Pologne. Un autre lot de trolleybus Solaris pour Tychy

Pologne. Un autre lot de trolleybus Solaris pour Tychy

Tyskie Linie Trolejbusowe (TLT Tychy) vient de signer un contrat avec Solaris Bus & Coach pour la livraison de 18 trolleybus Trollino 12. 

Les nouveaux véhicules seront équipés d’une gamme de solutions innovantes visant à améliorer le confort et la sécurité des passagers, ainsi qu’à accroître l’efficacité du réseau de transports publics de la ville.

Tychy, avec Gdynia et Lublin, est l’une des trois villes de Pologne qui utilisent les trolleybus dans leur système de transports publics.

La flotte de l’opérateur de Tychy, TLT, comprend déjà plusieurs dizaines de trolleybus Solaris. Grâce au contrat signé en décembre 2024 entre TLT Tychy et Solaris Bus & Coach, la flotte de Tychy sera bientôt élargie de 18 véhicules Trollino supplémentaires de douze mètres, les livraisons devant être achevées début 2026. 

Les véhicules Trollino seront équipés de batteries de traction qui permettront de circuler également en dehors des caténaires et dans les zones sans caténaire. 

Les véhicules pourront être rechargés selon deux modes : en utilisant le réseau de trolleybus et à l’arrêt, via une prise de recharge enfichable. 

Depuis 2002, le constructeur a livré 30 trolleybus et 2 bus électriques à Tychy.
Grosse commande pour Iveco Bus en Allemagne

Grosse commande pour Iveco Bus en Allemagne

Le groupement d’achat allemand BusGruppe et Iveco Bus viennent de signer un accord-cadre de 5 ans portant sur la fourniture de jusqu’à 580 unités, dont 250 véhicules électriques et les infrastructures de recharge associées.

Il s’agit à ce jour du plus gros appel d’offres pour des véhicules électriques remporté en Allemagne par Iveco Bus. Les livraisons commenceront en 2025 et se poursuivront jusqu’en 2030.

L’accord-cadre porte sur jusqu’à 200 Crossway Low Entry Elec de 12 m, et 50 autobus articulés électriques E-Way. Les véhicules seront équipés de batteries NMC haute densité énergétique de 69,3 kWh, délivrant 180 Wh/kg pour optimiser l’équilibre entre la capacité de transport de passagers et l’énergie embarquée.

En complément des véhicules électriques, la commande inclut jusqu’à 150 autobus articulés hybrides Urbanway de 18 m et 180 Crossway Low Entry de 12 m.

Ces véhicules sont équipés moteur Cursor 9 de 360 ch. conforme à la norme Euro VI Step E, compatible avec les carburants renouvelables XTL (X-To-Liquid).

Spécialement adaptés aux exigences du groupement BusGruppe, les véhicules comprennent des options telles que des sièges « cantilever », la climatisation, la vidéosurveillance, le Wi-Fi, des dispositifs d’économie de carburant et des prises USB.

 

Solaris livre le premier bus électrique doté d’un passeport batterie

Solaris livre le premier bus électrique doté d’un passeport batterie

Le premier bus produit en série au monde avec un « passeport batterie » sera donc le modèle électrique Solaris Urbino 18, qui vient de rejoindre la flotte BVG à Berlin.

Le passeport batterie est un document numérique fournissant des informations détaillées sur l’origine et la composition de la batterie.

Solaris a donc livré le véhicule avec passeport batterie en anticipant de trois ans la réglementation européenne, qui exigera ce fameux passeport batterie dans tous les véhicules électriques à partir de 2027.

Le modèle livré à Berlin est équipé de batteries Solaris High Energy d’une capacité d’environ 700 kWh. Il s’agit du premier des 50 bus électriques articulés commandés par BVG Berlin fin 2023, la totalité de la commande devant être achevée d’ici 2025, et tous les véhicules de cette commande seront livrés avec des passeports de batterie.

Selon le nouveau Règlement (UE) 2023/1542 du Parlement européen et du Conseil du 12 juillet 2023 concernant les piles et les piles usagées, un passeport numérique pour piles sera exigé à partir du 18 février 2027 pour chaque pile, y compris celles composant les batteries électriques.

Les données requises comprennent des informations sur la composition chimique, la teneur en matières premières critiques, l’empreinte carbone et la part de matériaux renouvelables. Les informations sur la batterie des bus électriques Urbino 18 exploités par BVG Berlin sont disponibles en scannant le code QR collé sur le composant.

Le document vise à accroître la transparence tout au long du cycle de vie des batteries, depuis l’extraction et l’utilisation des matières premières jusqu’au recyclage.

Il permet en théorie le suivi des matières premières telles que le lithium, le cobalt et le nickel, « favorisant ainsi un approvisionnement responsable et éthique ».

 

 

Allemagne. Quand Kiepe alimente des bus électriques grâce au tramway

Allemagne. Quand Kiepe alimente des bus électriques grâce au tramway

Erfurter Verkehrsbetriebe AG (EVAG) a mis en service ce mois-ci le système de recharge tout-en-un k.Charger de Kiepe.

Il s’agit de la première station de recharge de série de Kiepe et de l’un des premiers systèmes de recharge en Allemagne à être alimenté par la ligne aérienne d’un tramway ou d’un trolleybus.

Selon ces promoteurs, l’alimentation électrique de la ligne aérienne offre aux entreprises de transport une plus grande flexibilité et des coûts d’installation réduits pour les systèmes de recharge des bus électriques.

Le k.Charger se trouve dans le dépôt de la Magdeburger Allee et est alimenté en électricité par la ligne aérienne de tramway existante. La station de charge dispose de deux sorties CCS pour charger deux bus électriques de 100 kW chacun. Pour une charge rapide, la totalité de la puissance disponible de 200 kW peut être transmise via une seule sortie CCS.

 

La Nouvelle-Aquitaine publie une étude sur les bénéfices des biocarburants

La Nouvelle-Aquitaine publie une étude sur les bénéfices des biocarburants

La région Nouvelle-Aquitaine cherche à améliorer les performances environnementales de sa flotte de cars en encourageant l’usage de carburants moins émetteurs de polluants.

C’est pourquoi elle a sollicité Atmo Nouvelle-Aquitaine pour quantifier les polluants émis dans l’atmosphère en fonction des différents carburants utilisés.

Les résultats présentés dans cette étude sont donc issus de nombreuses hypothèses de calculs et ne permettent pas d’affirmer une réduction de 95% d’émissions de CO2. Mais ces derniers permettent de confirmer ce qui est affirmé dans la littérature, c’est-à-dire une réduction des émissions de CO2 de plus 80% si le carburant B100 est utilisé à la place du B7.

L’utilisation de B100 à la place du B7 permettrait en effet d’observer 79% de réduction d’émissions de NOX et 40% de réduction de particules (PM10 et PM2,5) sur la flotte de cars.

Pour rappel le CO2 issu de la biomasse est considéré comme étant neutre vis-à-vis du climat. Ce CO2 est catégorisé comme une source renouvelable, le carbone émis peut être recapté, a contrario du CO2 dit « fossile » qui est bien réinjecté dans l’atmosphère et conduit à une augmentation des Gaz à Effet de Serre.

De même pour le HVO, les résultats démontrés dans cette étude confirment ce qui se trouve dans la littérature. En suivant les simulations effectuées, il serait possible d’atteindre environ 70% de réduction d’émissions de CO2. De plus le HVO ne contient pas de produits soufrés et d’HAP.

 

Autocar Expo 2024. Iveco Bus, sûr de sa stratégie

Autocar Expo 2024. Iveco Bus, sûr de sa stratégie

Premier constructeur sur le marché français des véhicules de transport collectif, Iveco Bus se révèle être un des piliers d’un événement comme le salon Autocar Expo. A l’heure de la clôture de ce dernier, le point de vue de la marque revêt donc une certaine importance. Rencontre avec Solène Grange, directrice générale d’Iveco.

 

Car & Bus News : Quel premier bilan tirez-vous de cette 8e édition d’Autocar Expo ?

Solène Grange : Ce fut pour nous une excellente édition puisque nous avons eu beaucoup de visiteurs sur notre stand, et beaucoup d’interrogations sur notre nouveauté, le Crossway Elec. Notre succès vient évidemment du fait que nous avons aujourd’hui la gamme la plus complète du marché. Nous continuons à penser que même si la réglementation nous impose certains choix spécifiques, la réalité du marché est parfois tout autre.

 

CBN : Comment votre marque gère-t-elle son choix de rester multi-énergies ?

SG : Il s’agit en effet d’un véritable challenge industriel. Au niveau de nos différentes unités de production, nous avons donc créé des zones dédiées, avec une base commune et des dérivations en fonction des énergies commandées. Dans cette logique, nous avons ainsi investi quelque 112 M€ dans nos différentes usines, même si la majeure partie de cet investissement concerne Annonay. Par ailleurs, pour répondre aux nouveaux besoins, nous avons lancé un grand plan de formation de nos personnels à l’électrification. Enfin, notre objectif étant toujours de répondre au mieux aux attentes de nos clients, nous avons ouvert un site en Turquie, ce qui nous permet aujourd’hui de nous prévaloir de délais de livraison de l’ordre de 8 à 10 mois. Un bon résultat dans le contexte actuel, et surtout par rapport à certains de nos concurrents.

 

CBN : Vous évoquez l’électrification des transports et la formation de vos personnels, mais qu’en est-il de vos clients ?

SG : En effet, beaucoup d’opérateurs ne maîtrisent pas forcément toutes les subtilités de ce changement d’énergie qu’est, par exemple l’électrification. Bien conscients de cette situation, nous avons développé de nouveaux services de conseils, notamment avec Chargepoint pour tous les services connectés.

 

CBN : Iveco Bus a présenté son deuxième autocar électrique lors de de cette édition d’Autocar Expo avec le Crossway Elec. Qu’en est-il aujourd’hui de la version LE que vous avez lancé l’an passé ?

SG : En Europe, la version low entry électrique de notre Crossway a déjà été livrée à plusieurs centaines d’exemplaires. Nous assistons donc à une montée en puissance de la production, même si nous refusons de nous fixer des objectifs contraignants. Nous préférons jouer la carte de l’adaptation aux attentes de notre clientèle.

 

CBN : En tant qu’industriel, comment percevez-vous le contexte économico-politique du moment ?

SG : Comme nos concurrents, et nos clients, nous avons surtout besoin de stabilité, économique certes, mais aussi et surtout réglementaire !