Le nouveau contrat RATP-IdFM est signé 

Le nouveau contrat RATP-IdFM est signé 

Après plusieurs mois de négociations intenses, le nouveau contrat d’exploitation et d’investissements entre Ile-de-France-Mobilités (IdFM) et la RATP vient d’être signé. Celui-ci s’étend sur quatre ans, de 2025 à 2029. 

Auparavant régies par un contrat unique, les relations entre la RATP et IdFM sont commandées par quatre contrats distincts. Ceux-ci couvrent respectivement « les activités d’Opérateur de Transport et de Gestionnaire d’Infrastructures sur les activités Métro, RER et Tramway, l’activité Bus en cours d’ouverture à la concurrence, les activités de Continuité de Service relatives au réseau Bus réalisées par la RATP pour le compte d’Île-de-France Mobilité, et les activités de Sûreté », annonce la RATP dans son communiqué. 

Des dispositions spécifiques pour les bus

Rappelons que l’allotissement et la mise en appel d’offres via 13 lots du réseau de bus RATP est en cours. Jusqu’à la mise en exploitation des nouveaux exploitants (à savoir RATP Cap Ile-de-France, Keolis, Transdev et ATM), échelonnée entre 2025 et 2026, l’EPIC RATP conserve les bus, régis par un contrat dédié. La philosophie de ce contrat est d’assurer une transition « sans couture » pour les voyageurs et les salariés. 

« Le défi pour la RATP est double : continuer à exploiter le réseau Bus dont elle a la charge en maintenant le meilleur niveau de performance opérationnelle possible et, dans le même temps, passer le relais aux 13 nouvelles Délégations de Service Public confiées à de nouveaux opérateurs (dont RATP Cap Île-de-France) », commente l’EPIC dans son communiqué. Le contrat maintient de forts objectifs de qualité de service (avec bonus/malus) et définit les modalités et conditions précises du transfert vers les nouveaux opérateurs. 

Dans l’immédiat, le contrat « Continuité de Service » va assurer l’exécution de certaines activités transverses au réseau Bus pour le compte d’IdFM. En particulier, « la mise à disposition et le maintien en condition opérationnelle des systèmes d’information et de communication transverses et la finalisation des travaux déjà engagés de transition énergétique des centres bus » sont concernés. 

Néanmoins, beaucoup de salariés restent inquiets pour l’avenir, malgré les dispositions sociales prises pour la garantie de leurs droits pour leur transfert… certains se félicitent des récentes hausses de salaires mises en place par le PDG de la RATP Jean Castex, ayant permis de stopper l’hémorragie de démissions des machinistes. 

 

 

Alexander Dennis inaugure son usine à Las Vegas

Alexander Dennis inaugure son usine à Las Vegas

Le 5 août 2025, Alexander Dennis, filiale de NFI Group Inc., a célébré l’ouverture officielle de son usine de fabrication américaine à Las Vegas, la seule à fabriquer des autobus à impériale aux États-Unis. 

Pour l’occasion, la société a aussi livré les deux premiers des dix nouveaux autobus à impériale Enviro500 à la Commission régionale des transports du sud du Nevada (RTC). Ces nouveaux bus renforceront la flotte de transport de la RTC sur sa ligne Deuce on The Strip.

La nouvelle usine d’assemblage de Las Vegas est détenue et exploitée directement par Alexander Dennis Inc. (ADI), l’entité juridique du fabricant aux États-Unis, qui y a investi 15,3 M$. 

Les bus sont conformes à la politique « Buy America », ce qui signifie que plus de 70 % des matériaux et composants proviennent de fournisseurs basés aux États-Unis.

La production de bus à impériale est actuellement d’un bus par semaine. Cette cadence devrait passer à un bus et demi par semaine d’ici 2026, permettant à ADI de fabriquer 75 véhicules par an.

Les nouveaux bus Enviro500 de RTC Transit mesurent 12,9m de long et 4,115m de haut et peuvent accueillir 100 passagers. 51 places assises à l’étage sont accessibles par deux escaliers, tandis que l’étage inférieur offre 15 sièges fixes supplémentaires, sept sièges rabattables et des places pour deux personnes en fauteuil roulant.

 

 

Porto choisit de nouveau CaetanoBus 

Porto choisit de nouveau CaetanoBus 

CaetanoBus a remporté un nouveau contrat auprès de STCP, l’opérateur public de la ville de Porto, au Portugal, pour la fourniture de 30 bus électriques, pour un montant de 11,6 M€. 

C’est la troisième fois que STCP choisit CaetanoBus comme fournisseur de bus urbains électriques et la deuxième commande consécutive pour la dernière génération du modèle e.City Gold, après le contrat de 20 unités en 2024.

 

 

Nouvelle commande en Roumanie pour Karsan

Nouvelle commande en Roumanie pour Karsan

Le constructeur turc Karsan a annoncé le 26 juillet que de nouveaux contrats passés avec les villes roumaines de Chitila et de Focșani venaient d’être signés et portaient sur 42 bus e-ATA de 10 mètres. La livraison des véhicules est prévue pour 2026. 

Karsan avait déjà livré les premiers bus électriques dans ces deux villes. A Chitila, le contrat porte sur la livraison de 21 bus e-ATA de 10 mètres, et à Focșani, l’industriel livrera 21 unités. 

À ce jour, la flotte de véhicules électriques de Karsan s’étend à plus de 40 villes et est en service dans toute la Roumanie.

 

Marseille. Daimler Buses remporte l’appel d’offres de la RTM

Marseille. Daimler Buses remporte l’appel d’offres de la RTM

Daimler Buses France a annoncé le 24 juillet avoir remporté l’appel d’offres de la Régie des Transports Métropolitains (RTM), opérateur du réseau de transport en commun de la Métropole Aix-Marseille-Provence, portant sur un ensemble d’environ 200 autobus articulés 100% électriques.

Les eCitaro G de la marque Mercedes-Benz qui ont été retenus dans la version à 4 portes et avec des batteries de dernière génération (NMC4) devront être livrés à partir de l’automne 2026.

La Régie des Transports Métropolitains est cliente de longue date des autobus Mercedes-Benz puisque les deux tiers des bus du réseau de Marseille sont à ce jour de la marque Mercedes-Benz.

 

Iveco Group cédé à Tata Motors

Iveco Group cédé à Tata Motors

Reuters, la presse spécialisée et plusieurs journaux économiques italiens bruissaient, fin juillet,  de rumeurs concernant des négociations en cours pour la vente d’Iveco Group. Le 30 juillet, coup de tonnerre, l’information était confirmée, la holding Exor, dirigée par le petit-fils de Giovanni Agnelli, John Elkann, principal actionnaire d’Iveco Group, avec 27,1% du capital et de 43,1% des droits de vote allait cédé pour 3,8 Mds€ le groupe à l’Indien Tata Motors en 2026.

L’événement n’a pas surpris les observateurs attentifs de ce secteur industriel, car déjà en 2021, la cession d’Iveco Group au Chinois FAW semblait bien entamée, mais avait été bloquée par le gouvernement italien à cause des activités de défense. Activités qui sont depuis regroupées au sein d’une entité spécifique, Iveco Defense Vehicules, et ont été cédées au groupe italien Leonardo pour 1,7 Mds€.

Après cet échec, le groupe avait été restructuré, Iveco Group étant intégré au sein du pôle industriel CNH, avec des cotations séparées en bourse. En 2022, Iveco Group était à nouveau détaché du reste, pour devenir totalement indépendant et transféré directement au sein de la holding Exor, dirigée par les héritiers Agnelli. Certains voyaient dans ces restructurations des « coups de bourses » (bien réels parfois), d’autres un travail préparatoire à un nouveau processus de vente.

La famille Agnelli affiche là sa ferme ambition de s’éloigner du monde industriel, puisque Exor s’est aussi débarrassé de Comau, spécialiste de la robotique et automatisation industrielle, de son équipementier automobile Magneti Marelli, et a récemment cédé 4% de ses actions dans Ferrari.

Iveco Group compte 36.000 salariés, 19 sites industriels et 31 centres de R&D. et réalise 74% de ses ventes en Europe, et 11% en Amérique latine, selon les données de 2024.

En France, l’entreprise possède l’usine de bus d’Annonay, en Ardèche et les sites Heuliez Bus de Rorthais, dans les Deux-Sèvres, ainsi que lle site de fabrication des moteurs et transmissions à Bourbon-Lancy, en Saône-et-Loire.