Depuis le 1er septembre, les habitants de l’agglomération de Bourges, qui compte 20 communes, bénéficient de la gratuité de leur réseau Agglobus, exploité depuis 2011 par RATP Dev. Le 4 septembre, ils ont même pu découvrir un une nouvelle organisation.
En l’occurrence, la gratuité s’appliquait déjà depuis 2020 le week-end. Désormais, l’ensemble du réseau est concerné tout au long de l’année : les lignes régulières Agglobus, la navette du centre-ville, les services Vitabus, LibertiBus, les services scolaires mais également les trains et car Remi pour les trajets entre ces 20 communes.
Pour mieux acter cette évolution, les couleurs, la numérotation, et les pictogrammes des différents services ont été repensés : de 1 à 4 pour les lignes structurantes (ex lignes A, B, C et 2, avec une fréquence de moins de 20 mn), de 10 à 14 pour les lignes urbaines (fréquence de 30 mn à 1 heure), de 20 à 25 pour les lignes périurbaines (fréquence moyenne d’une heure).
Le service de transport à la demande VitaBus est étendu à toutes les communes qui n’ont pas de lignes régulières et renforcé, avec des réservations désormais possibles jusqu’à une heure avant le déplacement. Pour le LibertiBus, qui concerne les personnes à mobilité réduite, davantage de véhicules seront mis en service et fonctionneront plus tôt le matin et le dimanche.
Au chapitre des « petites » améliorations, on note que le service dominical fonctionne sur 6 lignes au lieu de 5 et que certaines lignes sont prolongées.
La gratuité s’accompagne par ailleurs d’un « verdissement » de la flotte avec l’intégration sur le réseau de deux Scania Citywide Low entry et de 8 Citywide LF articulés. Dix nouveaux bus qui roulent au biocarburant Oleo100, et complètent la flotte de 5 Scania Citywide GNV. Enfin, d’ici 2026, la navette de centre-ville devrait passer à l’électrique . L’objectif affiché par Agglobus étant de sortir définitivement du diesel en 2026.
Selon Agglobus et l’agglomération de Bourges, l’augmentation du versement transport permettra de récolter 8 M€ chaque année. La gratuité devrait coûter 2 M€ par an.