par Pierre Cossard | Jan 30, 2025 | Autobus, Equipement, Les Infos
Forsee Power vient d’annoncer le lancement de Pulse Plus, son nouveau système de batteries haute puissance conçu pour répondre aux besoins les plus exigeants des véhicules lourds hybrides ou 100% batteries.
Ce système, dans sa première version de 26 kWh, représente la nouvelle génération de batteries haute puissance Pulse, enrichie « de fonctionnalités avancées en matière de sécurité, maintenabilité et robustesse ».
Basé sur les dernières cellules LTO de Toshiba, le système Pulse Plus est présentée avec une durée de vie de 20 ans et une puissance doublée par rapport à son prédécesseur, le Pulse 15, avec un pic de 400 kW sur 10 secondes.
Développé avec une gestion thermique liquide pour une
longévité accrue dans des environnements à températures
extrêmes et des usages très intensifs, Pulse Plus bénéficie de niveaux de sécurité grâce à des améliorations en matière de prévention et de protection.
Sa conception intègre par ailleurs une unité dedistribution d’énergie (PDU) facilement maintenable sans ouverture des batteries, ainsi que des supports de fixation personnalisables pour une installation simplifiée.
Le lancement de ce système correspond aux nouvelles perspectives commerciales du groupe Forsee Power à l’échelle internationale.
Selon l’industriel, en Amérique du Nord et en Europe, les marchés des bus et des camions à hydrogène continuent de croître, générant une demande accrue de solutions de batteries à la fois puissantes et durables.
En Amérique du Nord, Forsee Power collabore ainsi étroitement avec Ballard, leader mondial des piles à combustible, pour intégrer Pulse Plus dans des systèmes complets de véhicules électriques à hydrogène.
Ce système sera d’ailleurs fabriqué sur les sites industriels de Forsee Power situés aux États-Unis (conformes à la norme « Buy America »), en Europe et en Asie-Pacifique.
par Pierre Cossard | Jan 30, 2025 | Entreprise, Equipement, Les Infos, Réseau
Circontrol, fabricant de bornes de recharge électriques, vient de présenter les bornes Raption Compact 160 et 240 qui, selon l’industriel, sont adaptées aux flottes de camions ou de bus électriques.
Ces modèles offrent une capacité de mobiliser toute leur puissance (160 ou 240 kW) pour un seul véhicule, « garantissant une recharge rapide et efficace, essentielle pour des véhicules à grande capacité de batterie ».
La Raption Compact 160, avec une puissance maximale de 160 kW, est une solution ultra-rapide. Avec un seul connecteur, elle concentre toute sa puissance sur un véhicule, permettant une recharge ultra-rapide en 2 heures pour des grandes batteries de 320kWh. Cette solution s’adresse aux infrastructures de taille intermédiaire, comme les dépôts de bus urbains ou les parkings dédiés aux flottes.
La Raption Compact 240, avec une puissance maximale de 240 kW, est conçue pour des sites nécessitant une recharge ultra-rapide, comme les dépôts de véhicules lourds ou les aires de repos autoroutières.
Elle peut délivrer toute sa puissance à un seul véhicule, permettant une recharge complète d’un véhicule lourd avec un batterie de 320 kWh en 80 minutes. « Cette rapidité optimise la rotation des véhicules, réduisant les temps d’attente et augmentant la productivité des flottes », indique Circontrol.
par Pierre Cossard | Jan 29, 2025 | Autobus, Autocar, Entreprise, Equipement, Les dossiers
Le salon Hyvolution 2025, qui s’est déroulé du 28 au 30 janvier derniers à la Porte de Versailles, a vu une filière, dynamique, comme l’a démontré l’extension de l’événement sur deux halls avec quelque 530 exposants et marques présentes, mais aussi des acteurs dans l’expectative.
Mauvais signe sans doute, aucun responsable du gouvernement français n’a fait le déplacement malgré les invitations lancées par les organisateurs, notamment à destination de Marc Ferracci, ministre de l’Industrie.
Plus problématique sans doute, la révision de la Stratégie hydrogène du pays, attendue maintenant depuis 18 mois, n’a toujours pas été publiée. Quant au Mécanisme de soutien à la production d’hydrogène, dont le principe a été lancé à la fin de l’année dernière, il n’a toujours pas de budget associé.
La grande majorité des industriels qui ont misé sur l’hydrogène reste donc dans l’expectative, ouvrant d’ailleurs la porte à une forte restructuration de ce marché, notamment dans le secteur des stations de recharge, qui sont pour l’instant au nombre de 80 dans l’Hexagone, avec à peu près autant en projet. Le temps des start-up foisonnantes et levant des fonds sans compter apparaît bel et bien terminé.
Nonobstant ces problématiques sérieuses pour un secteur encore très dépendant des deniers publiques, français autant qu’européens, plusieurs régions avaient fait le déplacement pour marquer leur engagement dans le développement de cette filière. Occitanie, Bretagne, Grand-Est, Auvergne Rhône-Alpes ou Bourgogne Franche-Comté étaient donc au rendez-vous, bien décidées à mettre en valeur leurs différents écosystèmes hydrogène.
Reste, encore et toujours, le problème de l’échelle de production de l’hydrogène (vert notamment), et de son coût au kg. Un prix qui reste pour l’instant trop élevé pour atteindre un niveau de rentabilité permettant aux opérateurs de se tourner vers ce carburant, sans aides de l’Etat ou des collectivités…

GCK à Hyvolution 2025.
Du côté de la mobilité, et plus spécifiquement celle des transports collectifs, les ténors du secteur n’étaient guère au rendez-vous. Parmi les noms connus, on remarquait simplement la présence de Toyota (venu en force tout de même), dans l’objectif de montrer l’ampleur de son offre de pile à combustible dans ce domaine, et celle de Stellantis, avec deux VUL électriques fonctionnant à l’hydrogène.
Plus proches de l’univers des cars et bus, on notait la présence de BE. Green et de GCK (mais sans véhicule). Ce dernier présentait cependant la totalité de son offre de rétrofit. L’entreprise a d’ailleurs annoncé pour l’occasion une commande de deux bennes à ordures pour l’Ile-de-France.

Le moteur rétrofité à l’hydrogène par RH2.
Autre entreprise dédiée au rétrofit, RH2 présentait de son côté un moteur thermique (un 4,4 l Caterpillar), transformé pour accepter l’hydrogène comme nouveau carburant. Une piste prometteuse à terme, mais qui reste encore à confirmer.
Pour rappel, à date, quelque 2 000 véhicules à hydrogène circulent en France (1,6% des bus fonctionnent à ce jour à l’hydrogène en France), dont un peu plus de 1 600 voitures, majoritairement des taxis parisiens, et quelques véhicules utilitaires.
L’actualité du secteur dans Car & Bus News :
. Symbio certifié IATF 16949, la norme automobile de référence
. Lhyfe annonce la construction d’un site de production d’hydrogène vert dans les Hauts-de-France
. HRS signe un partenariat avec Toyota et Engie
. Stellantis mise sur l’hydrogène
par Pierre Cossard | Jan 29, 2025 | Autobus, Autocar, Les Infos
Au salon Hyvolution 2025, Stellantis a présenté deux véhicules utilitaires légers, un Citroën ë-Jumpy H2 et un Peugeot E-Jumper H2, tous doté d’une pile à combustible.
Le premier est donné avec une autonomie de 400 km avec des réservoirs d’une capacité de 5kg (5mn de temps de charge), une pile à combustible de 45 kW et un moteur électrique développant 100 kW avec un couple de 270 Nm, pour une charge utile de 1000 kg. Il est affiché à un tarif de 71 500€ HT.
Le E-Boxer dispose lui de 500 km d’autonomie avec 7 kg d’hydrogène, de la même pile à combustible et du même couple, et toutefois une charge utile de 1300 kg. En revanche, le tarif n’était pas précisé.
par Pierre Cossard | Jan 29, 2025 | Autocar, Equipement, Les Infos, Réseau
Le séminaire national annuel de l’Anateep (Association Nationale pour les Transports Educatifs de l’Enseignement Public) s’est tenu le 28 janvier dernier, sur le thème de la sécurité aux points d’arrêt. Florence Blatrix Contat, présidente de l’association, a rappelé pour l’occasion que « en 2024, deux des trois décès ont été recensés sur un point d’arrêt. Les accidents aux points d’arrêt ne sont jamais les plus nombreux mais presque toujours les plus graves ».
Au cours de la journée, des intervenants de l’Etat (Cerema) et de collectivités (régions et agglomérations) ont partagé leurs expériences, mais aussi les bonnes pratiques mises en place sur leurs territoires.
Quelques questions ont ainsi été formalisées et pourront être portées face aux directions centrales mais aussi auprès des parlementaires. Parmi ces dossiers prioritaires, on notera la clarification de la compétence de maîtrise d’ouvrage pour les points d’arrêt. Elle doit permettre aux agglomérations volontaires, de mener à bien et/ou de financer les travaux de sécurisation et d’aménagement des points d’arrêt sur leur territoire, dans un cadre juridique et contractuel précis.