Québec. Lion Électrique abandonne la production de camions électriques

Québec. Lion Électrique abandonne la production de camions électriques

Lion Electrique, fabricant québécois d’autocars et de camions électriques s’est placé à l’abri de ses créanciers le 18 décembre dernier (pour une dette de 293 M$) et vient d’annoncer à Radio Canada qu’il comptait abandonner la production de camions électriques et se concentrer sur celle des véhicules scolaires.

Selon le plan révélé, Lion Électrique, subventionnée par Québec et Ottawa, qui détient 33% du marché nord-américain des autobus scolaires électriques et vend ses véhicules dans 28 États américains et 6 provinces canadiennes, viserait une production de 550 bus électriques par an. Une réduction par 5 de la production qui impliquerait un rapatriement de toute la fabrication au Québec.

Toujours selon Radio Canada, l’industriel, qui n’emploie plus que 160 personnes sur les 1300 initiales, disposerait en ce début d’année de 135 bus et camions en stock et de 50 bus en cours de fabrication.

Lion Electrique a jusqu’au 14 février prochain pour trouver un repreneur.

 

 

Circontrol présente ses nouvelles offres

Circontrol présente ses nouvelles offres

Circontrol, spécialisé dans la fabrication de solutions de recharge pour véhicules électriques (VE), notamment pour les flottes d’autobus électriques, vient de présenter son nouveau portfolio de services destiné à accompagner ses clients dans la gestion et l’optimisation de leurs infrastructures de recharge.

 

L’entreprise a ainsi développé plusieurs packs de services, accompagné d’un réseau de partenaires qualifiés et d’une politique de garantie sur-mesure adaptée aux besoins des exploitants de bornes de recharge VE.

 

Avec plus de 16 ans d’expérience dans le domaine et après avoir fabriqué sa première borne de recharge en 2008, Circontrol met maintenant à profit son expertise pour simplifier la gestion de la recharge VE.

 

L’entreprise a installé plus de 165 000 chargeurs dans le monde, dont plus de 5 000 stations de recharge rapide DC, et opère aujourd’hui dans plus de 60 pays.

 

Pour accompagner ses clients dans leur transition vers une mobilité durable, Circontrol vient de lancer trois packs de services, comprenant des prestations préventives, du monitorage à distance, un support technique à distance et sur site, ainsi que des programmes de stockage de pièces détachées et différents niveaux de formation.

 

Ces packs sont accompagnés d’une politique de garantie flexible, incluant la mise en service et des options d’extension de garantie pour répondre aux exigences spécifiques de chaque client.

 

Circontrol s’appuie pour ce faire sur un réseau d’experts qualifiés pour assurer un service de qualité à ses clients. Ce réseau, constitué de partenaires agréés et d’une équipe interne de professionnels expérimentés, garantit une intervention rapide et efficace.

 

L’objectif affichée est de fournir une assistance complète aux gestionnaires d’infrastructures de recharge, en leur offrant les outils et les connaissances nécessaires pour résoudre tout problème lié à la recharge de véhicules électriques.

 

MAN inaugure sa nouvelle usine de production de batteries à Nuremberg

MAN inaugure sa nouvelle usine de production de batteries à Nuremberg

Il aura juste fallu un an à MAN Truck & Bus pour passer de la pose de la première pierre à du nouveau bâtiment destiné à la production à grande échelle de batteries pour camions et bus entièrement électriques sur son site de Nuremberg.

À partir d’avril 2025, des batteries haute tension seront donc fabriquées industriellement à Nuremberg sur 17 000 m2, ce qui créera, à terme, près de 350 nouveaux emplois.

MAN deviendra ainsi « le premier constructeur de véhicules industriels à lancer sa propre production de batteries en série en Allemagne ». Le volume d’investissement pour le nouveau bâtiment, y compris ceux concernant la logistique, l’infrastructure, les bâtiments et les installations de production, s’élève à environ 100 M€.

Actuellement, les packs de batteries pour les véhicules 100% électriques de MAN sont déjà produits en petites séries sur le site de Nuremberg.

Avec le lancement de la production en grandes séries, la zone de production dédiée à la fabrication en petites séries des packs de batteries sera progressivement convertie au développement de la prochaine génération de batteries et au reconditionnement de ces dernières.

À partir d’avril 2025, les modules de cellules livrés seront insérés en couches dans une production en grandes séries. Ces couches de cellules seront empilées les unes sur les autres pour former le pack de batteries, puis mises à l’épreuve.

À partir de cette date, jusqu’à 50 000 batteries par an seront fabriquées dans une première phase de développement. En fonction de l’évolution du marché, cette capacité devrait être portée à 100 000 batteries haute tension d’ici 2030.

Lors de cette inauguration, MAN a tenu à rappeler que la Bavière finance également le développement et la recherche dans le domaine de la technologie des batteries, et ce à hauteur d’environ 30 M€.

Un investissement qui a notamment permis l’intégration de cellules de soudage laser innovantes. En substance, grâce à un puissant laser à disque de 8 kW, une optique guidée par robot et des capteurs ultra-fins, les différentes cellules de batterie sont reliées électriquement les unes aux autres avec la plus grande précision.

En collaboration avec l’Université technique (TU) de Munich, MAN étudie le développement ultérieur de cette technologie, qui sera utilisée pour une future génération de batteries.

 

Les RNTP 2025 à Orléans

Les RNTP 2025 à Orléans

Les Rencontres nationales du transport public (RNTP) se dérouleront du 4 au 6 novembre 2025 à Orléans, au parc des expositions CO’Met.

Selon ses organisateurs, le GART et l’UTPF, l’événement qui regroupe les acteurs du transport public et de la mobilité durable devrait réunir 8 000 participants.

Les RNTP 2025 s’articuleront d’abord autour du Congrès 2025, composé de plénières, d’ateliers, de conférences thématiques et de visites techniques.

Quelques 900 congressistes (élus, membres des collectivités territoriales, exploitants, industriels, entrepreneurs, institutionnels, chercheurs et journalistes) et près de 100 intervenants débattront des politiques et perspectives de la filière de la mobilité.

Parallèlement, le salon devrait regrouper 200 exposants issus de tous les métiers du transport public, ferroviaire, routier et des mobilités actives, qui présenteront leurs innovations en matière de déplacements urbains, interurbains, régionaux et nationaux.

 

Goodyear cède Dunlop

Goodyear cède Dunlop

La Goodyear Tires & Rubbers Company vient d’annoncer qu’elle vendait Dunlop à son concurrent japonais Sumitomo Rubber pour quelque 700 M$ en cash.

Le périmètre de l’accord concerne l’ensemble des marques déposées, des actifs intangibles et une partie de la propriété intellectuelle nécessaires à la commercialisation des pneus Dunlop.

En revanche, selon le contrat conclu entre les deux compagnies, Goodyear continuera à utiliser la marque Dunlop dans le cadre d’une licence qui lui sera octroyée par Sumitomo pour la distribution de pneus destinés aux camions.

L’accord stipule par ailleurs que Goodyear devra fournir Sumitomo en pneus Dunlop destinés à l’Europe dans le cadre d’un accord de transition d’une durée de cinq ans.

 

SLO. FlixBus mise toujours sur le prix

SLO. FlixBus mise toujours sur le prix

FlixBus vient d’annoncer avoir baissé ses tarifs de plus de 5% sur ses liaisons domestiques entre 2023 et 2024.

Selon l’opérateur, cette baisse des tarifs a pu être mise en place grâce à la baisse des coûts de production, notamment le coût des carburants, que FlixBus a répercuté sur ses tarifs « afin de réaffirmer son positionnement de moyen de transport abordable ».

FlixBus rappelle d’ailleurs que l’’Autorité de Régulation des Transports (ART) a souligné dans son rapport semestriel publié en août 2024 que le secteur des autocars longue distance a vu ses tarifs par passager pour 100 km diminuer d’environ 10% au cours des six premiers mois de l’année, avec un tarif moyen d’environ 6€ pour cette distance.

Cette baisse s’est maintenue au second semestre, permettant de réaffirmer que les autocars SLO demeurent le moyen le plus économique pour les voyages longue distance en France.

En parallèle de cette baisse des tarifs, l’ART pointait dans son bilan que l’offre SLO a progressé de 20% par rapport à la même période en 2019 et que le nombre de passagers sur les liaisons domestiques et internationales avait bondi de près de 30%, à plus de 8 millions au premier semestre 2024.