Un des grands sujets abordés lors du Congrès de la FNTV du 17 octobre dernier aura été celui de la ruralité. Constatant, comme l’indiquait Jean-Sébastien Barrault, président de la fédération, « que les besoins de mobilités dans ces territoires (ruraux, NDLR) vont bien au-delà des services scolaires », la FNTV a en effet publié un Guide des mobilités rurales présenté pour l’occasion par Ingrid Mareschal, déléguée générale de la FNTV.
Un document pratique, destiné aux élus locaux et aux autorités organisatrices de mobilité, et qui s’est donné pour objectif de présenter un panel de solutions d’ores et déjà disponibles et expérimentées – ou bien établies – dans l’Hexagone.
Sont donc présentées en une quarantaine de pages un exemple d’intégration du Transport à la demande dans l’Allier ; la digitalisation du service de transport à la demande FlexiTrace à Colmar ; la ligne de covoiturage Covoit’Go Gévaudan ; le service public de covoiturage St’Hopai mis en place par le Pôle d’Equilibre Territorial et Rural Bruche Mossig ; le service de TàD-TPMR mutualisé de Saint-Louis Agglomération ; et la politique de mobilité multimodale d’Arche Agglo, dans l’Ardèche et la Drôme.
Un ensemble de fiches pratiques, largement commentées et expliquées pendant le débat, qui met en lumière la nécessité de laisser les solutions se développer sur un temps long, celle de communiquer pour donner toute la visibilité nécessaire à ces nouvelles offres.
Autre points fondamentaux mis en lumière, celui de l’intégration de cette offre au sein des applications déjà existantes (d’où le concept du MaaS) et l’obligation de mise en œuvre d’une tarification « simple et lisible ».
Un ensemble de « bonnes pratiques » qui feront dire à un intervenant « qu’il faut privilégier la complémentarité et non la concurrence entre les modes ».