par Pierre Cossard | Juin 2, 2024 | Autobus, Entreprise, Les Infos
Le site touristique de Terhills devient le premier et le seul site belge à disposer d’un système de transport entièrement autonome.
Après une phase pilote réussie d’un an, sa flotte existante de navettes autonomes EasyMiles vient de passer à 5 véhicules entièrement autonomes, sans aucun opérateur à bord, sous supervision à distance.
À la différence de la phase pilote (qui a été menée en collaboration avec Flanders Make et De Lijn), l’exploitation des navettes n’est pas subventionnée, mais financée par LRM, Terhills et les partenaires du site : Terhills Hotel, Terhills Cablepark, Terhills Resort by Centerparcs et Elaisa Wellness. Cela permet de maintenir la gratuité des navettes pour les visiteurs.
Aux heures de pointe, les navettes transporteront plus de 200 passagers par heure. Cette initiative de transport a débuté en 2022 en tant que projet pilote avec le soutien du FEDER et des départements flamands de la Mobilité et des Travaux publics, et de l’Économie.
Chaque année, environ 1 million de visiteurs et de vacanciers se rendent sur le site touristique de Terhills à Dilsen-Stokkem et Maasmechelen. Le site couvre 356 hectares et abrite de nombreuses attractions, dont Terhills Resort, Terhills Hotel, Terhills Cable Park, Bistro Bureau Bouveau, Elaisa Wellness et la porte d’entrée principale du Parc National.
par Pierre Cossard | Juin 2, 2024 | Entreprise, Les Infos, Réseau
A l’occasion de son assemblée générale annuelle, qui s’est tenue le 31 mai dernier, AGIR Transport a réélu Catherine Pila, présidente de la Régie des Transports Métropolitains (RTM) et vice-présidente de la Métropole d’Aix-Marseille Provence Métropole, à la présidence de l’association.
L’assemblée générale a également été l’occasion de dresser un bilan de l’année écoulée pour l’association AGIR Transport qui poursuit sa dynamique auprès des entreprises indépendantes et des collectivités avec 42 nouveaux adhérents pour atteindre un total de 529 adhérents.
A ce jour, AGIR rassemble : 84 entreprises, 443 collectivités dont 19 régions, 62 départements et 364 autorités organisatrices de la mobilité.
Parmi les exploitants indépendants, après la SPL TAM de Montpellier, c’est la SPL CTS, Compagnie des Transports Strasbourgeois qui vient d’adhérer à AGIR. Elles rejoignent les grands réseaux en gestion directe déjà membres comme ceux de Marseille, Toulouse, Nice, Clermont-Ferrand et Lausanne.
Au cours de l’année passée, AGIR a par ailleurs conduit de nouveaux projets dans ses différents domaines d’interventions :
AGIR Formation a organisé 150 rendez-vous pour former plus de 6000 professionnels de la mobilité, créé un nouveau rendez-vous d’échanges entre les adhérents ultra-marins – « le Rendez-vous des Mobilités des Outre-mer » .
Ebfin, la Centrale d’Achat du Transport Public (CATP) poursuit également son développement en proposant de nouvelles fournitures comme le catalogue logiciels multi-éditeurs et développe son offre de prestations intellectuelles avec de nouvelles AMO comme covoiturage, stationnement, billettique et Maas, etc.
par Pierre Cossard | Mai 29, 2024 | Autobus, Entreprise, Equipement, Les Infos
Kuba a été sélectionné par Dakar Mobilité pour fournir un système de billettique pour le tout nouveau réseau de bus à haut niveau de service (BHNS) de Dakar.
La technologie de Kuba a été déployée pour offrir aux usagers un accès rapide et simple au BRT tout en acquittant leur droit au transport, améliorant l’accessibilité entre Guédiawaye et le centre-ville.
Kuba est partenaire de Dakar Mobilité depuis sa sélection en 2023, son équipe a fourni un support intensif pour répondre aux besoins de l’opérateur et de ses passagers. La solution de check-in, check-out permet ainsi un accès simple aux BRT sur les 23 stations.
Pour entrer sur une plateforme et monter dans un véhicule, les passagers doivent simplement scanner leurs titres de transport sur un valideur Kuba. La même procédure est appliquée pour la sortie.
par Pierre Cossard | Mai 29, 2024 | Autobus, Autocar, Entreprise, Equipement, Les Infos
Plusieurs organisations patronales et différents acteurs industriels, spécialistes du GNV, viennent de publier une tribune en soutien de la filière « gaz » dans les transports, visiblement oubliée par l’Union européenne, qui ne semble accorder foi qu’à l’électrique et à l’hydrogène dans sa volonté de décarboner le Vieux continent.
« Nous avons investi dans les solutions BioGNV/GNV pour décarboner la mobilité lourde. Il faut continuer !
Le 10 avril dernier, le Parlement européen a adopté l’accord de révision du règlement sur les émissions de CO2 des véhicules lourds. Si l’Europe semble avoir tranché en faveur de l’électricité et de l’hydrogène, le pragmatisme finira par nous donner raison.
Pour les poids lourds et les autocars neufs, le calendrier fixé par le nouveau règlement impose une diminution de 15% des émissions de CO2 à l’échappement dès 2025, de 45 % en 2030, puis de 65% et 90% en 2035 et 2040. Pour les autobus, il faudra atteindre – 90% entre 2030 et 2034 avant de passer à 100% de véhicules zéro émission à partir de 2035.
En confirmant le choix de mesurer ces émissions à l’échappement et non sur l’ensemble du cycle de vie des véhicules (ACV), le nouveau cadre semble exclure, à terme, les solutions biogaz et les biocarburants liquides.
Pourtant, aussi contraignante et radicale soit-elle, la trajectoire proposée devra tôt ou tard se frotter à la réalité.
La stratégie d’électrification des véhicules légers en a d’ailleurs récemment fait les frais, la Cour des comptes européenne venant d’épingler le retard constaté, la dépendance aux importations et l’absence d’une vision à long terme pour les carburants alternatifs.
Des aménagements futurs en faveur du BioGNV
Les instances européennes le savent, le texte nécessitera sans doute des aménagements. En prévoyant des études d’ici 2025 et des clauses de revoyure fin 2027, le règlement laisse donc la porte entrouverte aux biocarburants et au biogaz.
Deux études doivent ainsi permettre, l’une, d’évaluer l’intérêt d’encourager leur utilisation, et l’autre, de considérer l’homologation de véhicules lourds fonctionnant exclusivement avec des carburants neutres en CO2 dont le BioGNV.
Quant aux clauses de revoyure, elles évalueront l’efficacité du règlement et son impact dans la trajectoire pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
Ce sera l’occasion de faire valoir le facteur de correction du carbone, une méthode qui intègre la part effective de biocarburants dans une énergie et permet de corriger en conséquence le calcul des émissions de CO2 des véhicules concernés. L’occasion aussi de dresser un état des lieux des contraintes propres aux collectivités ayant déjà massivement investi dans le biométhane pour accélérer leur décarbonation.
Avec les atouts du BioGNV, le pragmatisme reste de rigueur.
Derrière une apparente ambition, la nouvelle feuille de route européenne va pourtant à l’encontre d’une décarbonation pragmatique de la route. Il est plus que jamais urgent
d’accélérer cette décarbonation en profitant des technologies disponibles et compétitives qui peuvent avoir un impact positif immédiat pour la planète et la santé des citoyens.
Pour la santé de notre économie aussi.
Au-delà des coûts associés à la transformation des flottes de véhicules lourds pour passer à l’électrique ou à l’hydrogène, l’échéancier retenu risque même de s’avérer contre-productif, faute de tenir compte des réalités de terrain comme l’accès à l’énergie décarbonée, le financement ou les contraintes d’usage.
Continuer à investir dans le BioGNV, c’est faire le choix d’une solution classée Crit’air 1, qui réduit également de 80% les émissions de CO2 par rapport au diesel (norme Euro VI).
Et c’est soutenir une énergie renouvelable, produite au cœur des territoires, qui favorise la souveraineté énergétique française.
Mais ça, nous l’avions déjà compris. »

Les signataires de la tribune.
par Pierre Cossard | Mai 29, 2024 | Entreprise, Equipement, Les Infos, Réseau
Le « rendez-vous européen de la mobilité décarbonée », Drive to Zero, qui s’est tenu les 28 et 29 mai à l’hippodrome de Longchamps, vise à permettre aux acteurs privés et publics de trouver des informations et des solutions pour répondre aux challenges du déploiement de la mobilité décarbonée. Selon les organisateurs, il aurait cette année accueilli 141 exposants et quelque 4000 visiteurs au long des deux journées.
Drive to Zero organise aussi la distribution de Prix de l’innovation dans 7 catégories, 200 dossiers auraient été enregistrés.
Dans la catégorie Transport collectif de personnes et transit, a été récompensée LEKO Mobile (Transdev) qui permet de faire des bus d’un territoire des outils de mesure de la biodiversité en les équipant de capteurs bioacoustiques.
Dans la catégorie Infrastructures & Aménagements, c’est le Projet InspiRe (porté par le Syndicat mixte des transports en commun- Agglomération Clermontoise). Un aménagement urbain et de mobilité, qui consiste à profiter de l’aménagement de 2 lignes de tram-bus pour rééquilibrer l’espace public au profit des transports collectifs, du vélo et de la marche à pied, au détriment de la voiture individuelle
par Pierre Cossard | Mai 29, 2024 | Entreprise, Equipement, Les Infos
Allison Ventures, la branche de capital-risque d’Allison Transmission, vient d’annoncer son engagement à investir 10 M$ dans EnerTech Capital, une société de capital-risque axée sur le développement de technologies et de modèles commerciaux émergents dans le domaine de la mobilité.
Grâce au réseau d’EnerTech, Allison Ventures estime qu’il aura l’opportunité de collaborer avec des entreprises qui s’engagent à développer de nouvelles technologies et de nouveaux modèles commerciaux pour améliorer les secteurs convergents de la technologie, de l’énergie, des services publics et des transports.
Cela comprendra l’accès à des informations sur les tendances en matière de mobilité, des études de marché, des opportunités de développement commercial et des données pour améliorer davantage Allison.