Yutong s’implante au Pakistan

Yutong s’implante au Pakistan

Le constructeur chinois de bus Yutong a annoncé le 20 juillet qu’il allait construire une usine de fabrication de bus électriques à Karachi.

Le PDG et les responsables de Yutong Middle East ont ainsi rencontré le ministre des Transports du Sindh, Sharjeel Memon, et ont annoncé leur intention de commencer l’installation de l’usine de fabrication dans les trois mois.

GTE Automotive acquiert Durisotti auprès du groupe GFG Alliance

GTE Automotive acquiert Durisotti auprès du groupe GFG Alliance

GTE-Automotive a annoncé le 16 juillet, l’acquisition de la société Durisotti, spécialiste de la carrosserie industrielle française, spécialisée dans la transformation de véhicules professionnels.

Ce nouveau projet a pu être réalisé grâce au support de l’Etat et de la Région Hauts-de-France qui reconnaissent l’importance de ce développement pour GTE- Automotive dans sa stratégie de croissance en capitalisant sur les compétences métier uniques de Durisotti.

Cette reprise d’un acteur historique des Hauts-de-France permet de sauver près de 170 emplois répartis sur trois sites (Sallaumines, Agen et Metz) et prévoit 50 recrutements d’ici fin 2024.

Le groupe GTE- Automotive prévoit 20 M€ d’investissement pour redynamiser le site Durisotti de Sallaumines par la modernisation des infrastructures, l’optimisation des capacités et la diversification des activités.

Otokar s’implante en Allemagne

Otokar s’implante en Allemagne

Le 16 juillet, Otokar, société appartenant au groupe Koç, a annoncé l’ouverture officielle d’une succursale de sa filiale Otokar Europe SAS en Allemagne.

Après la création d’Otokar Italia l’année dernière grâce à l’acquisition de Mauri Bus System, âgée de 101 ans, et des filiales déjà établies en France et en Roumanie, Otokar consolide ainsi sa présence européenne.

Oise. TIVA reçoit la certification « Cap’Handéo »

Oise. TIVA reçoit la certification « Cap’Handéo »

Géré par le Groupe MyMobility depuis le 1er juillet 2022, le service de Transport Oisien en véhicule adapté (TIVA) aux personnes en situation de handicap a obtenu le 10 juillet dernier la certification « Cap’Handéo – Services de mobilité ».

 

Cette certification est attribuée par le Groupe Handéo qui rassemble les principaux acteurs qui œuvrent dans le secteur du handicap (APF France Handicap, Apajh, ADMR, Unapei…).

 

Mis en place par le Conseil départemental de l’Oise en 2008 avec la participation du Syndicat mixte des transports collectifs de l’Oise, TIVA est un service de transport public collectif à la demande, de porte à porte, à destination des personnes de plus de 18 ans et titulaires de la Carte Mobilité Inclusion, mention invalidité.

 

A la suite d’un appel d’offres public lancé par le Conseil départemental de l’Oise, la mise en œuvre et l’exécution du service TIVA ont été confiées à Citémobil 60, filiale du Groupe MyMobility, en 2022.

 

Le parc de TIVA compte à ce jour 22 véhicules standards (15 véhicules légers, 6 minibus de9 places, un e-Minibus 100% électrique), et 30 véhicules aménagés (15 véhicules légers aménagés, 15 Ford Transit neufs).

 

TIVA a effectué 89 069 transports en 2023, et 39 200 transports depuis le début de l’année 2024.

 

SERM, les Régions attendent toujours les engagements financiers de l’Etat

SERM, les Régions attendent toujours les engagements financiers de l’Etat

L’association Région de France hausse le ton depuis fin juin à propos des SERM (Service Express Régionaux Métropolitains).

 

L’association rappelle en effet que si le ministère des Transports a bien mis sur pied une procédure de dépôt de dossier de candidature, une instruction accélérée de celles-ci et un formalisme de validation, les régions n’ont toujours aucune visibilité quant aux financements en provenance de l’Etat.

 

Région de France rappelle en effet qu’elle n’est toujours pas parvenue à obtenir du gouvernement une suite à sa demande, pourtant formulée depuis près de 2 ans, d’une conférence sur le financement des mobilités.

L’association rappelle aussi que près de 1,8Mds€ d’autorisations d’engagement, à parité entre l’État et les Régions, sont identifiées au sein des contrats de plan État-Régions 2023-2027, pour contribuer au développement de ces projets.

 

La carte des projets SERM (copyright Régions de France).

 

« Ces montants, qui ne couvrent qu’une partie des crédits d’étude, restent toutefois très insuffisants en regard de la réalité des coûts de ces projets. Sans financement supplémentaire, ni réforme de la tarification des péages ferroviaires, les Régions ne pourront assumer l’enjeu d’un New deal ferroviaire en augmentant massivement le niveau d’offre. Dans ces conditions, l’avenir de ces projets devrait être questionné », explique l’association.

Rappelons enfin qu’il en va de même du développement de lignes de cars-express, souvent incluses dans de nombreux projets de SERM, et qui nécessiteront également de forts investissements sur les infrastructures routières et d’importantes dépenses de fonctionnement.

Malheureusement, aux vues du contexte politique du moment, il semble probable que les Régions attendent un certain temps encore pour y voir plus clair dans le financement de tous ces projets…