par Pierre Cossard | Avr 20, 2024 | Autobus, Les Infos, Réseau
Castrosua vient d’annoncer avoir remporté un appel d’offres pour la ville polonaise de Cracovie concernant la fourniture de 49 bus sur châssis Scania.
En collaboration avec Scania Polska, l’entreprise fournira ainsi deux lots de bus de 12 m et de 10,6 m pour l’opérateur polonais Mobilis, filiale du groupe israélien Egged, qui est fortement implanté en Pologne, en Hongrie et aux Pays-Bas.
Cette commande concerne des véhicules dotés de la carrosserie à plancher surbaissé « New City », construites sur un châssis Scania CCB 4×2 GNC.
Les modèles de 12 m sont conçus avec une capacité de 25 places assises et deux espaces pour Personnes à Mobilité Réduite (PMR), ainsi que trois portes.
Les modèles de 10,6 mètres offrent une capacité de 22 places et une PMR, en deux portes.
par Pierre Cossard | Avr 20, 2024 | Les Infos, Réseau
Le 20 avril 2019 entrait en vigueur le Grand Paris des Bus, la plus vaste réorganisation du réseau depuis plus de sept décennies. Cette opération était l’aboutissement d’une grande concertation entre les parties prenantes : Ville de Paris, Mairies d’arrondissement, Préfecture de Police, Ile de France Mobilités, RATP, villes limitrophes de la première couronne, et citoyens, usagers ou non du bus.
Cinq ans se sont écoulés et l’Association des Usagers des Transports (AUT) dresse aujourd’hui un bilan loin d’être positif sur l’évolution du réseau de bus parisien.
Selon l’association, « le réseau a traversé au moins deux crises majeures : baisse drastique du trafic due à l’épidémie de Covid et difficultés de recrutement de conducteurs. Ces dernières, conjuguées à la multiplicité des travaux sur voirie, ont provoqué une dégradation importante de la qualité de service conduisant à des temps d’attente et à une irrégularité insupportable pour les voyageurs.
L’image du bus s’est ainsi sérieusement dégradée et les médias se sont emparés du sujet de la baisse constante de la vitesse commerciale, inférieure à 10km/h, et de la chute de la fréquentation de plus de 20% ».
L’AUT, très active dès l’élaboration du projet, a formulé de nombreuses critiques qui, selon elle, se sont malheureusement vérifiées au cours de ces cinq années :
- Amélioration très faible de la lisibilité du réseau, due, entre autres, à la réticence à réassocier les tracés allers-retours de lignes voire à en dissocier en créant ou rallongeant des contre-sens sur des voies larges, (Boulevard Saint-Germain, Boulevard de Sébastopol, Grand Boulevards, entre autres), voire en supprimant des double-sens, sur la rue de Rivoli, par exemple,
- Conséquences néfastes du souhait d’éviter les « trains de bus » sur certaines voies (rue Lafayette, entre autres) se traduisant par l’adoption de tracés tortueux pour certaines lignes,
- Création de longues lignes dont la régularité est difficile à assurer (lignes 20 Levallois – Porte des Lilas, 71 Porte de la Villette- Bibliothèque François Mitterrand, par exemple) et nécessite la création de services partiels, dont la disparition avait pourtant été annoncée lors de la présentation du projet. Le bus 91,dit « bus des gares », reliant les Gares Montparnasse et du Nord via la Place de la Bastille, reste, à cet égard, l’erreur emblématique de ce nouveau réseau,
- Déception liée à l’absence de desserte de certains sites (l’Hôpital Percy à Clamart, par exemple),
- Création de cinq lignes nouvelles qui n’ont pas toutes trouvé leur public,
- Absence de volonté politique de faciliter la traversée des carrefours (vidéoverbalisation, priorité des bus aux feux, présence de la Police municipale),
- Difficultés accrues de circulation.
L’AUT pointe aussi du doigt les diverses opérations menées par la Ville de Paris (création de pistes cyclables, rues aux écoles) qui ont également contribué à dégrader le réseau.
Dans cette logique l’association s’étonne qu’aucun bilan et aucun retour d’expérience n’aient été fait sous l’égide d’IDFM mais qu’au contraire, les statistiques de trafic, qui permettraient de rendre le réseau plus efficace, « restent des secrets jalousement gardés aussi bien par IDFM que par la RATP, voire par la Ville de Paris ».
« En définitive, explique encore l’AUT, notre crainte initiale que ce vaste projet, dans lequel IDFM a investi 40 M€ par an en fonctionnement et, avec la Ville de Paris, 14,5 M€ en aménagements, ne provoque pas de report modal (notamment de la part des automobilistes) s’est concrétisée ».
Un paradoxe, alors que les thèmes de l’accessibilité et de l’inclusion sont des axes majeurs de la communication municipale…
par La rédaction | Avr 18, 2024 | Autobus, Entreprise, Les Infos, Réseau
Alexander Dennis, filiale de NFI Group Inc., vient d’annoncer que l’opérateur Trentbarton venait de lui commander 29 bus à faibles émissions Alexander Dennis Enviro200 de 11,80 m de long.
Ils rejoindront la flotte de Trentbarton l’été prochain, 23 d’entre eux opérant sur ilkeston flyer, the villager, H1 et mickleover, vers Derby depuis des villes comme Alfreton, Burton, Heanor et Ilkeston, ainsi que des dizaines de villages.
Ces bus sont équipés de la technologie SmartPack d’Alexander Dennis, qui combine l’arrêt/démarrage du moteur avec une gestion auxiliaire de la charge pour réduire leur impact environnemental et leurs coûts d’exploitation.
Ils viendront compléter 20 véhicules similaires achetés l’année dernière.
par Pierre Cossard | Avr 18, 2024 | Autobus, Les Infos, Réseau
Solaris Bus & Coach vient d’annoncer la livraison de 15 bus électriques Urbino au plus grand opérateur de transports publics estonien, Aktsiaselts Tallinna Linnatransport (TLT), qui exploite des services de transport dans la capitale estonienne.
Les modèles livrés sont les Solaris Urbino 12 électrique qui peuvent être rechargés soit via un connecteur enfichable, soit à l’aide d’un pantographe inversé, c’est-à-dire un dispositif qui est descendu de la station de recharge sur les rails de réception d’électricité situés sur le toit du véhicule.
Ces véhicules sont les premiers bus alimentés par batterie non seulement à Tallinn mais aussi en Estonie.
Le contrat d’un montant de 10 M€ comprend également la fourniture d’infrastructures de recharge : 15 chargeurs fixes qui fonctionneront au dépôt et deux stations à pantographes situées dans la ville à côté des lignes sur lesquelles circuleront les véhicules.
Les premiers véhicules Solaris sont arrivés dans la capitale estonienne il y a 12 ans, outre 350 bus fonctionnant au GNC, le constructeur y a également livré 50 trolleybus Trollino zéro émission.
par Pierre Cossard | Avr 16, 2024 | Autobus, Entreprise, Les Infos, Réseau
Les bus électriques Bluebus IT3 sont de retour dans la capitale depuis le 15 avril dernier.
En avril 2022, après l’incendie de deux Bluebus, la RATP avait décidé d’interrompre l’exploitation des 148 véhicules Bluebus de sa flotte.
Après deux années de travaux, le constructeur, qui avait identifié un défaut de fabrication sur une série précise de batteries, un isolant mal positionné, a gommé ce défaut sur les nouveaux packs fabriqués et rajouté de nouvelles sécurités en cas de départ de feu, dont un coffrage pour le contenir plus longtemps et un voyant prévenant le conducteur lorsque le bus doit être évacué.
Rappelons que les Bluebus n’utilisent pas la technologie lithium-ion classique des véhicules électriques, mais une technologie de batteries lithium métal polymère (LMP).
Si le montant de l’indemnisation que Bluebus devra verser à la RATP n’a pas été divulgué, ce sont 232 véhicules (soit 84 de plus qu’il y a deux ans) qui seront déployés sur le réseau parisien d’ici les JO.
par Pierre Cossard | Avr 15, 2024 | Autobus, Les Infos, Réseau
La Métropole Rouen Normandie vient d’annoncer avoir contracté auprès de la Banque Européenne d’Investissement un prêt de 50 M€ pour ses transports en commun.
Cette enveloppe de financement soutiendra plusieurs projets menés par la Métropole en faveur des mobilités durables : l’acquisition de 114 bus électriques et de 14 bus à hydrogène pour les services de transport public et la modernisation de 29 bus et 20 autocars par rétrofit électrique pour les services scolaires.
Le projet comprend également la rénovation du Système d’Aide à l’exploitation et Information Voyageurs (SAEIV) ainsi que la billettique pour le réseau de bus.
Ce financement de la BEI s’inscrit dans le cadre du plan de mobilité de la Métropole Rouen Normandie qui exploite actuellement 450 bus.
Selon la métropole, en 2020, le parc ne comptait pas de bus à hydrogène et seulement 5 bus électriques. Aujourd’hui, 14 d’entre eux fonctionnent à l’hydrogène et 77 sont électriques. L’objectif est d’atteindre en 2026 : 237 bus à très faibles émissions (bus électriques ou à hydrogène, n’émettant pas de rejet à la motorisation) soit plus de 50% du parc.