Pour cette édition des Journées Agir, le constructeur polonais Solaris jouait la carte du classique Urbino 12 électrique à batteries (référencé par la CATP, NDLR).
La marque s’est clairement positionnée ces deux dernières années comme une spécialiste du véhicule fonctionnant à l’hydrogène. Un positionnement qui a porté ses fruits, puisque 80% des cinquante autobus livrés cette année en France sont des H2, « tandis que 70% des commandes livrées l’an prochain seront aussi des autobus H2 », précise Brice Bonavia, gérant de Solaris France.
Pour autant, comme la plupart des industriels concernés, Solairs constate un certain ralentissement de l’intérêt pour cette énergie.

Brice Bonavia, gérant de Solaris France.
« En dehors du coût, qui n’est pas négligeable, le frein actuel au développement de l’hydrogène vient pour l’essentiel du système d’avitaillement, explique Brice Bonavia. Les stations manquent sur le territoire, leur fonctionnement n’est pas toujours optimal, et des problèmes sont parfois rencontrés dans la qualité même de l’hydrogène… ».
Les gros marchés sur lesquels Solaris France va donc se positionner dans les mois à venir concernent donc plutôt des véhicules électriques à batteries.
Il s’agit d’abord de Marseille et Nîmes pour des Urbino 18 (on parle de 200 autobus de ce type dans la cité phocéenne), et des marchés pour Ile-de-France Mobilité et le Sytral lyonnais.
Quant à l’autocar électrique de la marque, Brice Bonavia est formel, « Nous présenterons un low entry fin 2026, et un modèle interurbain mi 2027 ».