L’automobiliste francilien avait déjà compris depuis longtemps qu’il était persona non grata à Paris, et plus encore pendant les futurs JO 2024. Si les autocars n’ont pas non plus bonne presse auprès de la mairie de Paris, qui envisage sérieusement de fermer la gare routière de Paris Bercy après les jeux, les opérateurs concernés doivent aussi se pencher plus avant sur les périmètres de sécurité présentés fin novembre par le préfet de police Laurent Nuñez, le Comité organisateur et la Ville de Paris.
En effet, ces périmètres, qui seront déployés pendant la compétition l’été prochain, sont désormais établis. Quatre niveaux seront déployés autour des sites des épreuves, du club France, du centre des médias, du village des athlètes et autres lieux de festivités. Et ceux-ci seront de plus en plus restrictifs à mesure que l’on se rapproche des enceintes sportives.
Une des zones rouges (les plus restrictives), pour lesquelles le préfet indique « nous ne voulons laisser entrer en voiture (en substance tous les véhicules, NDLR) que ceux qui y vivent, travaillent ou veulent se rendre dans un commerce ou un restaurant », concerne par exemple le secteur de l’Accor Arena de… Paris Bercy. Précisément la zone dans laquelle se trouve justement la fameuse gare routière…
Interrogé sur la possibilité de circuler en autocar de tourisme dans ces zones rouges, le site de la mairie de Paris est clair. « Non, l’accès aux cars et autocars de tourisme est interdit à l’intérieur du périmètre rouge. Des zones de stationnement sont prévues en dehors du périmètre et sont en cours de définition », indique-t-il depuis fin novembre, non s’en préciser que des informations complémentaires seront publiées au premier semestre 2024…
Conclusion, les instances représentatives de la profession vont devoir batailler une fois de plus dans la capitale pour obtenir rapidement, à minima, des précisions sur les alternatives prévues et sur les procédures administratives qui devront certainement être suivies.
Affaire à suivre donc…