par Pierre Cossard | Mar 4, 2025 | Entreprise, Equipement, Les Infos
Siemens Smart Infrastructure et Mennekes viennet d’annoncer leur association pour simplifier et améliorer la planification de la distribution d’énergie pour l’infrastructure de recharge de mobilité électrique.
Dans le cadre de cette collaboration, Mennekes est ainsi le premier partenaire à rejoindre l'écosystème logiciel Simaris, permettant aux planificateurs électriques d'accéder au portefeuille d'eMobilité industrielle de Mennekes.
Les outils de planification Simaris aident les planificateurs électriques à dimensionner la distribution d’énergie électrique et à déterminer les appareils requis tels que les tableaux de distribution. L’objectif étant de rendre la planification de l’infrastructure de recharge électronique avec les bornes de recharge Mennekes « efficace et transparente ».
Les outils Simaris permettent la conception automatique de tous les composants et systèmes de l’infrastructure de recharge électronique, en tenant automatiquement compte des normes pertinentes.
L’outil crée des documents de planification et des spécifications faciles à utiliser pour les appels d’offres, y compris la budgétisation, et fournit des données de modélisation des informations du bâtiment (BIM) pour un échange de données fluide, afin que la planification de l’infrastructure de recharge puisse être envisagée dès le début du jumeau numérique.
par Pierre Cossard | Mar 4, 2025 | Entreprise, Equipement, Les Infos
Lhyfe vient d’annoncer la signature d’un contrat majeur avec INOCEL. Il porte sur la fourniture d’hydrogène vert (jusqu’à 140 tonnes) sur une période de quatre ans pour alimenter les bancs d’essai des piles à combustible forte puissance fabriquées par INOCEL.
A compter de 2025, Lhyfe assure l’approvisionnement en hydrogène vert des usines d’INOCEL situées à Belfort (région Bourgogne-Franche-Comté) et à Saint-Égrève (région Auvergne-Rhône-Alpes).
Cet hydrogène vert alimentera les bancs d’essai des piles à combustible d’INOCEL, les plus puissantes au monde sur le marché (300 kW). Ces piles à combustible, avec une efficience énergétique de 60%, offrent un coût d’utilisation compétitif face au diesel.
En s’appuyant sur l’hydrogène vert, les deux entreprises entendent promouvoir des solutions énergétiques durables et accélérer la décarbonation de secteurs industriels critiques, notamment les applications stationnaires et la mobilité.
par Pierre Cossard | Mar 3, 2025 | Les Infos, Réseau
Partout en Europe, le sujet des Zone à Faible Emission (ZFE) ne cesse d’alimenter les polémiques, et de cristalliser les mécontentements des automobilistes, qui n’ont bien souvent pas les moyens d’acquérir les nouveaux véhicules qu’on veut leur imposer, et d’un certain nombre de professionnels, qui sont dans une situation similaire.
Si, en France, notre Premier ministre s’est dit prêt à réfléchir à ce sujet, outre-Rhin, certains élus locaux ont fait le choix d’écouter leurs concitoyens. A ce jour, les villes de Hanovre, Mannheim, Mühlheim, Heidenheim an der Brenz, Heilbronn, Herrenberg, Leonberg, Reutlingen, Tubingue, Neu-Ulm et Ulm ont supprimé leurs ZFE.
Pour l’instant, il ne reste donc plus en Allemagne que 37 ZFE, pendant que la France s’arcboute toujours plus ou moins sur l’idée que toutes les métropoles de plus de 150 000 habitants devront avoir créé la leur dans le courant de cette année…
Comme il n’était évidemment pas question de reconnaitre que le concept même de ZFE n’était peut-être pas une si bonne idée, l’Allemagne a expliqué que le pays avait vécu une amélioration considérable de la qualité de l’air ces dernières années.
Une chute des niveaux de dioxyde d’azote et de particules fines aurait même été constatée dans les villes concernées entre 1995 et 2021, avec des taux désormais inférieurs aux seuils européens.
Dernier point amusant, neuf des villes ayant décidé de supprimer leurs ZFE sont situées dans le Bade-Wurtemberg, un Land frontalier de la France.
Il fut un temps où le nuage de Tchernobyl s’arrêtait à la frontière, cette fois ce sont le dioxyde d’azote et les particules fines qui restent dans l’Hexagone…
par Pierre Cossard | Mar 3, 2025 | Autobus, Autocar, Entreprise, Les Infos
Faire et défaire… Ursula Van der Leyen, présidente de la Commission européenne, a annoncé le 3 mars un assouplissement des exigences liées à la norme CAFE 2025.
Face à la levée de boucliers des constructeurs automobiles européens, elle a finalement annoncé la mise en place d’un mécanisme de flexibilité visant à éviter aux constructeurs automobiles en retard sur leurs objectifs de réduction des émissions de CO2 de devoir payer des amendes dès cette année.
La proposition, qui doit être présentée avant la fin mars, devrait permettre d’étendre le calcul des émissions sur trois ans, de 2025 à 2027, plutôt que sur une seule année.
Pour rappel, la norme CAFE obligeait les constructeurs à commercialiser un véhicule électrique sur quatre, sous peine d’amendes calculée par gramme de CO2 dépassé. Une projection donnait 15 Mds€ d’amende de dépassement pour la seule année 2025.
par Jérémie Anne | Mar 3, 2025 | Autobus, Entreprise, Les Infos, Réseau
Le plan Bus 2025 de la RATP pour Ile-de-France-Mobilités progresse à un rythme soutenu, avec la récente mise en service du 1000e bus électrique du parc, opéré sur la ligne 52. Au global, le groupe RATP opère près de 1140 bus électriques. Dans le cadre de ce plan, la technologie de Smart Charging dynamique vient d’être adoptée par la RATP.
Cette solution de recharge intelligente « vise à optimiser en temps réel la recharge des bus en fonction des besoins de l’exploitation et des évolutions intra-journalières du prix du marché de l’électricité ».
400 bus utilisent déjà cette technologie, au sein des centres-bus Corentin (juin 2022), Lilas (juin 2023) et Malakoff (novembre 2024). Les premiers résultats sont « très encourageants », vante la RATP, avec 10% d’économie sur le coût global de la recharge, 48 tonnes de CO2 évitées chaque année par centre bus et 4 GWhs de consommation annuelle d’électricité d’un centre bus transférés vers des énergies renouvelables. Aucun impact sur l’exploitation et les voyageurs n’est à relever, se félicite la RATP.
Ce dispositif étant « un succès », le système est étendu à quatre nouveaux centres-bus en 2025. Pour ce faire, un nouveau contrat a été signé en Novembre 2024 avec DREEV, filiale d’EDF SA. Cela représentera à terme plus de 700 bus concernés par cette technologie. Un déploiement en France et à l’international (via RATP Dev), est à l’étude.
par Jérémie Anne | Mar 3, 2025 | Entreprise, Les Infos, Réseau
RATP Dev, filiale du groupe RATP, a présenté son « Rapport sur les tendances de la mobilité : une boussole pour 2030 ». Ce rapport met en lumière et analyse « huit mégatendances qui auront un impact sur la mobilité d’ici 2030 », explique RATP Dev.
L’ambition recherché par cette publication est « d’appeler les décideurs et l’ensemble du secteur à l’action pour qu’ils se réunissent et s’attaquent aux problèmes complexes qui se posent. Ce rapport sert de guide pratique, offrant aux responsables de la mobilité les informations dont ils ont besoin pour relever collectivement ces défis », détaille RATP Dev.
Ces huit « mégatendances » sont les suivantes : les pressions liées au changement climatique s’intensifient ; les voyageurs veulent être rassurés ; les salariés en attendent plus ; la démographie est en pleine mutation ; les consommateurs veulent vivre une expérience ; les technologies fondées sur les données et l’IA transforment l’économie ; les autorités locales doivent faire plus avec moins ; la multiplication des flux met les villes sous pression.
RATP Dev indique déjà prendre en compte ces huit mégatendances dans les réseaux obtenus en délégation. A titre d’exemple, les bus à hydrogène (à La Roche-sur-Yon), l’avatar virtuel (à Brest) ou encore des expérimentations de navettes autonomes concrétisent les tendances explicitées par l’étude.