Interdiction des voitures en centre-ville : 72% des Français s’y opposent

Interdiction des voitures en centre-ville : 72% des Français s’y opposent

Les Français sont-ils prêts à renoncer à la voiture en centre-ville, alors que certaines grandes métropoles se lancent dans des projets de piétonnisation et de restriction de la circulation ?

Pour la première fois, une enquête, réalisée par Mon Avis Citoyen, livre un résultat sans appel : 72% des Français s’opposent à l’interdiction des voitures en centre-ville. L’enquête a été réalisée auprès de 10 004 répondants issus de 386 communes réparties sur tout le territoire français. Les données ont été collectées en ligne entre 2022 et 2025.

Ainsi, 72% des répondants se déclarent-ils contre l’interdiction des voitures en centre-ville, une tendance qui reste largement stable par rapport à 2022, où 70% des répondants avaient exprimé leur opposition.

À l’inverse, les partisans de l’interdiction sont en légère baisse, avec seulement 26% des répondants favorables à cette mesure, contre 27% en 2022, tandis que 2% des répondants n’ont pas d’opinion sur la question.

En termes de taille des villes, les résultats sont également révélateurs. Dans les villes de 30 000 à 50 000 habitants, l’opposition à l’interdiction des voitures a augmenté de 16% depuis 2022. Ce phénomène est encore plus marqué dans les zones rurales, où les alternatives de transport sont moins développées, et où la dépendance à la voiture est plus forte.

Les raisons de cette opposition sont donc variées, mais trois arguments principaux ressortent :

. La mobilité et l’accès aux commerces : De nombreux répondants soulignent que la voiture est essentielle pour accéder aux commerces en centre-ville, en particulier pour ceux vivant dans des zones rurales ou des villes moyennes ;

. L’impact économique : La peur que l’interdiction des voitures n’affecte l’activité économique des centres-villes est particulièrement forte, notamment chez les commerçants et artisans ;

. Les alternatives insuffisantes : Les transports en commun, souvent jugés insuffisants dans les villes moyennes ou rurales, sont cités comme un obstacle majeur à la mise en place d’une telle interdiction.

L’enquête met également en évidence les préoccupations des citoyens sur les mobilités, l’écologie et l’économie locale. Parmi les principaux thèmes évoqués par les répondants, Mon Avis Citoyen trouve :

. Le respect des libertés individuelles (24% des réponses), notamment pour ceux qui estiment que l’interdiction des voitures constitue une atteinte à la liberté de circulation ;

. Les mobilités (23%), avec une forte demande pour des transports en commun plus fréquents et plus accessibles, notamment dans les zones rurales ;

. L’impact sur les commerces (18%), où l’inquiétude quant à l’accessibilité des centres-villes et la concurrence des commerces en ligne s’intensifie ;

. La qualité de vie (10%), où la réduction de la pollution est perçue comme une priorité, mais souvent sous condition d’une mobilité alternative fiable.

À la veille des élections municipales, ces résultats représentent un outil clé pour les élus et futurs candidats. Alors que « la question de la mobilité urbaine se transforme en véritable champ de bataille politique », selon Mon Avis Citoyen.

 

L’Otokar e-Centro autonome en passe d’être homologué par le TÜV Rheinland

L’Otokar e-Centro autonome en passe d’être homologué par le TÜV Rheinland

Le constructeur turc Otokar vient d’annoncer que son minibus e-Centro Autonome de niveau 4 venait d’être évalué avec succès par le TÜV Rheinland allemand sur les routes hongroises dans des conditions de circulation réelles.

Pendant 30 jours, le véhicule a été soumis à 148 scénarii différents et a surmonté plus de 600 tests de conduite autonome.

Selon l’industriel, les situations évaluées comprenaient l’évitement de collision, le freinage d’urgence, les croisements de carrefours, les dépassements, les manœuvres d’évitement, arrêt et le départ depuis les arrêts de bus, les interactions avec les piétons ainsi que les réactions aux manœuvres brusques d’autres usagers de la route.

Les tests concernaient également le contrôle latéral et vertical en virage, même serré, le maintien dans la voie, le respect du code de la route et la reconnaissance d’objets en circulation de nuit.

RTM. Derniers tests pour le BHNS B4 avant son inauguration

RTM. Derniers tests pour le BHNS B4 avant son inauguration

En ces derniers jours d’août, plusieurs tests sont réalisés sur la future ligne de Bus à Haut Niveau de Service B4 du réseau RTM d’Aix-Marseille-Provence Métropole.

Il s’agissait de vérifier les systèmes embarqués, de contrôler les infrastructures tout au long du tracé, et de procéder aux ajustements de dernière minute avant la mise en service, prévue le 1er septembre.

Pour rappel, le BHNS B4 reliera Capitaine Gèze à La Fourragère en moins de 30 minutes. L’inauguration officielle est prévue le 30 août.

 

TRION lance son essieu portique électrique EA2100N

TRION lance son essieu portique électrique EA2100N

L’industriel chinois TRION vient de lancer son essieu portique électrique EA2100N. Conçu en prenant en charge une configuration de véhicule à plancher surbaissé, il intègre deux moteurs synchrones à aimants permanents (PMSM) directement dans l’essieu.

Selon ses concepteurs, le TRION EA2100N élimine le besoin de transmissions centrales encombrantes, libère de l’espace intérieur, abaisse le centre de gravité et améliore la maniabilité des bus dans un trafic urbain dense.

Toujours selon TRION, ce nouvel essieu portique électrique présente les caractéristiques suivantes :

  • Un couple de sortie de 21 552 Nm pour une accélération fiable, même en conditions de conduite en accordéon.
  • Une puissance moteur de pointe de 2 × 160 kW, garantissant une énergie suffisante pour transporter des passagers et gravir des pentes raides.
  • Un indice de protection IP68, protégeant contre l’eau et la poussière pour un fonctionnement toute l’année.
  • Un système de différentiel électronique EDS éprouvé, garantissant des virages fluides et une stabilité optimale dans divers environnements de conduite.

Le TRION EA2100N est adapté aux bus urbains de 10,5 à 18 mètres, aux véhicules articulés et aux plateformes à deux étages. Il sera présenté à Busworld Europe en octobre prochain.

 

BUS2BUS 2026 : Appel à conférenciers

BUS2BUS 2026 : Appel à conférenciers

BUS2BUS ouvrira à nouveau ses portes à Berlin du 15 au 16 avril 2026. Les organisateurs de l’événement viennent d’ouvrir l’appel à conférenciers, avec une date limite de candidature fixée au 31 décembre 2025.

En 2026, le programme de l’étape sera axé sur les opportunités et les défis des nouvelles technologies énergétiques et de propulsion, le rôle de la mobilité en tant que service pour un avenir durable et les concepts de mobilité axée sur la demande en zones urbaines et rurales seront abordés.

Le potentiel de l’intelligence artificielle et de la mobilité autonome sera également à l’honneur, tout comme la question de la flexibilité et de la numérisation des services de mobilité qui façonneront la génération Z.

D’autres points d’attention porteront sur le tourisme durable, les stratégies pour influencer activement la transformation et le changement dans le secteur des bus, ainsi que l’importance sociale et politique des bus, ce dernier point étant abordé en coopération avec l’Association allemande des opérateurs de bus et d’autocars (bdo eV).

En 2024, plus de 120 intervenants internationaux avaient présenté leurs analyses lors de ces conférences.

 

 

FAIRTIQ annonce des projets en Slovaquie, au Royaume-Uni et en Norvège

FAIRTIQ annonce des projets en Slovaquie, au Royaume-Uni et en Norvège

FAIRTIQ, spécialiste suisse de la billetterie mobile au trajet (mobile pay-as-you-go, MPAYG), a présenté le 19 août trois projets pilotes lancés en Slovaquie, au Royaume-Uni et en Norvège.

En Slovaquie, et en partenariat avec ZSSK, l’opérateur ferroviaire national slovaque, FAIRTIQ lancera un projet pilote d’un an couvrant l’ensemble du réseau ferroviaire.

Au Royaume-Uni, en collaboration avec le Rail Delivery Group (RDG) et Northern Trains (et avec le soutien de TransPennine Express et d’Arriva CrossCountry), FAIRTIQ mènera un projet pilote de neuf mois sur la ligne ferroviaire Sheffield–Doncaster, dans le South Yorkshire.

En Norvège enfin, c’est en collaboration avec Brakar, l’autorité de transport public du comté de Buskerud, que sera introduit introduit un modèle de tarification mobile fondé sur la distance parcourue, une première dans le pays.

Le projet sera déployé sur toutes les lignes Brakar à Lier, Drammen et Øvre Eiker. Les passagers pourront embarquer d’un simple swipe via l’application FAIRTIQ. Les résultats permettront de définir la future stratégie tarifaire.