par Pierre Cossard | Déc 10, 2024 | Entreprise, Equipement, Les Infos
La CATP (Centrale d’Achat du Transport Public) vient de renouveler sa confiance en SEIPRA Score en lui attribuant, pour la deuxième fois consécutive, l’accord-cadre pour la fourniture de solution de vidéoprotection embarquée.
Ce nouvel accord-cadre propose une solution complète et évolutive qui inclut :
- La fourniture d’équipements embarqués
- Une solution logicielle performante
- L’installation, la dépose et la maintenance des équipements et logiciels fournis
En outre, cette offre s’adresse également aux bénéficiaires déjà équipés d’un système compatible avec celui de SEIPRA Score. Ils peuvent ainsi enrichir leur dispositif actuel en achetant des équipements, logiciels ou prestations de manière indépendante, sans obligation d’investir dans une solution globale.
Plusieurs milliers de véhicules ont été équipés de la solution de vidéoprotection de SEIPRA Score au cours des dernières années.
Cette nouvelle offre rejoint les solutions SEIPRA Score déjà référencées au catalogue de la CATP :
- Girouettes et annonceurs
- Information voyageurs embarquée
- Information voyageurs en gare routière ou pôle d’échanges, en partenariat avec BusInfo.
par Pierre Cossard | Déc 9, 2024 | Entreprise, Les Infos
Navya, en redressement judiciaire en février 2023, avait été cédée pour 1,4 M€ au duo franco-japonais Gaussin et Macnica. Malheureusement pour le pionnier de la navette autonome, le tribunal de commerce de Vesoul (Haute-Saône) a décidé le 29 novembre dernier, la mise en liquidation judiciaire de l’entreprise Gaussin.
Le constructeur de véhicules logistiques propres et intelligents basé à Héricourt, en Haute-Saône (35,7 M€ de chiffre d’affaires en 2023), cessera donc son activité, et ce malgré le rachat, en juin dernier de toutes les actions de Gaussin par son partenaire Macnica.
par Propose recueillis par Pierre Cossard | Déc 9, 2024 | Autocar, Entreprise, Les Infos
Les entreprises du transport routier de voyageurs sont au cœur du processus de transition énergétique de leur activité, qu’ils soient passifs, ou actifs. Certains opérateurs prennent les devants, à l’image des Transports Ginhoux. Rencontre avec Bruno Ginhoux, son PDG.

Bruno Ginhoux.
CBN : Votre entreprise est aujourd’hui très investie dans la transition énergétique, que signifie cette démarche qui est la vôtre ?
Bruno Ginhoux : Nous sommes une entreprise bientôt bicentenaire, ce qui nous permet de prendre un peu de recul face aux événements qui rythment la vie de notre secteur. Peut-être devrions-nous nous rappeler du passage de l’hippomobile au moteur à explosion, qui fut un véritable choc. D’un autre côté, ma génération a parfois mal vécu la « dieselisation » à outrance du parc roulant. Nous savons désormais que le recours à une seule énergie fut sans doute une erreur. Aujourd’hui, je crains que nous ne recommencions le même type d’erreur avec l’électrification. C’est le mix-énergétique qu’il faut favoriser, comme nous le montre d’ailleurs ce salon, où nous pouvons découvrir un panel d’énergies tout à fait intéressant avec les B100, XTL, HVO, diesel Euro Vie, ou encore le moteur bio-GNV d’Iveco, qui est un signe fort.
CBN : Comment ce mix-énergétique se traduit-il au sein de votre entreprise ?
BG : A ce jour notre entreprise est présente dans deux régions et sur cinq départements avec 400 véhicules dont 40 minibus. Bien sûr, le diesel est omniprésent dans notre parc, composé en majorité d’Iveco et de Daimler Buses, mais nous avons investi dans le bio GNV à travers trois stations privatives d’avitaillement et dans l’électrique, notamment sur des services que je qualifie de captifs, comme le transport de personnels sur certains site EDF par exemple.
CBN : Transports Ginhoux joue aussi la carte de l’hydrogène, expliquez-nous la démarche qui est la vôtre ?
BG : Nous sommes convaincus que l’hydrogène fera indéniablement parti du futur mix-énergétique car cette énergie semble actuellement la seule alternative au diesel capable de nous donner une autonomie importante lorsque le service l’exige. Nous avons par ailleurs la chance d’être installés dans une région qui mise sur le développement de l’hydrogène, notamment à travers le projet O Emission Valley, à travers lequel Aura a répondu à un appel à projets pour implanter sur son territoire un maillage de stations H2. Ce fut aussi pour nous l’occasion de rencontrer GCK et Hympulsion, avec lesquels nous avons pu comprendre qu’il fallait un minimum de cinq véhicules H2 pour mettre en œuvre une station d’avitaillement. Dans cette logique, et parce que nous avons aussi obtenu le soutien de l’Ademe qui finance jusqu’à 30% du rétrofit d’un véhicule à l’hydrogène. Finalement, nous avons signé pour 10 véhicules rétrofités en hydrogène par GCK, tandis qu’Hympulsion installera deux stations d’avitaillement non loin de nos entreprises.
CBN : Quels sont vos prochains projets ?
BG : Nous allons d’abord consolider notre mix énergétique, mais nous serons surtout vigilants sur le transport longue distance et sur l’accès aux grandes agglomérations touristiques. Nos clients tiennent toujours à visiter les grandes capitales et de nombreux sites touristiques en autocar, il nous faudra répondre à cette demande.
par Propos recueillis par Pierre Cossard | Déc 8, 2024 | Autobus, Autocar, Entreprise, Les Infos
Premier constructeur sur le marché français des véhicules de transport collectif, Iveco Bus se révèle être un des piliers d’un événement comme le salon Autocar Expo. A l’heure de la clôture de ce dernier, le point de vue de la marque revêt donc une certaine importance. Rencontre avec Solène Grange, directrice générale d’Iveco.
Car & Bus News : Quel premier bilan tirez-vous de cette 8e édition d’Autocar Expo ?
Solène Grange : Ce fut pour nous une excellente édition puisque nous avons eu beaucoup de visiteurs sur notre stand, et beaucoup d’interrogations sur notre nouveauté, le Crossway Elec. Notre succès vient évidemment du fait que nous avons aujourd’hui la gamme la plus complète du marché. Nous continuons à penser que même si la réglementation nous impose certains choix spécifiques, la réalité du marché est parfois tout autre.
CBN : Comment votre marque gère-t-elle son choix de rester multi-énergies ?
SG : Il s’agit en effet d’un véritable challenge industriel. Au niveau de nos différentes unités de production, nous avons donc créé des zones dédiées, avec une base commune et des dérivations en fonction des énergies commandées. Dans cette logique, nous avons ainsi investi quelque 112 M€ dans nos différentes usines, même si la majeure partie de cet investissement concerne Annonay. Par ailleurs, pour répondre aux nouveaux besoins, nous avons lancé un grand plan de formation de nos personnels à l’électrification. Enfin, notre objectif étant toujours de répondre au mieux aux attentes de nos clients, nous avons ouvert un site en Turquie, ce qui nous permet aujourd’hui de nous prévaloir de délais de livraison de l’ordre de 8 à 10 mois. Un bon résultat dans le contexte actuel, et surtout par rapport à certains de nos concurrents.
CBN : Vous évoquez l’électrification des transports et la formation de vos personnels, mais qu’en est-il de vos clients ?
SG : En effet, beaucoup d’opérateurs ne maîtrisent pas forcément toutes les subtilités de ce changement d’énergie qu’est, par exemple l’électrification. Bien conscients de cette situation, nous avons développé de nouveaux services de conseils, notamment avec Chargepoint pour tous les services connectés.
CBN : Iveco Bus a présenté son deuxième autocar électrique lors de de cette édition d’Autocar Expo avec le Crossway Elec. Qu’en est-il aujourd’hui de la version LE que vous avez lancé l’an passé ?
SG : En Europe, la version low entry électrique de notre Crossway a déjà été livrée à plusieurs centaines d’exemplaires. Nous assistons donc à une montée en puissance de la production, même si nous refusons de nous fixer des objectifs contraignants. Nous préférons jouer la carte de l’adaptation aux attentes de notre clientèle.
CBN : En tant qu’industriel, comment percevez-vous le contexte économico-politique du moment ?
SG : Comme nos concurrents, et nos clients, nous avons surtout besoin de stabilité, économique certes, mais aussi et surtout réglementaire !
par Pierre Cossard | Déc 8, 2024 | Autocar, Entreprise, Equipement, Les Infos
Dans l’univers du rétrofit d’autocars, la société Retroflleet, filiale du groupe CBM*, est aujourd’hui représentative d’un certain modèle de réussite. Non content d’avoir obtenue la labellisation « Origine France Garantie », Retrofleet peut désormais se prévaloir d’avoir été sélectionnée par l’UGAP.
Concrètement, la société a d’abord développé deux kits de conversion pour l’autocar Iveco Bus Crossway, qu’il soit équipé initialement d’un moteur Tector ou Cursor. Selon Audrey Fauvy, Responsable Developpement commercial Marketing et SAV de Retrofleet, un troisième kit est en cours de réalisation pour le modèle Intouro de chez Daimler Bus, et l’industriel « dispose d’une capacité de production de 3 à 5 kits par semaine ».

Audrey Fauvy, Responsable Developpement commercial Marketing et SAV de Retrofleet.
Plutôt que de développer un outil industriel centralisé, Retrofleet s’appuie sur un réseau d’installateurs, notamment avec les établissements Besset (à Lyon, Goussainville et Nantes), l’établissement Bacqueyrisses en Nouvelle Aquitaine, et désormais sur Transarc. L’autocar sélectionné par un opérateur pour suivre ce processus devrait être immobilisé pendant trois semaines avant de revenir sur la route.
Toujours selon Audrey Fauvy, « à la fin de l’année, 50 véhicules rétrofités sur un de nos sites de transformation circuleront sur les routes de France. Ils devraient être une centaine au printemps prochain, et nous tablons sur 200 autocars rétrofités l’an prochain ».
La responsable rappelle aussi que l’utilisation du chargeur AC 22 pour les autocars estampillés Retrofleet apporte une vraie souplesse d’exploitation et s’avère plus économique que certains autres modèles. Elle rappelle aussi au passage que l’utilisation de nombreux composants d’origine, identiques à ceux des modèles « thermiques », facilite à la fois le processus de rétrofit, mais aussi l’exploitation…
*CBM est une entreprise française de fabrication de pièces détachées automobiles. Créée en 1976 par le Groupe Verney, sous le nom de Cars & Bus Le Mans, l’entreprise produisait des autobus et des autocars jusqu’en 1986. Elle sera ensuite dénommée Cars & Bus Maintenance et enfin Cars, Bus et Matériels ferroviaires urbains.
par Pierre Cossard | Déc 7, 2024 | Autobus, Entreprise, Les Infos, Réseau
Alexander Dennis, filiale de NFI Group Inc., vient d’annoncer que son Enviro400EV de nouvelle génération fera l’objet d’essais sur le réseau Tower Transit à Jersey, à travers l’opérateur LibertyBus.
LibertyBus exploite actuellement onze véhicules à deux étages, dont six sont des modèles diesel Alexander Dennis Enviro400.
Tower Transit a récemment conservé le contrat d’exploitation du réseau de bus de Jersey pour le compte du gouvernement de l’île jusqu’en 2035.
L’accord comprend un investissement continu dans le remplacement de la flotte, notamment dans des véhicules zéro émission.
Le nouvel Enviro400EV est un bus à impériale électrique à batteries polyvalent qui possède une capacité de 73 passagers assis. Son système d'entraînement et sa batterie de 472 kWh offrent une puissance et une autonomie adéquate pour les services envisagés.