Egypte. MCV commande des modules de piles à combustible Ballard

Egypte. MCV commande des modules de piles à combustible Ballard

Ballard Power Systems vient de signer un contrat de fourniture avec le constructeur de bus égyptien Manufacturing Commercial Vehicles (MCV) pour 50 modules de piles à combustible FCmove-HD+ à livrer en 2025 et 2026.

L’accord de fourniture porte sur 50 moteurs FCmove-HD+, qui devraient être livrés entre 2025 et 2026, sachnat qu’une première commande de 35 unités avait été passée en 2023.

Rappelons que MCV est connu en Europe pour sa coopération avec Volvo et dans le secteur zéro émission pour le bus urbain électrique C127 EV.

 

Daimler Buses teste son eIntouro en Finlande

Daimler Buses teste son eIntouro en Finlande

Daimler Buses a procédé à des essais hivernaux à Rovaniemi, en Finlande, sur deux véhicules Mercedes-Benz eIntouro de pré-production.

 

Pour rappel, tous les nouveaux types de bus de Daimler Buses sont soumis à une routine de tests approfondis avant le début de la production en série, qui comprend des tests de sécurité et des tests de charge ainsi que des tests de conduite sous une chaleur et un froid extrême.

 

Le nouvel eIntouro a ainsi été soumis à des conditions climatiques extrêmes telles que des chaussées enneigées et verglacées, des vents violents et des températures allant jusqu’à moins 30 degrés.

 

Les ingénieurs ont donc examiné de près toutes les fonctions et systèmes des deux eIntouro dans la pratique. Par exemple, la coordination de la commande d’entraînement et du module d’entraînement central, tout comme la coordination des changements de vitesse de la transmission à trois vitesses intégrée dans le module d’entraînement central et l’optimisation de la gestion des freins, dans laquelle la récupération du moteur électrique joue un rôle décisif.

 

Dans le même temps, les ingénieurs d’essai de Daimler Buses ont parcouru avec l’eIntouro l’itinéraire de 3 000 kilomètres de Neu-Ulm à la Finlande et retour, en utilisant uniquement les infrastructures de recharge accessibles au public.

 

A Rovaniemi, les experts ont porté une attention particulière au comportement des batteries et de la transmission électrique de l’eIntouro dans des conditions météorologiques défavorables. Ils ont vérifié, entre autres, les caractéristiques de démarrage à froid, la capacité de charge du système haute tension à des températures extrêmement basses ainsi que la protection contre le froid des composants d’entraînement, des logiciels et des interfaces. En outre, les systèmes de gestion thermique et énergétique ont été testés de manière intensive.

 

Forsee Power équipera les trolleybus Bozankaya

Forsee Power équipera les trolleybus Bozankaya

Forsee Power vient d’annoncer que le constructeur turc Bozankaya a choisi le système de batterie haute puissance FORSEE PULSE 15 pour équiper les trolleybus de Prague, dont il a remporté récemment le marché, à travers un appel d’offres.

Forsee Power équipera désormais toute la gamme de trolleybus nouvelle génération de Bozankaya, disponible en 3 longueurs : 12, 18 et 24 mètres.

Le constructeur turc a sélectionné deux technologies de Forsee Power pour alimenter ses bus électriques équipés de pantographes : FORSEE ZEN PLUS pour la recharge d’opportunité, et FORSEE PULSE 15 pour la recharge rapide aux arrêts de bus.

Les packs batteries Forsee Power seront fabriqués à Chasseneuil-du-Poitou en France. Le groupe exploite également des usines en Amérique du Nord et en Asie pour répondre à la demande mondiale.

 

Siemens et Mennekes s’associent

Siemens et Mennekes s’associent

Siemens Smart Infrastructure et Mennekes viennet d’annoncer leur association pour simplifier et améliorer la planification de la distribution d’énergie pour l’infrastructure de recharge de mobilité électrique.

 

Dans le cadre de cette collaboration, Mennekes est ainsi le premier partenaire à rejoindre l'écosystème logiciel Simaris, permettant aux planificateurs électriques d'accéder au portefeuille d'eMobilité industrielle de Mennekes.

Les outils de planification Simaris aident les planificateurs électriques à dimensionner la distribution d’énergie électrique et à déterminer les appareils requis tels que les tableaux de distribution. L’objectif étant de rendre la planification de l’infrastructure de recharge électronique avec les bornes de recharge Mennekes « efficace et transparente ».

 

Les outils Simaris permettent la conception automatique de tous les composants et systèmes de l’infrastructure de recharge électronique, en tenant automatiquement compte des normes pertinentes.

 

L’outil crée des documents de planification et des spécifications faciles à utiliser pour les appels d’offres, y compris la budgétisation, et fournit des données de modélisation des informations du bâtiment (BIM) pour un échange de données fluide, afin que la planification de l’infrastructure de recharge puisse être envisagée dès le début du jumeau numérique.

 

Lhyfe signe un contrat d’approvisionnement en hydrogène vert avec INOCEL

Lhyfe signe un contrat d’approvisionnement en hydrogène vert avec INOCEL

Lhyfe vient d’annoncer la signature d’un contrat majeur avec INOCEL. Il porte sur la fourniture d’hydrogène vert (jusqu’à 140 tonnes) sur une période de quatre ans pour alimenter les bancs d’essai des piles à combustible forte puissance fabriquées par INOCEL. 

A compter de 2025, Lhyfe assure l’approvisionnement en hydrogène vert des usines d’INOCEL situées à Belfort (région Bourgogne-Franche-Comté) et à Saint-Égrève (région Auvergne-Rhône-Alpes).

Cet hydrogène vert alimentera les bancs d’essai des piles à combustible d’INOCEL, les plus puissantes au monde sur le marché (300 kW). Ces piles à combustible, avec une efficience énergétique de 60%, offrent un coût d’utilisation compétitif face au diesel. 

En s’appuyant sur l’hydrogène vert, les deux entreprises entendent promouvoir des solutions énergétiques durables et accélérer la décarbonation de secteurs industriels critiques, notamment les applications stationnaires et la mobilité.

 

La filière des biocarburants à la croisée des chemins ?

La filière des biocarburants à la croisée des chemins ?

Xerfi vient de publier une étude intitulée « Le marché des biocarburants et des e-fuels – Cartographie des acteurs, perspectives du marché et défis de la filière française à l’horizon 2035 ». Une étude qui pointe du doigt les limites à venir de cette filière.

Selon cette étude, la France, qui consomme chaque année plus de cinq milliards de litres de biocarburants (bioéthanol, biodiesels et biokérosène), en produit environ 2,4 milliards.

Ce marché est toutefois tiraillé entre deux tendances. D’un côté, l’électrification croissante du parc automobile pénalisera la demande en biocarburants classiques.

De l’autre, la décarbonation du transport lourd (bus, camions, avions, navires) tirera la demande en biocarburants avancés (B100, HVO, biokérosène). Contraint par la réglementation, le marché de l’aviation civile devrait par ailleurs ddevenir le principal débouché des carburants de synthèse (e-carburants ou e-fuels).

Outre la concurrence étrangère, le principal obstacle au développement de la filière française des carburants alternatifs est la tension sur les ressources. Dans ce contexte, la production et la consommation de bioéthanol devraient plafonner en France d’ici 2027, selon les experts de Xerfi. A l’inverse, le B100, le diesel renouvelable et le biokérosène devraient avoir le vent en poupe.

La production de biocarburants classiques souffrirait de rendements agricoles qui plafonnent, voire déclinent. Quant aux réserves de biomasse non alimentaire mobilisables pour les biocarburants avancés, elles sont limitées. « Sans oublier qu’à court et moyen termes, l’approvisionnement en hydrogène bas carbone et CO2 capté pour les projets de e-carburants pourraient poser problème ». Malgré la multiplication des annonces de projets dans les e-fuels, les décisions fermes d’investissements (plusieurs centaines de millions d’euros par site) se font attendre. Les prix du e-kérosène resteront donc supérieurs à ceux du kérosène classique.

Avec un premier seuil minimum de e-SAF en 2030 et compte tenu des délais de construction, une vision plus claire du marché se dessinera donc dans les deux ans. « Car pour l’heure, le paysage concurrentiel de la future production de carburants de synthèse reste très incertain », conclut Xerfi.