par Pierre Cossard | Août 28, 2024 | Autobus, Entreprise, Equipement, Les Infos, Réseau
Nonobstant les faiblesses pointées du doigts par le rapport de la Cour des comptes européennes il y a quelques semaines, la Commission européenne vise toujours à ce jour 14% de la consommation d’énergie provenant de l’hydrogène renouvelable d’ici 2050.
La stratégie nationale française pour l’hydrogène prévoit de son côté 9 Mds€ de soutien financier d’ici 2030. Dans ce cadre, nombre d’entreprises, notamment dans le transport, s’intéressent aux différents usages de l’hydrogène, comme matière première, comme carburant, comme source d’électricité ou en remplacement du gaz naturel.
En vue d’informer les entreprises sur ce vecteur énergétique, l’Institut Orygeen et La Plateforme Verte organisent donc la 3e édition de H2 Entreprises, la Conférence Nationale Hydrogène Renouvelable, sous le haut patronage du ministère de l’Économie et en partenariat avec l’ADEME et France Hydrogène.
Cette journée de rencontre entre entreprises et experts de l’hydrogène renouvelable se tiendra le 24 septembre 2024 au ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique à Paris.
L’événement s’appuie sur un ensemble de tables rondes et de keynotes qui, selon les organisateurs, « permettent de débattre de sujets complexes en matière de compétitivité, de financement ou d’approvisionnement, de bénéficier de retours d’expérience d’entreprises engagées et de découvrir des solutions, des méthodes et des projets novateurs ».
Parmi les différents experts et intervenants mobilisés pour l’occasion, on notera la présence de Guillaume Cervera, ingénieur projets de la filière hydrogène et décarbonation de l’industrie à Cap energies ; Jean-Patrick Masson, Vice-président de Dijon métropole ; Jean-François Copé, maire de Meaux ; Nicolas Broutin, président de Yara France ; Jean-Luc Brossard, président de Stellantis ; Amélie Lummaux, directrice du développement durable du groupe ADP ; François Paquet, impact director de renewable hydrogen coalition ; Philippe Boucly, président de France Hydrogène ; etc.
par Pierre Cossard | Août 28, 2024 | Autobus, Les Infos, Réseau
En tout bien tout honneur, le 28 août dernier, c’est la remise en route de la ligne B du métro rennais qui a été évoquée en premier. Arrêtée pour maintenance en février dernier, elle a été remise en service le 20 juin.
Autre point évoqué, La mise en service du dispositif 2TMV (2 Trains sur la Même Voie), piloté par la Région Bretagne et financé à hauteur de 2M€ par Rennes Métropole. Un système qui entend multiplier les trains du quotidien, notamment dans les gares de la métropole rennaise.
Côté bus, outre la mise en service de nouveaux véhicules électriques, Rennes métropole insiste sur le fait qu’à compter du 2 septembre un effort particulier est porté vers les communes métropolitaines. Désormais toutes les communes de plus de 4 000 habitants bénéficient d’une offre étendue tous les soirs. Une évolution du réseau STAR qui voit de nombreuses lignes renforcées ou étendues, notamment avec la création de nouveaux arrêts.
Dans un autre registre, la métropole a annoncé qu’à compter du 1er janvier 2025, elle mettra en place une Zone à faible émissions mobilité (ZFE).
Enfin (signe des temps ?), « afin de permettre aux usagers de se déplacer en toute sécurité sur le réseau », l’agence Sainte Anne et l’espace KorriGo de la Gare ont intégré le réseau de lieux refuges (safe places) de l’application UMAY.
Cette application permet de se déplacer en partageant son trajet avec ses proches, signaler ou repérer les dangers sur son trajet, et proposer des safe places où se réfugier en cas de problèmes. Les agents commerciaux STAR ont d’ailleurs été formés pour accueillir une victime de harcèlement ou d’insécurité.
« Ce nouveau partenariat avec UMAY vient renforcer le plan de lutte contre le harcèlement et le sentiment d’insécurité dans les transports en commun mis en place en 2018 », précise la métropole.
Pour rappel, depuis août 2022, la descente entre deux arrêts est proposée sur l’ensemble du réseau aux personnes voyageant seules tous les jours de la semaine, à partir de 22h. Il suffit de le demander au conducteur.
par Pierre Cossard | Août 28, 2024 | Autobus, Les Infos, Réseau
Dans le cadre de la nouvelle délégation de service public Transports 2024-2029 entre Grand Bourg Agglomération et son délégataire Keolis, de nouveaux services de mobilités ont été déployés depuis le 26 août dernier.
Au niveau matériel, après l’arrivée des 5 premiers bus électriques en novembre 2023, l’électrification de la flotte se poursuit avec 7 nouveaux véhicules. Ce provessus se poursuivra chaque année pour atteindre 60% du parc en 2029.
Dans le même registre, les travaux de grande envergure sont engagés sur le dépôt, avec la pose de 13 bornes de rechargement adaptées, un transformateur électrique et des aménagements pour accueillir les nouveaux véhicules.
En matière de services, Rubis renforce aussi les fréquences des bus urbains de manière importante avec un bus toutes les 12’ en période scolaire pour les lignes 1, 2 et 3, et des fréquences de passage plus régulières, jusqu’à 20 minutes sur les lignes 4, 5 et 6.
Rubis lance par ailleurs Rubis’Plus Time, un service qui fonctionne quand les bus ne circulent pas, c’est à dire tôt le matin, en soirée, les dimanches et jours fériés. Les arrêts desservis sont les arrêts de bus des lignes urbaines des communes de Bourg-en- Bresse, Péronnas, Saint-Denis-lès-Bourg et Viriat.
Autre nouveauté lancée par le réseau Rubis le 26 août, la création et l’adaptation des lignes de cars régulières en zone périurbaine et rurale.
Un travail conséquent a également été mené sur les lignes de transport scolaire. Une partie des lignes desservant les collèges et les lycées du territoire ont été modifiées avec l’objectif de mieux répartir les effectifs pour plus de sécurité et d’améliorer les temps de trajet.
Ce sont près de 270 lignes de transport, reliant 950 points d’arrêts et transportant plus de 10 500 élèves de l’école maternelle aux lycées pour un total de 6,5 M€ par an, qui ont ainsi été retravaillées et renumérotées afin de permettre une meilleure lisibilité du réseau.
Enfin, le fonctionnement du transport à la demande évolue pour s’adapter au nouveau réseau de bus et cars et devenir complémentaire. Une correspondance systématique est donc proposée pour les trajets depuis/vers Bourg-en-Bresse.
par Pierre Cossard | Août 27, 2024 | Autobus, Les Infos, Réseau
A la suite des informations parues dans Le Parisien concernant les pratiques de la RATP lors du contrôle techniques des bus, Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités avait demandé à Jean Castex, PDG de la RATP, de lui adresser dans les plus brefs délais des explications pour faire toute la lumière sur la situation.
Le rapport préliminaire qui a été transmis à IDFM le 27 août. Il ressort tout d’abord de ce dernier « qu’aucun acte mettant en cause la sécurité des voyageurs n’a été relevé. Et qu’il n’y a aucun lien entre ces pratiques et les deux accidents de bus relatés par le Parisien ».
Concernant la question des indicateurs de pollution des bus, la RATP assume d’avoir mis en place une procédure d’annulation d’un voyant d’alarme avant le passage en contrôle technique. La RATP affirme par ailleurs que le contrôle technique recontrôle à nouveau ce dispositif anti-pollution.
« Nous attendons désormais que le ministère de la transition écologique se prononce sur le bien-fondé et la conformité de cette procédure à la réglementation », indique en conclusion Île-de-France Mobilités.
Ce rapport intermédiaire sera transmis au conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités, dans l’attente du rapport définitif prévu d’ici la mi-septembre.
par Pierre Cossard | Août 27, 2024 | Autobus, Les Infos, Réseau
Le consortium composé de SOR Libchavy et du groupe Škoda a annoncé le 27 août avoir signé un contrat-cadre avec la société de transports publics de Košice (Slovaquie) pour la livraison de jusqu’à 30 bus électriques articulés de 18 mètres.
La première phase verra la livraison de 11 véhicules, avec une option pour 19 autres bus électriques. La livraison des premiers véhicules est prévue au tournant des années 2025 et 2026.
par Pierre Cossard | Août 26, 2024 | Autocar, Entreprise, Les Infos, Réseau
Fin juillet, les représentants des entreprises parisiennes et des acteurs du commerce, de la logistique, du transport de voyageurs, du spectacle vivant et des galeries d’art ont pris acte de l’adoption par le Conseil de Paris le 11 juillet d’une délibération déclarant d’intérêt général la mise en œuvre de la Zone à Trafic Limité.
Son périmètre contiendrait une large zone comportant tous les arrondissements de Paris Centre, sans les quais hauts et les îles de la Cité et Saint-Louis. Ce projet vise à interdire le trafic de transit dans Paris Centre, c’est-à-dire les véhicules qui ne font que passer à travers le secteur sans marquer d’arrêt. La mise en place de la zone est prévue après décision de la Maire et du préfet de police de Paris pour le mois d’octobre prochain.
Les différents acteurs économiques qui se sont mobilisés pour l’occasion s’inquiètent « vivement » de l’impact de la ZTL sur l’activité économique, culturelle, commerciale, logistique, ainsi que sur les mobilités au sein de la zone, mais également dans le reste de la ville de Paris.

Les différentes fédérations professionnelles réclamant une étude d’impact concernant la mise en œuvre d’une ZTL dans Paris.
Ainsi, les autocaristes et les lieux qu’ils desservent (sites culturels, commerces, grands magasins, hôtels, etc.) seront-ils frappés de plein fouet par l’interdiction des autocars dans cette zone alors « qu’ils jouent un rôle crucial pour la mobilité collective des touristes d’affaires et de loisirs ».
Ces professionnels demandent donc la réalisation d’une évaluation approfondie et globale sur l’impact des mesures mises en œuvre durant les JO sur les acteurs économiques au sein, mais aussi autour de la ZTL, comme le recommande le rapport de l’enquête publique.
Cette étude devra porter sur la période septembre-octobre, lorsque l’ensemble des Parisiens et Franciliens, qui sont ou vont être en congés, sera de retour.
Ils souhaitent l’ouverture d’une nouvelle concertation avec les professionnels sur la base des résultats de cette étude.
Ils militent enfin pour la suspension de toute interdiction de circulation et de stationnement, en particulier des autocars et véhicules de livraison, tant que des solutions alternatives crédibles n’ont pas été proposées.
Seront-ils entendus ?…