Keolis affiche de bons résultats en 2024

Keolis affiche de bons résultats en 2024

Lors de la présentation de ses résultats 2024, Keolis, par la voix de sa PDG, Marie-Ange Debon, a annoncé avoir poursuivi sa croissance avec un chiffre d’affaires de 7,7 Mds€ en 2024, en augmentation de + 9,6% par rapport à 2023.

 

Le résultat opérationnel récurrent du Groupe (EBIT récurrent) s’élève à 169 M€, soit une marge de 2,2% du chiffre d’affaires. Le résultat net courant part du groupe est positif pour la 4e année consécutive, à 13 M€, en légère hausse par rapport à 2023.

 

Le cash-flow libre est affiché à 63 M€, tandis que la dette financière nette s’établit à 948 M€ au 31 décembre 2024. Le groupe dispose ainsi d’une structure financière « solide », avec un levier d’endettement de 3x.

 

Au plan commercial, Keolis a renouvelé en France des contrats majeurs tels que Lyon (en partie) et Lille, tandis que son activité a été portée par un grand nombre de renouvellements significatifs dans l’urbain à Orléans, Besançon et Amiens, dans l’interurbain avec l’Hérault et la Charente-Maritime ainsi que dans l’assistance technique à Pau et au Mans.

 

Par ailleurs, l’entreprise a engrangé plusieurs gains « offensifs », par exemple pour l’exploitation du réseau de transport de la métropole de Nîmes et dans l’interurbain en Pays de la Loire.

 

En Île-de-France, Keolis a remporté le contrat d’exploitation de la ligne 18, ainsi que les 42 lignes de Bus du territoire de Marne et Brie, « devenant ainsi le premier opérateur tiers à exploiter des lignes de bus de la Petite Couronne parisienne ».

 

À l’International, Keolis a poursuivi son développement en renforçant sa présence sur des marchés stratégiques. Au Royaume-Uni, Keolis a renouvelé pour 8 ans le contrat du métro automatique Docklands Light Railway (DLR) de Londres et a étendu celui du tramway de Manchester.

 

Aux États-Unis, le Groupe a consolidé son ancrage en renouvelant son contrat de Victor Valley (Californie) et en lançant l’exploitation des réseaux de bus de Phoenix (Arizona) et d’Austin (Texas).

 

Keolis a également prolongé d’une année son contrat avec la Massachusetts Bay Transportation Authority (MBTA) pour l’exploitation du réseau ferroviaire de Boston, et de respectivement trois et cinq ans ses contrats de Hornibrook et de Kalamunda, en Australie.

 

Au Canada, le Groupe a finalisé l’acquisition des divisions commerciales Transit et Motorcoach de Pacific Western Transportation comprenant 1 106 employés,
550 bus et cars, desservant 23 municipalités en Alberta, en Colombie-Britannique et en Ontario pour le transport urbain et interurbain.

 

Au Danemark, Keolis a signé l’acquisition de l’entreprise danoise Anchersen A/S, permettant au Groupe de se renforcer de 600 employés et d’enrichir son offre avec un parc de 130 véhicules (50% électriques), dans les régions de Copenhague et du Seeland.

 

Keolis a lancé en novembre 2024, pour le compte de la Région Sud, une ligne de cars express électriques double étage reliant Nice à Sophia-Antipolis, une première en France et en Europe.

 

Il a également mis en service en septembre une ligne de cars express entre Niort et La Rochelle, et plus récemment une autre en Essonne. Le Groupe, qui compte une trentaine de lignes opérationnelles en France, s’appuie également sur des références internationales en Suède, aux États-Unis et en Australie.

 

Par ailleurs, le développement du transport à la demande s’est poursuivi en 2024, avec le renouvellement du service à Orléans, la mise en place d’une nouvelle offre à Bourg-en-Bresse et à Valenciennes.

 

Enfin, les gains majeurs à Annecy, Auxerre, Nîmes et Strasbourg (transports TPMR) permettent à Keolis d’exploiter désormais près de 80 réseaux de transport à la demande à travers le monde et de véhiculer près de 4 millions de personnes chaque année.

 

Dans un autre registre, en 2024, Keolis a accéléré le déploiement de l’open payment, avec désormais 20 réseaux équipés. Trois nouveaux déploiements ont été réalisés cette année à Orléans, Sète et Valenciennes et le rythme se poursuivra en 2025 avec notamment Nîmes. L’open payment représente aujourd’hui au moins 35 % des ventes de tickets, preuve de l’adhésion croissante des usagers à cette solution innovante.

Concernant les perspectives pour cette année 2025, l’opérateur rappelle d’abord que des renouvellements sont programmés à Rennes, Tours et Rouen, des dossiers importants. Enfin, Marie-Ange Debon, interrogée sur la crise actuelle des finances publiques et de son impact sur les capacités d’investissements des AOM, constate « que les AOM semblent pour l’instant vouloir maintenir l’offre à un bon niveau« .

Fin de la grève à Cergy-Pontoise

Fin de la grève à Cergy-Pontoise

Francilité Seine-et-Oise (filiale de SAVAC, Lacroix), opérateur sur le territoire de Cergy-Pontoise-Conflans, a signé le 10 mars dernier un accord avec les syndicats afin de mettre fin au conflit social des dépôts de bus de Conflans-Sainte-Honorine et de Saint-Ouen-l’Aumône qui a commencé en novembre 2024.

Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France avait déjà annoncé le remboursement pour les usagers des lignes de bus desservant l’agglomération de Cergy-Pontoise jusqu’à trois mois de forfait, soit 261,60€ pour les détenteurs d’un Navigo mensuel.

L’accord signé entre l’opérateur et les syndicats, permet, selon IDFM, « de disposer d’un cadre social équilibré et solide ayant pour socle les préconisations de la médiatrice ».

Cet accord de fin de conflit permet la reprise totale du travail depuis le 11 mars. L’opérateur va ainsi travailler à la reprise du trafic à plein.

 

Le groupe RATP présente ses résultats financiers 2024

Le groupe RATP présente ses résultats financiers 2024

Le 7 Mars dernier, le groupe RATP a présenté ses résultats financiers pour 2024. Le Chiffre d’Affaires (CA) du groupe RATP est de 7,1 Mds€ en 2024, en hausse de 10% comparé à 2023 (+ 628 millions).

Selon le groupe RATP, cette progression s’explique par « l’augmentation de l’offre de transport en Île-de-France, le net redressement de la production, l’indexation sur l’inflation des rémunérations versées par l’autorité organisatrice », le tout représentant une hausse de 8,8% de CA (+ 418 millions).

Cependant, le groupe RATP déplore que « les résultats de l’EPIC [sont] toujours pénalisés par l’insuffisance de couverture de l’évolution des prix par les indices contractuels ».

Le développement des filiales en France et à l’international complète le tableau. Rappelons que RATP Dev a remporté plusieurs contrats en France et à l’international, dont le réseau Txix Txax du Pays-Basque, Saintes, Brive ou Winston-Salem (USA).

Du côté de RATP Cap Ile-de-France, deux des trois premiers lots de bus parisiens ont été remportés, et l’ambition de 2025 est de poursuivre dans cette voie. Au global, la croissance des filiales est de « 12,1% », et représente 2 Mds€, « soit 27,4% du chiffre d’affaires consolidé, contre 26,8% fin 2023 ».

Le groupe RATP se félicite que « tous les segments d’activité sont en croissance » : mobilités urbaines (5,7 Mds€, soit 80% du chiffre d’affaires consolidé, + 10%), Gestionnaire d’infrastructures (1,2 Md€, 17% du chiffre d’affaires consolidé, + 8%), autres activités (Sûreté, services urbains, immobilier, billettique et digital, etc.) (0,2 Md€, 4% du chiffre d’affaires consolidé, + 7%).

Le résultat opérationnel (EBIT) courant (hors éléments exceptionnels) consolidé est de 167 M€, en amélioration de 73 M€ par rapport à 2023.

Le résultat opérationnel courant des filiales « reste globalement stable, à – 32 M€ », est-il indiqué. « La nette amélioration des performances de RATP Dev à l’international, avec le démarrage commercial du métro de Riyadh, et la plus-value dégagée dans le cadre de l’ouverture du capital de Systra permettent de compenser les impacts de l’intensification de la concurrence sur le Sightseeing à Londres et des difficultés rencontrées sur certains contrats en Île-de-France ».

Le résultat net reste déficitaire de 80 M€. Outre les difficultés mentionnées sur les bus londoniens, de grande couronne francilienne et le Sightseeing, RATP déplore « l’absence de rémunération de l’activité de distribution de titres de transport réalisée pour le compte d’Île-de-France Mobilités sur l’application Bonjour RATP ». A noter que les activités de bus à Londres ont été cédés fin février 2025 à FirstGroup.

Enfin, 2,7 Mds€ ont été investis par le groupe, dont 2,5 milliards en Ile-de-France. Parmi les opérations ayant bénéficié des fonds, 361 M€ ont permis la transformation du réseau bus (adaptation des centres bus à la transition énergétique, achat de bus électriques et au biogaz, projets SI commandés par Île-de-France Mobilités pour assurer la continuité de service dans un environnement multi-opérateurs).

 

HID présente un rapport sur les transports de masse

HID présente un rapport sur les transports de masse

HID, filiale du groupe Assa Abloy, spécialiste mondial des solutions d’identité de confiance et d’authentification biométrique, vient de publier son rapport « State of Mass Transit Ticketing Hardware Report 2025 », basé sur une enquête menée auprès de 102 opérateurs de transports collectifs dans le monde.

 

Cette enquête a permis, selon HID, de dégager cinq priorités clés que les décideurs de ces opérateurs devraient prendre en compte :

 

. Réduire la dépendance aux paiements en espèces pour optimiser la gestion et la collecte des titres de transport. Environ 43% des entreprises ont l’intention de mettre en place des systèmes de billetterie sans contact, 88% d’entre elles prévoyant de les déployer dans les 12 à 24 prochains mois.

 

. Améliorer l’expérience des passagers en donnant la priorité à la simplicité et à la rapidité des opérations de billetterie. Près de deux tiers des agences considèrent les interfaces ergonomiques comme la caractéristique la plus importante du dispositif de billetterie.

 

. Développer les options de paiement sans contact et mobile pour répondre à la demande croissante. Alors que l’Europe est en tête de l’adoption de la billetterie mobile, avec 86% de ses opérateurs utilisant des solutions basées sur des applications, contre 58% au niveau mondial, 87% des opérateurs américains s’appuient encore sur les caisses traditionnelles, les paiements en espèces et les systèmes de cartes en circuit fermé.

 

. Collecter des données détaillées sur les usagers pour informer les décideurs stratégiques. Plus de la moitié des personnes interrogées déclarent qu’elles donneront la priorité aux interfaces de billetterie unique qui peuvent lire plusieurs types de billets, qui sont ergonomiques et qui fournissent des données exploitables.

 

. Réduire la dépendance aux systèmes de billetterie propriétaires en adoptant des solutions flexibles à architecture ouverte. Les solutions basées sur une architecture ouverte sont une priorité pour 40 % des personnes interrogées, ce qui indique que les solutions doivent pouvoir évoluer en fonction des besoins du secteur. Les technologies propriétaires restent un obstacle important, en particulier en Amérique latine et dans la région Asie-Pacifique.

 

Toujours selon HID, les processus de collecte des titres de transport et de billetterie sont en train de subir une révolution centrée sur le passager, sous l’impulsion de la technologie. Il est donc essentiel pour les entreprises de sélectionner le bon partenaire et des solutions matérielles capables d’évoluer en fonction des demandes du secteur.

 

La Métropole de Rouen choisit Lumiplan

La Métropole de Rouen choisit Lumiplan

La Métropole de Rouen vient d’annoncer avoir choisi Lumiplan pour le déploiement de près de 1 000 nouveaux médias d’information et de 2 plateformes SaaS : l’une pour agréger les données de mobilité du territoire, la seconde pour piloter les médias.

 

Concrètement, plus de 700 écrans d’information (écrans TFT de 29’’) seront progressivement installés à bord des véhicules, tandis que l’interopérabilité des systèmes à bord (écrans + CPU) sera garantie grâce à une architecture ITxPT.

 

Le projet sera donc déployé en plusieurs phases, avec un premier déploiement sur les 27 trams et la flotte de 140 bus à énergie propre en 2025-2026, suivi par le renouvellement progressif de la flotte restante à partir de 2027, soit à terme, environ 350 bus.

 

Parallèlement, plus de 270 Bornes d’information Voyageurs (BIV) seront installées aux arrêts et pôles d’échanges. Parmi elles, Lumiplan a annoncé la mise en œuvre de 20 BIV avec la technologie d’affichage LED, et de 4 BIV grand format avec la technologie d’affichage TFT aux pôles d’échanges.

 

Enfin, LumiData, plateforme conçue et développée par Okina, filiale de Lumiplan, garantira la cohérence des données issues des différents acteurs et les mettra en forme pour les publier vers LumiPlay, la plateforme conçue et développée par Lumiplan qui pilotera l’ensemble des écrans à bord des véhicules et des bornes aux arrêts et pôles d’échanges.

 

Premier contrat canadien pour les trolleybus Solaris

Premier contrat canadien pour les trolleybus Solaris

Il y a un an et demi, Solaris annonçait que son plan stratégique 2023-2026 incluait l’entrée de l’entreprise sur le marché nord-américain. Solaris vient de signer le premier contrat de livraison de trolleybus au Canada, à TransLink à Vancouver.

Ce contrat porte sur la livraison de 107 unités de trolleybus de 12 m, et comprend également des options pour jusqu’à 201 unités de trolleybus de 12 m et jusqu’à 204 unités de trolleybus articulés de 18 m.

Les premières livraisons de trolleybus à Vancouver, conformément à l’accord, sont prévues pour 2026, avec des livraisons continues en 2027.