Une nouvelle stratégie nationale pour l’hydrogène

par | 17 Avr, 2025 | Equipement, Les Infos

Le gouvernement a enfin publié sa nouvelle stratégie nationale pour l’hydrogène le 16 avril dernier. Très attendue par les industriels du secteur, elle est à la fois plus ciblée et moins ambitieuse qu’initialement envisagée, signe que la crise économique est sans doute passée par là.

Le gouvernement, loin des fanfaronnades précédentes, a annoncé souhaiter « un lisage sur le temps de la consommation d’hydrogène et, partant, une rationalisation des objectifs atteignables en termes de déploiement de cette technologie à différents horizons temporels ».

Si les principaux usages identifiés pour le vecteur hydrogène sont toujours la décarbonation de l’industrie et les « mobilités lourdes et intensives », les objectifs révisés de développement de l’électrolyse sont désormais, à l’horizon 2030, « jusqu’à 4,5 GW d’électrolyse » (au lieu de 6,5 GW), avec un ciblage à 8 GW de capacité d’électrolyse installée pour 2035.

Le cœur de la stratégie repose sur un mécanisme de soutien à la production d’hydrogène bas carbone, doté d’une enveloppe de 4 Mds€ qui permettra de garantir un prix de vente stable aux producteurs pendant quinze ans, mais aussi d’inciter les industriels à investir dans des capacités de production locales.

Si, du côté des abonnées à la subvention, on regrette une ambition revue à la baisse (rappelons-nous les chiffres annoncés précédemment de 7, voire 9 Mds€), le gouvernement assume pour sa part une stratégie « plus réaliste et progressive, en phase avec les priorités budgétaires actuelles et les perspectives européennes ».

 

Symbio

 

Dans ce contexte, des entreprises comme Symbio, spécialiste de la pile à combustible en France et en Europe, n’ont pas hésité à saluer « l’engagement volontariste du gouvernement pour ce soutien essentiel au déploiement de la mobilité zéro émission d’hydrogène en France ».

L’industriel a par exemple tenu à mettre en avant le dispositif spécifique aux VUL (véhicules utilitaires légers), considéré comme un moyen incitatif pour accompagner le développement d’une technologie et d’un segment où la France et l’Europe ont de l’avance à l’échelle mondiale.

 

 

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