business School de Paris.

Parallèlement, Javier Iriarte assumera le rôle de PDG de l’activité Matériel Roulant de CAF, en plus d’être vice-président du Conseil de Surveillance de Solaris.

 

 

Otokar présente son e-Territo U

Otokar présente son e-Territo U

Les mois et années qui viennent verront les gammes d’autocars européens s’électrifier massivement, du moins dans les catalogues des constructeurs.

Le constructeur turc Otokar, conscient des opportunités de ce marché, vient donc d’apporter sa pierre à l’édifice en présentant le véhicule de démonstration de l’autocar e-Territo U, initialement dévoilé lors de Busworld 2023. Cet autocar de 13m (il y aura bien sûr une version 12m) fera dès cet été l’objet d’une campagne de présentation auprès des opérateurs et collectivités.

 

Otokar e-Territo U en 13m.

 

L’e-Territo U dispose d’une chaîne de traction constituée d’un moteur électrique Voith de 410 kW en prise sur l’essieu arrière de type R0440 développé par Daimler Truck.

 

Otokar e-Territo U en version Ligne.

 

Les packs de batteries de traction sont positionnés à l’arrière, dans les soutes et à l’avant. La prise de recharge Combo CCS type 2 est positionnée à l’arrière droit.

Ce modèle est équipé de batteries CATL (LFP) à refroidissement liquide embarquant 449,3 kWh avec 15 packs, mais il est aussi disponible avec 10 packs, cette fois pour une puissance de 299,53 kWh. La abtterie sont garanties 8 ans ou 3000 cycles de recharge.

 

Le modèle présenté comportait 15 packs de batteries CATL.

 

Dans sa version la plus puissante, le e-Territo U est donné avec une autonomie de 500 kilomètres.

Lors de la présentation, Otokar a par ailleurs annoncé qu’il proposerait une variante de l’e-Territo U avec des batteries Forsee Power ZEN 36. Deux versions seront commercialisées, en 292,8 kWh (8 packs) ou 440 kWh (12 packs).

 

Les packs de batteries sont réparties entre l’arrière et les soutes du véhicule.

 

Moins volumineuses, et surtout « made in France », les batteries Forsee Power permettront notamment de gagner un peu de volumes pour les soutes, qui sont, pour l’instant avec 15 packs CATL, de 2,9 m3.

L’e-Territo U de démonstration dispose d’une capacité de 63 passagers avec deux niveaux de finition : ligne ou scolaire. C’est la version ligne qui a été choisie pour cet exemplaire, avec des sièges inclinables, des prises USB individuelles, des racks à bagages, des rideaux, et un système combinant chauffage et refroidissement dans un seul circuit de marque Songz.

 

Otokar e-Territo U – Compartiment passagers avec 63 places.

 

Le poste de conduite, parfois jugé un peu trop étroit par certains conducteurs.

 

Le véhicule présenté à la presse spécialisée était conduit par Jonathan Saura (par ailleurs essayeur officiel de Car & Bus News) qui a parcouru pour l’occasion 117 km, essentiellement sur des routes départementales roulantes parsemées de rond-points, avec quelques zones urbaines traversées et diverses voies rapides, dans le sud de la région Valentinoise.

 

Le tableau de bord.

 

Ce parcours a permis de tester l’autonomie du e-Territo U qui, de 91% au départ est passé à 63% de batterie au retour, avec la climatisation fonctionnant à plein régime (+37°C à l’extérieur).

L’affichage est passé de 356km d’autonomie annoncée au départ à 335km annoncés au retour, en passant par une pointe à 408km, obtenue grâce à une régénération d’énergie visiblement efficace dès l’activation du premier plot du ralentisseur.

Enfin, Jonathan Saura a pointé du doigt le confort « remarquable » pour un autocar scolaire, une suspension très souple conjuguée « aux qualités de l’électrique (accélération linéaire, silence à bord… ».

 

Jonathan Saura au volant du Otokar e-Territo U de démonstration.

 

Selon Otokar, deux opérateurs ont déjà passé commande du e-Territo U, dont 10 exemplaires seront livrés dans le sud-ouest de la France au quatrième trimestre 2025 et un en Espagne.

 

 

Moulins renouvelle Keolis pour 8 ans

Moulins renouvelle Keolis pour 8 ans

La Communauté d’agglomération de Moulins Communauté vient d’annoncer le renouvellement de la délégation de service public de Keolis pour la gestion de son réseau Aleo de transports collectifs. La durée du nouveau contrat est de huit ans.

Dans le cadre de ce nouveau contrat, le réseau de transport à la demande sera étendu aux 44 communes de l’Agglomération. Seront par ailleurs lancés une communication digitalisée, et un système de paiement par carte bancaire à bord des véhicules.

Enfin, la flotte de bus sera renouvelée au biocarburant HVO, tandis les véhicules dédiés au TAD seront électrifiés.

Le réseau Aleo comporte 3 lignes principales, 5 lignes de proximité, des services scolaires spéciaux, et différents services sur mesure : Aléo à la demande, Aléo Campus, Aléo Tempo, navette centre pénitentiaire, ou Aléo PMR.

 

Les élus locaux alertent sur l’avenir des transports du quotidien

Les élus locaux alertent sur l’avenir des transports du quotidien

Alors que vient de se tenir la réunion de synthèse de la Conférence Ambition France Transports, les résultats d’une enquête (1) nationale menés par l’AMF et Intercommunalités de France appellent à la plus grande vigilance et les deux organismes viennent tirer la sonnette d’alarme auprès du gouvernement.

Selon les deux associations, lorsque la région est organisatrice de la mobilité (AOM) locale, 76% des intercommunalités répondantes déclarent ne pas disposer d’une offre de transport adaptée pour répondre aux besoins de déplacements du quotidien.

Six ans après la loi d’orientation des mobilités, les promesses d’un « droit universel à la mobilité » restent pour elles lettre morte. Seules 53% des intercommunalités ont opté pour la compétence AOM.

Par ailleurs, le versement mobilité (VM), conditionné à un seuil de 11 salariés, exclut la majorité des entreprises rurales, et le nouveau VM régional, plafonné à 0,15% de la masse salariale, se révèle « dérisoire et inadapté pour développer des solutions dans les zones peu denses, tout en pénalisant les entreprises ».

L’AMF et Intercommunalités de France demandent donc la réouverture de la compétence mobilité à toutes les intercommunalités volontaires.

Et les résultats de l’enquête nationale confirment le bien-fondé de cette position, puisque 75% des communautés de communes non AOM répondantes déclarent qu’elles saisiraient ou étudieraient sérieusement la possibilité de se saisir de cette compétence.

Les deux associations plaident également pour un déplafonnement du versement mobilité au-delà de 2% dès lors que chaque AOM présente un plan de mobilité chiffré (lignes, fréquences, navettes, solutions vélo, calendrier opérationnel) au comité des partenaires et assorti d’un bilan annuel.

Par ailleurs, depuis la suppression de la vignette routière en 2000, toutes les recettes issues de la TICPE, des pénalités autoroutiers, des amendes et des taxes d’immatriculation sont ponctionnées par l’État, alors que 65,5% du million de kilomètres des infrastructures routières sont à la charge du bloc communal, dépourvues de toute ressource fiscale dédiée.

 

Pour rétablir un équilibre, l’AMF et Intercommunalités de France exigent dès aujourd’hui et de façon pérenne la réaffectation d’une part significative des recettes aux communes et intercommunalités, assortie d’un mécanisme de compensation spécifique aux surcoûts des zones rurales.

Elles veulent que le bloc communal soit pleinement intégré dans le modèle économique post-concession autoroutière et que soient revalorisées les redevances versées par EDF, GRTgaz, les opérateurs télécoms et tous les utilisateurs du domaine public routier.

Enfin, elles veulent que le produit des amendes pénales relatives à la circulation routière dressées par la police municipale et les gardes champêtres, aujourd’hui largement inversé à l’État, peut être réaffecté aux budgets des communes et intercommunalités compétentes.

(1)L’enquête a été menée auprès de l’ensemble des communes et des intercommunalités de France, entre le 9 avril et le 26 juin 2025. L’analyse a été effectuée sur les réponses complètes de 125 intercommunalités et 1 148 communes. Les résultats et analyses détaillées de cette enquête seront publiés le 9 juillet prochain.

 

CLP de Hong Kong exploite ses ADL Enviro500EV

CLP de Hong Kong exploite ses ADL Enviro500EV

Alexander Dennis, filiale de NFI Group Inc., vient d’annoncer que CLP Power Hong Kong a lancé le premier de ses quatre bus à deux étages zéro émission Enviro500EV de nouvelle génération.

L’entreprise de services publics exploite une petite flotte de bus pour assurer le transport de ses employés se rendant à ses centrales électriques et en revenant.

Quatre Enviro500EV électriques de nouvelle génération remplacent la flotte actuelle d’Enviro500 Alexander Dennis diesel Euro IV de CLP.

CLP est la troisième compagnie de bus de Hong Kong à exploiter l’Enviro500EV nouvelle génération. Ces bus électriques blancs sont équipés d’un éclairage LED et tous les sièges passagers sont équipés de détecteurs de bouclage de ceinture.

Ce bus utilise le système de transmission électrique Voith, adapté aux cycles de service et aux défis topographiques de Hong Kong. Il est associé à des batteries de 472 kWh, dont le design permet une intégration intelligente dans le bus.