L’aéroport de Munich mise sur le MAN Lion’s City E

L’aéroport de Munich mise sur le MAN Lion’s City E

L’aéroport de Munich vient de commander un total de 49 autobus électriques à MAN Truck & Bus, avec une option pour 25 supplémentaires.

Les 10 premiers véhicules de 12m sont actuellement livrés à AeroGround, la filiale de l’aéroport pour les services d’assistance au sol et de transport.

Dix autres MAN Lion’s City 12 E et 17 MAN Lion’s City 18 E seront livrés aux clients d’ici la fin de l’année. MAN a également fourni la solution de recharge adaptée avec 40 stations de recharge de SBRS qui seront à l’avenir disponibles à l’aéroport.

L’aéroport de Cologne-Bonn a été le premier aéroport allemand à recevoir des autobus électriques MAN début 2023.

 

 

Faure Transport renouvelle la flotte de la ligne LYS Express

Faure Transport renouvelle la flotte de la ligne LYS Express

Faure Transport, 3e transporteur indépendant en France, vient d’annoncer le renouvellement intégral de sa flotte sur la ligne historique LYS Express, assurant la liaison entre Grenoble et l’aéroport international Lyon-Saint-Exupéry.

Depuis plus de 45 ans, cette ligne joue un rôle-clé dans la mobilité des voyageurs et professionnels de la région, reliant une destination à portée mondiale à la Capitale des Alpes, un rôle amplifié grâce à un partenariat stratégique avec FlixBus.

Entreprise familiale, Faure Transport œuvre depuis plus de 175 ans dans le secteur du transport de personnes. Cette année, Faure Vercors, filiale de Faure Transport, franchit donc une nouvelle étape avec l’introduction sur LYS Express de six nouveaux autocars (Beulas) de dernière génération.

 

EuMo 2024. Il va falloir faire mieux avec moins !

EuMo 2024. Il va falloir faire mieux avec moins !

C’est peu de dire que le nouveau ministre délégué aux Transports, François Durovray, était attendu le 3 octobre à EuMo, qui se déroulait cette année à Strasbourg, mais il n’a pas sorti le carnet de chèques… Il est vrai que le Premier ministre, dans son discours de politique générale du 2 octobre, a bien fait comprendre à tous que les caisses étaient vides.

Le Gart, comme l’UTPF, artisans de cette manifestation, avaient pourtant bien préparé le terrain. Louis Nègre, président du Gart, allant même, avec sa truculence habituelle, à proclamer : « Je suis fatigué d’entendre qu’il n’y a plus d’argent en France alors que nous sommes le pays qui paie le plus d’impôts ! J’attends qu’on me dise où est passé l’argent ».

Il a ensuite déroulé les revendications habituelles de l’association d’élus : TVA à 5,5% sur les transports et hausse (voire déplafonnement) du versement mobilité.

De son côté, les adhérents de l’UTPF, en la personne de sa présidente Marie-Ange Debon, et le Medef « demandent conjointement aux pouvoirs publics d’affecter aux transports publics une fraction du produit de la mise aux enchères des quotas d’émission de gaz à effet de serre (ETS 1) afin d’aider les AOM à développer l’offre de transport public sur leurs réseaux ». Il serait ici question de quelque 250 M€, bien loin des vrais besoins du secteur.

La réponse de François Durovray face à ce cahier de doléances fut toutefois d’une grande simplicité : « On ne peut pas tout demander à l’État. Il faut trouver des solutions qui ne coûtent pas trop cher et qui sont décarbonées ».

Une forme nouvelle de « en même temps » qui a quelque peu gâché la fête, d’autant que ces deux affirmations semblent assez contradictoires lorsqu’on connait les coûts des matériels « zéro émission » et l’ampleur des investissements nécessaires pour que ce secteur se conforme dans les délais aux obligations imposées par l’Etat et l’UE…

Une position gouvernementale qui devrait aussi inquiéter les industriels du secteur des transports urbains, eux qui ont investi massivement dans cette transition pour répondre aux injonctions écologiques, avec les surcoûts qui vont avec.

Point positif peut-être, on sait le nouveau ministre sensible aux avantages de l’autocar (à travers notamment son implication passée dans le développement des lignes de cars express). Ce mode, à la fois souple et économique, pourrait donc apparaitre dans certains territoires comme une des solutions alternatives, par exemple, à certains développement ferroviaires plus coûteux…

L’ombre de la catastrophe économique qui se profile aujourd’hui dans le monde de l’automobile planera-t-elle bientôt sur l’univers des transports collectifs ?

 

 

Circulation à Paris, le bras de fer n’aura pas lieu

Circulation à Paris, le bras de fer n’aura pas lieu

C’est à travers un communiqué que François Durovray, nouveau ministre délégué aux Transports, a fait état de ses échanges avec Anne Hidalgo, maire de Paris, le 27 septembre dernier, autour des différentes problématiques de transport qui se font jour dans la capitale.

Malgré une prise de position plutôt critique du ministre sur les projets de la maire de la capitale, les 50 nuances de diplomatie utilisées dans les termes choisis de ce communiqué démontrent que les automobilistes et autres usagers de la route franciliens continueront à subir le bon vouloir de cette dernière.

Anne Hidalgo visiblement toujours convaincue du bienfondé de sa lutte contre la circulation automobile – voire la circulation tout court – semble en effet bien maîtriser les aspects juridiques de ces dossiers, à défaut de pouvoir fournir de solides études d’impacts concernant les mesures décidées.

En résumé, les 50 km/h sur le périphérique parisien seront bien mis en œuvre le 1er octobre, le projet d’imposer les fameuses voies réservées au covoiturage, transports en commun, taxis, etc. est maintenu, au même titre que la future zone à trafic limité (ZTL) ou la fermeture de la gare routière de Paris Bercy.

Tout juste apprend-on que, concernant le périphérique, un bilan de cette limitation sera fait dans un an (une promesse qui n’engage généralement personne en France…), et que les modalités de mise en œuvre des voies réservées feront l’objet « d’un travail commun » pour leur mise en place début 2025.

Quant aux problèmes posés par la ZTL et la fermeture de la gare routière de Paris Bercy, les deux partis sont avant tout convenus de la mise en place de « groupes de travail » devant respectivement plancher « sur la circulation des cars de tourisme en zone urbaine », et sur un site de remplacement.

Autant dire que pour l’instant, en matière de circulation, la saison de la chasse reste ouverte à Paris…

 

 

Nouvelles britanniques de Van Hool…

Nouvelles britanniques de Van Hool…

La faillite de Van Hool déclarée en juin dernier, suivi du rachat d’une partie de ses activité s par le néerlandais VDL a été suivi d’une longue période de silence…

Peu d’informations ont en effet fuité quant à la stratégie poursuivie par le nouveau propriétaire, notamment concernant la gamme d’autocars Van Hool.

Finalement, c’est de Grande-Bretagne que quelques indices viennent de fuiter, dans les colonnes de notre confrère Route One.

Selon ce magazine, la livraison de nouveaux autocars Van Hool aurait repris sur le sol britannique où l’entreprise Woods Coaches de Tillicoultry a reçu un trio d’EX, tandis que la société Bibby’s d’Ingleton s’est vue livrer un T15 Alicron.

Toujours selon Route One, plusieurs livraisons de ce genre seraient attendues outre-Manche. Enfin, même si VDL ne semble pas encore totalement fixé sur l’étendue de la gamme d’autocars Van Hool qui sera conservée au catalogue, il semble que plusieurs variantes soient maintenues, à deux et trois essieux, en complément du Futura 3 de VDL.

En France en revanche, et toujours concernant Van Hool, commencent à remonter des problématiques de mise à disposition de pièces détachées pour les véhicules déjà en parc.

A suivre donc…