Le Parlement européen a donc voté le 21 novembre sur le projet de règlement dit CO2 transport qui vise à réduire de manière drastique les émissions de CO2 dans le transport lourd (bus, autocars, poids lourds).
En maintenant la méthode de calcul des émissions proposée par la Commission européenne, le Parlement a semble-t-il confirmé que les véhicules électriques et hydrogène demeuraient à ce stade les seules options pour décarboner le secteur.
Néanmoins, en demandant qu’une étude portant sur le rôle des carburants renouvelables (dont le bioGNV) dans la décarbonation du secteur soit menée avant fin 2025, le Parlement envoie un signal d’espoir : devant l’urgence à décarboner le secteur, la mise en œuvre de toutes les solutions efficaces doit être recherchée.
Les élus de l’entente Territoire d’énergie Pays de la Loire et leurs homologues bretons, mobilisés depuis mars dernier, ont donc salué cette première avancée.
Ils saluent aussi la possibilité d’exemption destinée aux collectivités autorités organisatrices de la mobilité (AOM) pour l’acquisition de bus roulant au bioGNV, jusqu’en 2035.
Avec le soutien de leur fédération la FNCCR et d’autres territoires qui les ont rejoints, ils continueront donc à plaider pour un bouquet de solutions durables pour une mobilité décarbonée.
Convaincus que le bioGNV– technologie mature, éprouvée et reconnue par la directive RED II- a toute sa place, aux côtés de l’électrique et de l’hydrogène durable, ils appellent le Conseil de l’UE à aller plus loin lors de l’examen du texte le 18 décembre prochain.
Ils proposent d’ores et déjà l’introduction du Facteur de Correction Carbone dans le Règlement. Ils appellent Commission, Parlement et Conseil à acter ensuite cette proposition lors du trilogue prévu au premier trimestre 2024.