Le changement de Premier ministre, avec l’arrivée de Gabriel Attal en remplacement de Mme Elisabeth Borne, et, dans la foulée, la constitution du nouveau gouvernement, alimentent la plupart des rédactions depuis la semaine dernière.
Dans le milieu des transports, Clément Beaune donné partant, il s’agissaitt, pour les rédactions spécialisées, de supputer dans le même temps sur l’identité de celui (ou celle) qui héritera du poste. Chacun donne aussi son avis sur le fait qu’il y ait, ou non, un ministère de plein exercice consacré à ce secteur d’activité. Le premier lot de 15 maroquins distribué le 11 janvier a donc déçu, les Transports faisant partie des grands absents.
Le 15 janvier, c’est l’UTP (Union des Transports Publics) qui, par l’intermédiaire d’un communiqué, a fait part de ses inquiétudes, et de sa position, on ne peut plus claire : « Les transports publics urbains et ferroviaires sont mobilisés au service des citoyens, des entreprises et des territoires. Ils génèrent de nombreuses externalités positives qui dépassent largement le secteur et touchent l’ensemble de la société : accès au travail, au logement, à la santé, aux loisirs… A ce titre, il est évident que les transports – et plus particulièrement les transports publics urbains et ferroviaires – doivent occuper une place prépondérante au sein du nouveau gouvernement ».
Si l’organisation rappelle être en contact permanent, à travers tous les dossiers en cours, avec la plupart des ministères déjà composés dans le gouvernement Attal, elle n’en demande pas moins explicitement « la nomination d’un/une ministre en charge des Transports ».
La mobilisation des acteurs de ce secteur semble donc bien avoir démarré, histoire de rappeler au pouvoir que ce secteur des transports est bien au carrefour de la plupart des grandes problématiques du moment, et qu’il serait dommageable de le prendre à la légère.
Affaire à suivre…