Keolis remporte un nouveau contrat au Danemark

Keolis remporte un nouveau contrat au Danemark

Keolis vient de remporter un contrat auprès de l’autorité de transport public Movia pour exploiter un réseau de bus dans la région centrale de Seeland, au Danemark.

Ce réseau couvre six villes (Slagelse, Ringsted, Skælskør, Næstved, Køge et Roskilde) desservant une population d’environ 350 000 habitants.  

Ce contrat est conclu pour une durée initiale de 6 ans, avec une possible extension jusqu’à 14 ans, sous réserve d’atteinte des objectifs de performance.

L’exploitation débutera le 27 juin 2027 et le chiffre d’affaires cumulé sur l’ensemble de la période pourrait dépasser 150 M€.

Le contrat prévoit l’exploitation de 30 bus, dont 26 véhicules 100% électriques équipés de batteries nouvelle génération de 465 kWh, ainsi que quatre bus diesel qui seront utilisés temporairement pendant deux ans. La flotte desservira 11 lignes couvrant 230 km et reliant sept gares.

Keolis est présent au Danemark depuis 2000. Le Groupe y emploie plus de 1 400 personnes et exploite plus de 400 bus dans huit villes danoises, dont Copenhague et Odense. Il opère également deux réseaux de tramway : le tramway léger d’Aarhus (lancé en 2017) et le tramway d’Odense (inauguré en 2022).

La Cour des comptes s’oppose à la gratuité des transports collectifs

La Cour des comptes s’oppose à la gratuité des transports collectifs

Dans un rapport intitulé « la contribution des usagers au financement des transports collectifs urbains », publié le 15 septembre, la Cours des comptes prend clairement position contre la gratuité des transports collectifs.

Pour étayer leur point de vue, les magistrats ont opposé deux stratégies, portées par deux agglomérations, celles de Montpellier et de Lyon. A Montpellier, la gratuité a été mise en œuvre en 2023.

« La gratuité a pour effet d’augmenter la fréquentation des transports collectifs urbains principalement dans les centres urbains pour des déplacements de courte distance, davantage au détriment de la marche et du vélo que de la voiture », constatent les rapporteurs du rapport.

A Montpellier, l’agglomération a vu la fréquentation augmentée de 20%, mais elle s’est privée de 40 M€ de recettes, n’a pas constaté une diminution flagrante du recours à l’automobile et constate, en centre-ville, que ses transports en commun sont régulièrement bondés.

A contrario, à Lyon, où l’abonnement mensuel toutes zones coûte 90 €, la part des habitants ayant recours aux transports collectifs est passée de 15 à 18% entre 2006 et 2015, tandis que la part de trajets effectués en voiture est passée de 50% en à 44% sur la même période.

La Cours des comptes rappelle aussi que les sondages sur le sujet montrent que 75% des Français continuent à utiliser leur voiture à cause d’une offre insatisfaisante des transports en commun, et qu’ils ne sont que 15 à 20% à mettre en avant des tarifs trop élevés.

« L’augmentation de l’offre a, de fait, permis d’accroître la fréquentation dans une proportion plus grande, malgré une augmentation significative des tarifs », affirment ainsi les rapporteurs.

Visiblement, les magistrats estiment aussi qu’il vaut mieux privilégier le concept de « tarification sociale » et de réserver ces réductions à ceux qui ont de faibles niveaux de ressources.

Enfin, la Cours des comptes milite pour une réforme urgente du financement des transports collectifs. Ils pointent du doigt la nécessité d’une augmentation de l’offre qui, selon eux, entraînera inévitablement une hausse des tarifs, notamment à cause des investissements nécessaires à la transition énergétiques.

Les magistrats de la rue Cambon citent d’ailleurs en exemple les choix effectués par Ile-de-France Mobilités (hausse du Pass Navigo de 2,6%, taxe additionnelle à la taxe de séjour, contribution des collectivités locales, etc.)

« L’UTPF (Union des transports publics et ferroviaires) estime qu’un ralentissement des efforts d’investissement tant en matière de transition énergétique que d’évolution de nouveaux services sont à craindre. Le cas échéant, dans les territoires les plus touchés, l’offre pourrait même être réduite », concluent les rapporteurs.

AGIR Transport publie un guide sur la gratuité

AGIR Transport publie un guide sur la gratuité

De plus en plus d’élus locaux font le choix de la gratuité totale ou partielle pour l’accès au service de transport public. Une tendance qui s’accélère avec des réseaux de grandes agglomérations comme Lens ou Montpellier, et qui suscite l’intérêt d’autres collectivités.

Afin d’accompagner les collectivités dans leur réflexion et dans la mise en place de la gratuité, l’Association AGIR Transport vient de publier un guide pratique inédit de 30 questions/réponses traitant des questions juridiques et fiscales.

Que les autorités organisatrices aient déjà mis en place la gratuité totale ou partielle ou qu’elles soient en cours de réflexion, elles font face à des enjeux contractuels et fiscaux complexes.

« Ce guide sans parti pris vise à apporter un éclairage opérationnel avec des réponses pragmatiques aux questions que se posent les acteurs de la mobilité », souligne AGIR Transport.

Le guide structure ses analyses autour de trois axes stratégiques :

. Cadrage juridique de la gratuité
. Impacts contractuels
. Implications fiscales

Le guide apporte notamment des précisions sur des questions pratiques essentielles : remboursement des abonnements en cours, consultation du comité des partenaires, compatibilité avec le versement mobilité, ou encore procédures d’instauration de la gratuité.

 

 

« L’expertise développée par AGIR Transport permet aux autorités organisatrices de sécuriser leurs décisions en matière de gratuité, dans un contexte juridique et fiscal en constante évolution », précise l’association.

Le Guide est disponible en téléchargement gratuit pour les adhérents d’AGIR sur la plateforme resO AGIR.

 

Pologne. Gdańsk commande 30 bus à Solaris

Pologne. Gdańsk commande 30 bus à Solaris

Les représentants de Solaris Bus & Coach et de la municipalité de Gdańsk viennent de ​​signer un contrat pour la livraison de 30 nouveaux bus électriques.

La commande porte sur 18 unités de 12 mètres et 12 bus électriques articulés Solaris Urbino 18. Cette flotte zéro émission sera exploitée par Gdańskie Autobusy i Tramwaje. Selon l’accord, les bus seront livrés à Gdańsk d’ici septembre prochain.

Les modèles électriques Solaris Urbino 12 commandés par ZTM Gdańsk seront équipés de batteries de 600 kWh, tandis que les versions articulées bénéficieront de systèmes de stockage d’énergie d’une capacité allant jusqu’à 800 kWh.

Chaque véhicule sera équipé de deux prises de charge : l’une située au-dessus du passage de roue avant droit et l’autre sur le côté gauche du bus.

Les modèles de 12 mètres peuvent transporter jusqu’à 70 passagers, tandis que les versions articulées peuvent accueillir jusqu’à 107 passagers.

La coopération de Solaris avec Gdańsk remonte à 1997. La dernière livraison de bus de l’entreprise à la capitale de Poméranie remonte à 2009. Cette fois-ci, pour la toute première fois, les passagers de Gdańsk pourront profiter du confort des bus zéro émission de Solaris.

 

La Guyane présente son futur BHNS

La Guyane présente son futur BHNS

Courant août, la Guyane a présenté le design des 16 Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) qui circuleront sur le réseau Yanéo de Cayenne d’ici la fin de l’année.

Les futurs BHNS sont des bus articulés hybrides d’une longueur de 18 mètres. Chaque véhicule pourra accueillir au minimum 110 voyageurs. Ils sont équipés de 36 places assises, 1 espace fauteuil roulant et 1 espace poussette.

Les BHNS desserviront les principaux pôles d’activités de Cayenne : établissements scolaires, commerces, équipements publics… À l’exception du centre-ville où ils circuleront avec les automobiles, ces bus emprunteront leurs propres voies (en site propre), garantissant régularité, rapidité et temps de parcours maîtrisé par une fréquence de passage estimée à 10 minutes lors des heures de pointe.

Yanéo complète ainsi le réseau Agglo’bus qui compte actuellement 10 lignes urbaines et 6 lignes périurbaines desservant nos 6 communes. Tandis que, bientôt, les navettes fluviomaritimes amélioreront encore l’offre de transport en commun de la Communauté d’Agglomération du Centre Littoral de Guyane (CACL) prévue dans son plan de mobilité.

Le design des futurs BHNS s’inspire du toucan, animal emblématique de la forêt guyanaise, il a été choisi par les élus de la CACL

 

Réunion. Le réseau Car Jaune se modernise

Réunion. Le réseau Car Jaune se modernise

Le réseau Car Jaune de l’île de La Réunion commence sa modernisation à compter de cette fin d’année, et ce jusqu’en 2032.

La Région Réunion a en ce sens signé une nouvelle convention de délégation de service public (DSP) pour la gestion et l’exploitation du réseau Car Jaune. Le délégataire de cette nouvelle convention est Cap Run avec Transdev Service Réunion et la GIE Activ composée de 10 entreprises de transport. Le montant total du contrat s’élève à 232,2 M€.

Ce contrat prévoit notamment la mise en œuvre de nouvelles lignes Express et une amélioration de la fréquence de passage des bus.

La présidente de la région, Huguette Bello, assure que ce nouveau contrat va permettre de moderniser le réseau Car Jaune dès la fin de l’année. Il prévoit « notamment le déploiement de nouvelles lignes Express, l’optimisation de certaines lignes qui vont être restructurées et une amélioration significative de la fréquence de passage des bus, notamment aux heures de pointes ».

A partir du 1er décembre prochain, la Région promet 40 voyages supplémentaires de Car Jaune par jour et onze cars à étage neufs.

A partir de 2026, il devrait y avoir 70 voyages par jour entre St-Denis et St-André et entre St-Denis et St-Paul avec onze véhicules neufs supplémentaires.

Début 2025, la flotte du réseau Car Jaune s’est agrandie avec l’acquisition de 83 cars, dont 11 cars à étage.