par Pierre Cossard | Juin 21, 2024 | Autobus, Les Infos, Réseau
Le constructeur polonais Solaris vient d’annoncer la signature d’une série de contrats portant sur la fourniture d’autobus électriques sur le marché suédois.
Nobina, opérateur de transport dans ce pays, a ainsi commandé un total de 88 bus électriques Solaris pour sa flotte opérant dans trois régions : Skåne, Värmland et Malmö.
La commande comprend 55 exemplaires d’Urbino 15 LE électrique pour la région de Skåne, 15 modèles identiques pour le Värmland et 18 Urbino 18 électrique pour la ville de Malmö. Les livraisons sont prévues pour 2024 et 2025.
L’Urbino 15 LE électriques à trois essieux et plancher surbaissé, est propulsé par un moteur central de 240 kW tirant son énergie de batteries Solaris High Energy d’une capacité totale de plus de 560 kWh.
Ce modèle incluent le pack dit « scandinave », qui les adapte aux conditions météorologiques difficiles. L’exploitant a par ailleurs opté pour un éclairage extérieur supplémentaire au-dessus de la porte afin de faciliter l’embarquement et le débarquement des passagers au crépuscule.
par Pierre Cossard | Juin 21, 2024 | Autobus, Entreprise, Les Infos, Réseau
L’opérateur Transdev Blazefield vient officiellement de lancer le premier des 19 véhicules à impériale Enviro400EV zéro émission pour The Harrogate Bus Company en Grande-Bretagne.
Transdev Blazefield est le deuxième client à prendre livraison des bus électriques ADL de nouvelle génération, et le premier à les utiliser sur un service comportant de longues distances interurbaines à des vitesses élevées.
Par l’intermédiaire de son partenaire North Yorkshire Council, Transdev Blazefield a reçu un financement pour l’achat de son nouveau Alexander Dennis Enviro400EV dans le cadre du premier cycle du programme de zones régionales de bus à zéro émission du gouvernement britannique (ZEBRA 1).
par Pierre Cossard | Juin 21, 2024 | Les Infos, Réseau
La région des Pays de la Loire, qui a signé un Contrat de Plan Etat Région historique en décembre dernier et a programmé plus d’un milliard d’euros d’investissements dans les mobilités sur la période 2023-2027, vient de présenter sa stratégie dite « de choc d’offre »…
Outre une augmentation de son offre de transport ferroviaire avec une évolution de 67% de l’offre TER à horizon 2032, et l’ouverture à la concurrence progressive de l’ensemble de son réseau après l’ouverture réussie du lot Tram-Train Sud-Loire, l’offre routière est elle aussi repensée et décarbonée en complémentarité de l’offre ferroviaire.
Le futur plan de transport comprendra donc des lignes expresses structurantes, permettant de relier les grandes agglomérations et de desservir les centres d’activités avec un meilleur niveau de service, des lignes régulières et du transport à la demande.
Les circuits scolaires qui irriguent tout le territoire et transportent 140 000 élèves par jour continueront de compléter l’offre régionale.
Par ailleurs, la Région poursuit le verdissement du parc de cars avec pour objectif d’équiper à horizon 2030, 100 % des cars du réseau Aléop (lignes régulières) en motorisations alternatives.
Enfin, pour proposer aux habitants des parcours sans rupture, la Région s’appuiera à compter de 2026 sur son propre système de distribution, physique et digitale, des titres de transports, et développera une plateforme numérique unique rassemblant toutes les offres et services de mobilité du territoire, afin que chaque concitoyen puisse s’informer, réserver, s’abonner, etc., quels que soient les modes de transport utilisés, y compris en zones urbaines (par exemple : car + train + vélo).
Dernier point important mis en lumière par la région, une nouvelle gouvernance des mobilités sera mise en place pour coopérer avec les acteurs locaux et accompagner la stratégie du choc d’offre.
La région créera ainsi une structure de gouvernance régionale, Pays de la Loire Mobilités, pour coordonner les offres de transport et favoriser la multimodalité.
par Jérémie Anne | Juin 21, 2024 | Autobus, Entreprise, Les Infos, Réseau
L’opérateur Transdev a annoncé le 19 Juin 2024 le gain du marché des transports urbains de l’agglomération d’Utrecht aux Pays-Bas.
Opéré sous la marque U-OV, le réseau remporté comprend 50 lignes de bus (transportant plus de 30 millions de voyageurs annuels) et trois lignes de tramways (transportant 9 millions de voyageurs par an).
La province d’Utrecht est la seule des quatre plus importantes métropoles néerlandaises à procéder par appel d’offres pour l’exploitation du réseau de transport publics, indique Transdev.
Le contrat débutera en décembre 2025 pour 10 ans et représente une valeur globale d’1,7 Md€. Au cours du contrat, Transdev va réaliser un investissement de 350 M€ pour décarboner la flotte de bus actuellement utilisée.
250 véhicules électriques neufs (majoritairement articulés et bi-articulés) vont être acquis pour compléter la « reprise du parc existant d’une cinquantaine de bus électriques », détaille l’opérateur, permettant ainsi en 2028 d’utiliser une flotte totalement décarbonée.
par Pierre Cossard | Juin 18, 2024 | Les Infos, Réseau
En cette période de multiplication des sondages dans l’espace public pour cause de soubresauts politiques à répétition, Agir Transport publie lui aussi son sondage en marge des Journées Agir qui se déroulent cette année à Montpellier, mais cette fois sur la perception et les attentes de la population par rapport aux transports collectifs.
Sans trop de surprise, 64% des Français ont une bonne image des transports publics. Ils les jugent pratiques (66%), écologiques (65%) et économiques (63%). Ils ont en revanche des doutes sur l’assurance qu’il offre d’arriver à l’heure, un point de vue développé par 62% des personnes inerrogées.
Les transports publics sont-ils pratiques ?
Malgré cette perception globalement positive, la voiture reste clairement au cœur des mobilités des Français, puisqu’ils sont 3 sur 4 à l’utiliser en priorité pour les déplacements quotidiens (75%) et plus des 2/3 pour aller au travail ou sur leur lieu d’étude (70%).
Ces pratiques sont d’ailleurs, et assez logiquement, encore plus répandues parmi les habitants de communes rurales ou petites agglomérations, où les transports en commun ne sont privilégiés que par 25% des actifs et étudiants pour aller sur leur lieu de travail/étude.
La voiture prédomine encore dans les usages.
A contrario, cette part s’élève à 42% dans les grandes agglomérations et 37% chez les moins de 35 ans.
Point important, 61% des sondés jugent difficile l’enchaînement de plusieurs modes de déplacement, notamment en raison du manque de connexions entre ces derniers.
Concernant les mobilités dites durables, les sondés militent pour un développement des infrastructures dédiées au covoiturage (35%) et au vélo (46%) pour franchir le pas vers ces modes.
Résultat peu surprenant en cette période où le pouvoir d’achat est fortement malmené, les sondés sont globalement réticents à payer plus cher pour un service de meilleure qualité, y compris parmi ceux qui les utilisent quotidiennement, tandis que la gratuité des transports en commun séduit largement, à hauteur de 70% des personnes interrogées.
Les transports publics sont clairement plébiscités.
Dans le détail, ce sont la gratuité mais aussi une meilleure desserte (plus de fréquence, davantage d’arrêts, plus de régularité) sont les principaux leviers qui encourageraient à prendre davantage les transports publics.
Enfin, dernier paradoxe peut-être de cette enquête, les priorités en matière d’investissement dans les transports publics devraient, selon les sondés, être les bus et cars (67%), les TER (53%) et les métros et tramways (46%).
Cette enquête a été réalisée par Viavoice auprès d’un échantillon de 1 000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, résidant en France entre le 24 et le 27 mai.
par Jérémie Anne | Juin 15, 2024 | Autobus, Les Infos, Réseau
Le Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) Part-Dieu-Sept-Chemins vient d’être déclaré d’utilité publique le 12 juin 2024.
Premier projet de ce type à Lyon, ce futur axe fort reliera en 25 minutes Lyon-Part-Dieu aux Sept chemins en desservant le 3e arrondissement de Lyon et les communes de Villeurbanne, Bron et Vaulx-en-Velin.
L’objectif de ce BHNS, outre une diminution du trafic routier et la pollution liée, est d’accompagner les projets urbains de requalification, nombreux dans le secteur de l’Est lyonnais que desservira la ligne.
La ligne comprendra huit kilomètres de voies nouvelles avec 19 stations. « Celles-ci seront confortables et aménagées pour offrir des services tels qu’une information voyageurs en temps réel ou des équipements billettique », précise Sytral Mobilités.
Plusieurs d’entre elles seront en correspondance avec d’autres axes lourds du réseau (notamment les métros B, D et tramways T1, T3, T4 et T6). Elle disposera d’un site propre sur l’intégralité de son itinéraire avec priorité aux carrefours.
La mise en service est attendue pour 2026, avec un intervalle de sept minutes en heures de pointe et une vitesse commerciale annoncée de 15 à 20 km/h. 23 700 voyageurs journaliers sont attendus d’ici 2030.
Des trolleybus articulés dotés de la technologie IMC, permettant de circuler sur 40% de leur trajet en toute autonomie sans ligne électrifiée, seront affectés à la ligne. A noter qu’ils respecteront la charte graphique de Sytral Mobilités.
