Transdev et Pathway s’associent

Transdev et Pathway s’associent

Pathway, société spécialisée dans les systèmes d’intelligence artificielle traitant des données en temps réel, et Transdev, viennent d’annoncer un partenariat stratégique exclusif pour transformer l’exploitation des réseaux de transport publics en intégrant une IA temps réel au cœur des opérations.

D’un côté, Transdev avait besoin d’une solution capable de traiter des informations en temps réel, combinées à des données historiques, pour relever les défis de la mobilité sur les différents territoires.

De l’autre, Pathway permet un apprentissage continu via un moteur de données efficace et évolutif pour créer des systèmes d’IA qui pensent et apprennent en temps réel.

Pathway permet ainsi à Transdev de tirer parti des systèmes d’IA alimentés par des « pipelines de données en temps réel » afin de fournir des informations dynamiques et précises et soutenir la prise de décision sur la base de connaissances toujours à jour, ce qui est crucial dans le secteur des transports.

 

Borne d’information voyageurs (DK’BUS).

 

La technologie de Pathway a fait ses preuves avec plus de 46 000 installations et utilisateurs. Soutenue au sein de l’écosystème ZEBOX, qui regroupe des entreprises comme CMA CGM, Transdev ou VINCI, la société travaille avec des grands comptes comme l’OTAN ou La Poste.

L’entreprise a récemment levé 10 M$ en financement d’amorçage et dispose d’une communauté de développeurs en pleine croissance basée dans plus de 100 pays.

Valence Romans Mobilités décarbone une de ses lignes

Valence Romans Mobilités décarbone une de ses lignes

La ligne C6 du réseau de bus Citéa, reliant Romans – La Gloriette à Saint- Paul-lès-Romans – Parc St Paul, passe désormais au BioGNV. entièrement à faible émissions. Cette ligne est la plus importante de Romans avec 220 000 voyageurs accueillis chaque année.

Selon l’AOM, les 4 bus BioGNV dédiés à la ligne C6 sont de dernière génération : complétement accessibles aux personnes à mobilité réduite, climatisés et équipés du système d’aide à l’exploitation.

La transition énergétique est une ligne directrice pour Valence Romans Mobilités. Le syndicat est en ce sens engagé dans un objectif 0 diesel d’ici 2030.

Pour soutenir cette évolution, Valence Romans Mobilités vient d’inaugurer un nouveau centre d’exploitation implanté sur la commune de Saint-Paul-lès-Romans, et construit pour accueillir un parc véhicules 100% propre.

Il est équipé d’une station de distribution de gaz avec 12 potences d’avitaillement. Dès 2026/2027, il sera doté de premières bornes de recharge pour bus électriques.

Cette première étape de transition représente un investissement de 5 M€ investis par Valence Romans Mobilités pour la création de ce nouveau centre d’exploitation et 1,4 M€ pour l’acquisition des 4 premiers bus BioGNV.

 

B.E. green a débarqué à Ouistreham

B.E. green a débarqué à Ouistreham

B.E. green accompagne depuis début avril la Mairie de Ouistreham Riva-Bella dans sa politique de transition écologique, avec le lancement d’un nouveau service de transport urbain 100% décarboné.

En substance, il s’agit d’une navette électrique Karsan Jest, louée par B.E. green, et qui sillonne désormais Ouistreham Riva-Bella, de la Mairie, au Pavillon, en passant par le port et la plage…

Ce partenariat s’inscrit dans la continuité d’une étude de faisabilité menée en 2023 par B.E. green, grâce à laquelle la commune a pu identifier les besoins spécifiques de son territoire et ainsi concrétiser la mise en service de la navette électrique.

 

Une nouvelle stratégie nationale pour l’hydrogène

Une nouvelle stratégie nationale pour l’hydrogène

Le gouvernement a enfin publié sa nouvelle stratégie nationale pour l’hydrogène le 16 avril dernier. Très attendue par les industriels du secteur, elle est à la fois plus ciblée et moins ambitieuse qu’initialement envisagée, signe que la crise économique est sans doute passée par là.

Le gouvernement, loin des fanfaronnades précédentes, a annoncé souhaiter « un lisage sur le temps de la consommation d’hydrogène et, partant, une rationalisation des objectifs atteignables en termes de déploiement de cette technologie à différents horizons temporels ».

Si les principaux usages identifiés pour le vecteur hydrogène sont toujours la décarbonation de l’industrie et les « mobilités lourdes et intensives », les objectifs révisés de développement de l’électrolyse sont désormais, à l’horizon 2030, « jusqu’à 4,5 GW d’électrolyse » (au lieu de 6,5 GW), avec un ciblage à 8 GW de capacité d’électrolyse installée pour 2035.

Le cœur de la stratégie repose sur un mécanisme de soutien à la production d’hydrogène bas carbone, doté d’une enveloppe de 4 Mds€ qui permettra de garantir un prix de vente stable aux producteurs pendant quinze ans, mais aussi d’inciter les industriels à investir dans des capacités de production locales.

Si, du côté des abonnées à la subvention, on regrette une ambition revue à la baisse (rappelons-nous les chiffres annoncés précédemment de 7, voire 9 Mds€), le gouvernement assume pour sa part une stratégie « plus réaliste et progressive, en phase avec les priorités budgétaires actuelles et les perspectives européennes ».

 

Symbio

 

Dans ce contexte, des entreprises comme Symbio, spécialiste de la pile à combustible en France et en Europe, n’ont pas hésité à saluer « l’engagement volontariste du gouvernement pour ce soutien essentiel au déploiement de la mobilité zéro émission d’hydrogène en France ».

L’industriel a par exemple tenu à mettre en avant le dispositif spécifique aux VUL (véhicules utilitaires légers), considéré comme un moyen incitatif pour accompagner le développement d’une technologie et d’un segment où la France et l’Europe ont de l’avance à l’échelle mondiale.

 

 

Gen-Hy obtient 100M€ de l’Etat

Gen-Hy obtient 100M€ de l’Etat

Gen-Hy, start-up française spécialiste des solutions de production d’hydrogène vert, vient d’annoncer la signature avec Bpifrance d’un contrat d’aide publique par l’Etat français à hauteur de 99,84M€.

 

Ce contrat est destiné à la construction en Bourgogne-Franche-Comté de la première industrie française de production de membranes et d’électrolyseurs AEM (Anion Exchange Membrane).

 

Ce projet d’usine Gen-Hy a été validé par la Commission européenne en mai 2024 dans le cadre de la quatrième vague du PIIEC Hydrogène (Projet Important d’Intérêt Européen Commun), Hy2Move.

 

La mise en service de la future usine, déjà sortie de terre sur le site d’Allenjoie dans le Pays de Montbéliard, est prévue au 1er trimestre 2026 avec une capacité de production annuelle de 350 électrolyseurs AEM (de 100 kW à 2 MW) dans sa montée en puissance. Le site doit créer 150 emplois sur 4 ans et 250 à terme.

 

Les électrolyseurs AEM mis au point par Gen-Hy intègrent notamment sa technologie de membranes AEM avec dépôts catalytiques sans matériaux rares, « faisant de Gen-Hy la seule société au monde à produire l’intégralité des composants sous le même toit ».

 

 

Scania élargit sa gamme avec un trois essieux low entry

Scania élargit sa gamme avec un trois essieux low entry

Scania vient d’annoncer l’élargissement de son offre de mobilité électrique en lançant une variante 6×2*4 sur la plateforme de bus électrique à batterie introduite en 2023.

La nouvelle variante Low Entry est donnée avec une capacité de passagers accrue par rapport au 4×2 LE BEV existant, et elle conviendrait aux trajets urbains, suburbains et interurbains plus courts.

Ce châssis est doté d’un nouvel essieu arrière ainsi que du moteur électrique et de l’interface de charge récemment lancées.

Par ailleurs, selon Scania, le positionnement des composants simplifie la maintenance, réduisant les coûts et augmentant la disponibilité opérationnelle du bus.