FlixBus à l’assaut du marché australien

FlixBus à l’assaut du marché australien

Flix va lancer son activité en Australie pour la saison estivale dans la région.

Selon Flix, la région Asie-Pacifique (APAC) est en train de devenir un moteur clé de la croissance mondiale dans le secteur des voyages longue distance. Le segment des autocars interurbains y devrait enregistrer un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 12,2% entre 2023 et 2028.

Si l’Inde joue un rôle particulièrement important, notamment dans le développement rapide des autocars privés haut de gamme, cette prévision reflète également le potentiel plus large de l’ensemble de la région APAC.

Cette croissance est principalement portée par l’augmentation de la richesse, l’amélioration des infrastructures et le nombre limité d’alternatives ferroviaires dans certains pays.1

FlixBus opérera donc en Australie dans le cadre de son modèle commercial de partenariat à long terme, répliqué dans plus de 40 pays sur quatre continents.

Le lancement australien est confié à un Français expérimenté, Yvan Lefranc-Morin, qui travaille depuis plus de dix au développement de FlixBus en France, au Bénélux et en Inde. Il est nommé au poste de DG de FlixBus en Australie.

 

RNTP 2025. Demandez le programme !

RNTP 2025. Demandez le programme !

Les Rencontres nationales du transport public (RNTP) reviennent pour une nouvelle édition du 4 au 6 novembre prochains à Orléans, au parc des expositions CO’Met. Cet événement devrait réunir 8 000 participants autour de deux grands temps forts : le Congrès du GART et de l’UTPF et le salon.

Concernant le congrès, les organisateurs attendent 900 congressistes et une centaine d’intervenants. Du programme, on retiendra tout particulièrement quatre sujets qui seront abordés le 5 novembre : Accéder aux transports en un clic ; Ouverture à la concurrence : ça se joue maintenant ! ; Ne plus avoir peur dans les transports ! ; Comment reconnecter nos territoires oubliés ? ; Les seniors sont l’avenir du transport collectif.

Le 6 novembre, dans la matinée, deux sujets devraient aussi intéresser les lecteurs de Car & Bus News : L’urgence de l’assurance et Espace public : chacun pour soi ou tous ensemble ?.

Parallèlement, le salon devrait plus de 200 exposants issus de tous les métiers du transport public, ferroviaire, routier et des mobilités actives qui présenteront leurs innovations en matière de déplacements urbains, interurbains, régionaux et nationaux.

 

Union européenne. L’UITP mobilise sur le budget

Union européenne. L’UITP mobilise sur le budget

Alors que les discussions sur le futur budget de l’UE s’accélèrent, plus de 60 PDG, dirigeants d’autorités de transport public, opérateurs, industriels et présidents d’associations nationales de toute l’Europe se sont réunis pour délivrer un message clair aux décideurs politiques européens, l’ensemble coordonné par l’UITP.

Cette initiative vise à faire des transports publics urbains et régionaux une priorité absolue dans le prochain cadre financier pluriannuel (CFP), et exhorte l’UE à ancrer son budget à long terme dans la compétitivité, la durabilité et l’inclusion.

« Imaginez votre ville ou votre région sans transports publics. L’UE doit prioriser l’investissement dans les transports publics, une étape intelligente, inclusive et essentielle vers un avenir durable », avertissent ainsi les signataires dans cet appel conjoint.

Ils ont aussi salué l’initiative de la DG MOVE de lancer le Plan d’investissement pour les transports durables (STIP). Ce STIP de la Commission vise à renforcer la compétitivité de l’Europe en associant durabilité et résilience économique.

Il met l’accent sur les carburants renouvelables, les infrastructures de recharge et la numérisation du rail, mais doit également prendre en compte la mobilité urbaine et régionale pour atteindre pleinement les objectifs de l’UE en matière de durabilité, d’équité et de compétitivité.

La mobilité urbaine durable nécessite 1 500 milliards d’euros d’ici 2050, dont 500 milliards pour sa mise en œuvre. Selon les signataires, chaque euro investi dans les transports publics génère 6,50 € de retombées régionales, et un report modal complet pourrait permettre aux citoyens d’économiser jusqu’à 15 000 € d’ici 2050. Le STIP peut stimuler cet investissement.

« Investir dans la mobilité urbaine durable crée des emplois, stimule les économies locales et réduit la pollution, les embouteillages et les coûts de santé. Les transports publics et la mobilité partagée sont essentiels à la réalisation des objectifs climatiques et peuvent positionner les villes comme pôles d’innovation, soutenant les industries, les PME et les start-ups de l’UE ».

 

 

La région Grand-Est fait le point sur sa politique de mobilité

La région Grand-Est fait le point sur sa politique de mobilité

La région Grand-Est vient de faire le point sur sa politique de mobilité. Importante région dans le ferroviaire, elle l’est également dans le domaine routier.

Sa flotte de 3200 cars permet le transport de 186 000 élèves et 48 000 voyageurs quotidiens sur 267 lignes. Concernant les transports scolaires, la région a harmonisé depuis 2019 les règles en vigueur, et a passé de multiples accords avec les départements et collectivités locales pour permettre une harmonie dans les offres.

Ces prestations représentent un financement d’environ 196 M€, signés au travers de 228 contrats avec 92 transporteurs (sociétés privées, régies locales et outils publics régionaux).

En outre, d’importants efforts ont été engagés pour réduire les pénuries de conducteurs. Au plus fort de cette crise, « 400 postes » étaient vacants, réduits à « une soixantaine » en 2025, vante la région, « dont la moitié concentrée dans le 57, suite à la concurrence avec le Luxembourg ».

Côté sécurité et sureté, la région Grand-Est a engagé des actions de sécurisation des arrêts de car et s’engage fortement contre les violences et harcèlements à bord des véhicules. Les tarifs ont été harmonisés et simplifiés à l’échelle de toute la région.

La décarbonation répond elle aussi présent dans le Grand-Est. 94,6% des 3 200 cars sont à faible émission en 2025. « La logique de Mix énergétique (GNV, Biocarburant, Diesel Euro 6 et électrique) mise en œuvre pour le transport routier de voyageurs, et discutée avec la profession, permet aujourd’hui […] de répondre à l’objectif réglementaire de -15% des émissions de CO2 fixe par l’Europe pour 2025 ».

 

VIC Transport signe un triple partenariat avec trois clubs du sport parisien

VIC Transport signe un triple partenariat avec trois clubs du sport parisien

VIC Transport vient d’annoncer un partenariat stratégique et avec trois clubs emblématiques de la scène sportive parisienne : le Paris FC (football), le Stade Français Paris (rugby), et Paris Basketball (basketball).

À travers ces accords, VIC Transport devient le partenaire mobilité officiel des trois clubs pour la saison 2025-2026. L’entreprise assurera l’ensemble de leurs besoins logistiques et de déplacement, que ce soit pour les matchs, les entraînements ou les événements institutionnels.

Autocars haut de gamme, chauffeurs privés, services personnalisés seront mis à disposition pour offrir aux joueurs, staffs, partenaires et VIP « une expérience de transport à la hauteur de leur exigence ».

« C’est une grande fierté pour VIC Transport de s’engager aux côtés de trois institutions sportives majeures. Ce triple partenariat est un symbole fort de confiance, de professionnalisme et d’ambition commune », a déclaré Ilkan Cengiz, Président du groupe (groupement de VIC Transport, Autocars Fournier, Autocars Jacqueson, Autocars Stepien).

 

 

Financement. Les 10 propositions du GART

Financement. Les 10 propositions du GART

Le Groupement des Autorités Responsables de Transport (GART) a présenté fin juin sa contribution aux réflexions en cours sur le futur du financement des mobilités.

Sous-titré « Sortir des anciens modèles pour investir sur l’avenir », le document, passé une présentation globale des besoins et des responsabilités des AOM, liste dix propositions pouvant contribuer, selon le GART, à la pérennité et au développement de ce secteur.

Listées de 1 à 10, voici donc (dans le texte) les propositions du groupement :

1 – Donner une vision long terme pour financer infrastructures et décarbonation des mobilités.
Il est indispensable de planifier l’avenir des mobilités et de stabiliser le cadre législatif et règlementaire sur le sujet.

2 – Agir sur les taxes existantes
Les leviers fiscaux existent (versement mobilité, nouveaux modes de financement des AOM tenant compte de l’usage de l’infrastructure routière), et il est important de les orienter vers la décarbonation de nos déplacements du quotidien. Le GART suggère notamment de longue date un taux réduit de TVA à 5,5% sur les transports publics.

3 – Créer un fond d’innovation garanti par l’Etat pour couvrir les risques des AOM qui testent des nouvelles mobilités et nouvelles filières
Les AOM investissent régulièrement dans de nouvelles filières énergétiques (gaz renouvelables) ou les innovations (navettes autonomes, autopartage de VELI’s…). Ces investissements sont portés par la collectivité. Il serait nécessaire de mutualiser les risques des investissements des AOM en faveur de la décarbonation des mobilités avec la création d’un fond.

4 – Financer l’intermodalité, le covoiturage & l’innovation pour des mobilités du quotidien plus efficientes dans le cadre du déploiement des SERM
Les innovations et le covoiturage doivent être pleinement intégrés dans le financement de l’intermodalité. Il est nécessaire de développer des réseaux de covoiturage domicile-travail avec les AOM, qui permettent de proposer plus de mobilité partagée avec moins de ressources.

5 – Valoriser financièrement les externalités positives de la transition et les flécher vers la décarbonation des mobilités du quotidien
Afin de financer la décarbonation et le report modal, les contributeurs s’accordent sur la nécessité de mieux valoriser financièrement les externalités positives de la transition énergétique, non seulement en termes de carbone, mais également de santé publique ou encore de nuisances sonores, dont les coûts ont été évalués par les pouvoirs publics.

6 – Rendre les SDIRVE opposables à l’implantation des bornes de recharge ou des stations des carburants alternatifs (biogaz, hydrogène)
Les Schémas Directeurs d’Infrastructures de Recharge pour Véhicules Electriques (IRVE) sont des outils portés par les collectivités ou les Autorités Organisatrices de la Distribution d’Energie pour coordonner le déploiement des IRVE et des stations BioGNV & hydrogène et d’assurer un maillage territorial cohérent et une péréquation des territoires. Une évolution réglementaire pourrait rendre les SDIRVE opposables au tiers sur le plan règlementaire afin que chaque opérateur qui souhaite investir dans le déploiement d’IRVE s’y réfère et participe également à la cohérence d’un maillage territorial opérant.

7 – La France doit porter auprès de l’Europe l’importance d’une approche ACV intégrant le biogaz dans les objectifs de décarbonation des véhicules
L’analyse du cycle de vie (ACV) d’un véhicule permet de rendre compte de son impact environnemental de sa construction à sa destruction. Les perspectives européennes annoncent pour l’instant la fin du biogaz à horizon 2040 pour les poids lourds et une politique 100% électrique à horizon 2035 pour les véhicules légers. Pourtant, les collectivités et les AOM ont investi depuis des années dans des écosystèmes territoriaux autour du biogaz, en développant des unités de méthanisation et les usages de mobilité autour, afin de décarboner les flottes grâce à cette énergie renouvelable produite à partir des déchets fermentescibles locaux. Dans ce contexte, et pour optimiser les investissements français déjà consentis pour financer l’avenir des mobilités, il est essentiel que la France défende auprès de l’Europe un mix énergétique équilibré, intégrant l’ensemble des énergies bas-carbone, et en particulier le biogaz, qui restent un levier important pour réduire les émissions de polluants.

8 – Mettre en place une éco-contribution sur les livraisons rapides pour financer une logistique plus vertueuse
A l’image de l’électroménager, la mise en place d’une éco-contribution sur les livraisons expresses (moins de 24 heures), portée par le client final, permettrait de rappeler l’empreinte écologique et sociale de cette logistique, et d’alimenter un fonds permettant de bonifier à l’inverse la logistique particulièrement vertueuse (utilisant des véhicules à motorisation alternative, la cyclologistique, la reverse logistique ou une optimisation / mutualisation particulière reconnue des flux).

9 – Logistique et foncier : décloisonner les politiques publiques d’urbanisme et de mobilité pour massifier les flux quotidiens
Les liens entre politiques de mobilité et urbanisme / aménagement du territoire sont ténus. Dans le cadre du financement de l’avenir des mobilités du quotidien, il est nécessaire de décloisonner les approches pour intégrer pleinement les innovations foncières, à l’image de la Logistique Urbaine Verticale Automatisée.

10 – Créer un leasing social professionnel garanti par l’Etat pour permettre aux petites entreprises et aux collectivités de verdir leurs flottes
A l’image du leasing social mis en place pour les particuliers, Géraldine Mezzalira, CEO de Watea by Michelin, propose la mise en place d’un leasing social professionnel réservé aux entreprises et aux collectivités de petites tailles qui auraient besoin d’une garantie d’Etat pour accéder à la location longue durée de véhicules électriques ou à énergie alternative pourrait permettre de partager le risque et favoriser l’accès aux technologies moins polluantes à des professionnels qui en sont aujourd’hui exclus.