Mio passe au numérique avec Matawan

Mio passe au numérique avec Matawan

Dans le cadre du renouvellement de l’exploitation du réseau Mio, Transdev Occitanie a souhaité moderniser l’offre de mobilité de Millau et Creissels en lançant une nouvelle ligne de bus, en digitalisant la billettique et l’information voyageur pour améliorer significativement l’expérience des usagers.

La Communauté de communes Millau Grands Causses et Transdev Occitanie font donc passer le réseau de transport public Mio à l’heure du numérique avec Matawan.

Le déploiement des solutions WanFare et WanPay a été mené en seulement trois mois, pour une mise en service effective à la rentrée 2024.

Le réseau dispose désormais d’une boutique en ligne sur www.reseau-mio.fr pour simplifier l’achat et la gestion des titres de transport ; d’informations en temps réel et d’une simplification du contrôle des titres de transport.

Mio a enregistré 196 926 voyages en 2024 et prévoit 217 300 déplacements en 2025.

 

La station BioGNV de Saumur fête ses 5 ans

La station BioGNV de Saumur fête ses 5 ans

La station BioGNV de Saumur vient de célèbrer son 5e anniversaire. Inaugurée en 2020, la station BioGNV de Saumur est née d’un double constat : la nécessité de réduire l’empreinte carbone des transports et celle de valoriser les ressources organiques locales issues de l’agriculture, des collectivités et des industries agroalimentaires.

En s’appuyant sur la méthanisation, le territoire saumurois a donc fait le choix d’un carburant propre, renouvelable et local, en cohérence avec ses ambitions de transition énergétique.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de coopération entre acteurs publics, exploitants agricoles, transporteurs et collectivités, pour répondre à un enjeu environnemental concret.

« Elle offre une alternative immédiate et réaliste aux carburants fossiles, notamment pour les flottes captives », explique Lucien Gerbier, président de la SAS Saumur Energies Vertes.

La station, raccordée sur le réseau de gaz exploité par GRDF, dessert aujourd’hui un panel varié d’utilisateurs : entreprises de transport, collectivités locales, agriculteurs, artisans, et plus récemment des particuliers s’équipant en véhicules BioGNV.

Elle a permis de réaliser 11000 pleins chaque année et distribué 723 tonnes de BioGNV.

 

Choose France. Le car et le bus à l’honneur

Choose France. Le car et le bus à l’honneur

Pour sa 8e édition, le sommet Choose France, qui a débuté le 19 mai, a mis à l’honneur l’industrie des cars et bus, puisque le président de la République s’est rendu à Ligny-en-Barrois, fief français de Daimler Buses.

Daimler Buses a en effet annoncé 92 M€ d’investissement sur ce site qui est en cours de transformation, avec la construction d’une extension de 15 000 m2, l’embauche de 600 personnes. L’objectif étant d’en faire le plus grand site de production d’autobus électriques du groupe.

Le constructeur Iveco Bus a lui aussi annoncé ce jour un investissement de quelque 100 M€. L’objectif étant ici d’investir dans la conception de sa future gamme d’autobus et d’autocars, une nouvelle génération de batteries électriques, de nouveaux moteurs, une série d’amélioration dans l’usine FPT Industrial de Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire) et le développement des activités de remanufacturing à Garchizy (Nièvre).

Selon l’industriel, cette somme porte à près de 400 M€ les investissements réalisés par Iveco Group dans ses sites en France au cours des quatre dernières années.

SAFRA. Le groupe français TTH dépose une nouvelle offre

SAFRA. Le groupe français TTH dépose une nouvelle offre

A Albi, deux repreneurs sont sur les rangs pour reprendre SAFRA : l’un français, l’autre chinois, qui semble pour l’instant être préféré. Des craintes sur la véracité de l’offre chinoise se font entendre, tandis que l’offre française est finalement revue à la hausse.

Le repreneur français potentiel est le groupe TTH (Thierry Torti Holding). Cet industriel est très présent dans le ferroviaire, secteur où il détient ACC M et Lorrainfer, respectivement spécialisés dans la rénovation de matériel ferroviaire (à Clermont-Ferrand) et la construction de wagons (à Yutz).

La seconde offre provient du groupe chinois Wanrun, qui a déposé une offre juste avant la clôture de la procédure, obligeant à à un rallongement de celle-ci de plusieurs jours. Selon divers titres de presse, environ 120 emplois seraient conservés.

Néanmoins, la vision et l’ambition de long terme pour SAFRA n’est pas communiquée par Wanrun. En outre, des expériences récentes d’acquisition d’entreprises françaises par des conglomérats chinois, qui se sont mal terminées, inquiètent fortement les salariés de SAFRA. Malgré ces mises en garde, les organes en charge de la procédure et le ministère public semblent préférer Wanrun.

 

Une nouvelle offre remise par TTH

 

TTH se positionne dans une logique de souveraineté industrielle, et ambitionne d’intégrer « SAFRA dans un projet industriel ambitieux ». À cet effet, TTH vient d’annoncer dans un communiqué avoir « décider de remettre une nouvelle offre, encore plus ambitieuse et cette fois élargie à l’ensemble des activités de SAFRA », incluant les bus à hydrogène.

Selon cette nouvelle proposition, 90 collaborateurs seraient repris, ainsi que « 40 postes supplémentaires proposés dans les deux autres usines » de TTH. Le prix de cession est fixé à 2,5 M€. TTH insiste sur « l’apport d’un carnet de commandes de 50 millions d’euros pour SAFRA », et annonce vouloir réaliser « des investissements rapides pour étendre les capacités de production » en cas de reprise.

TTH indique aussi « espérer que sa nouvelle offre sera équitablement étudiée avec la plus grande attention par le tribunal de commerce et tous les organes de la procédure, comme il fut fait au bénéfice de Wanrun, autant que par tous les salariés qui auront évidemment à se prononcer à nouveau ».

En conclusion, TTH lance un appel « à tous les soutiens possibles et solidaires de son projet pour empêcher que SAFRA ne s’engage dans une impasse et pour que le tribunal d’Albi se sente soutenu dans sa décision, pour défendre l’industrie française et une économie réellement durable ».

Plusieurs acteurs indiquent d’ailleurs soutenir l’offre de TTH, en particulier la Région Occitanie, le CESER (Comité Économique, Social et Environnemental Régional) Occitanie, ainsi que plusieurs clients, des syndicats ou encore des fournisseurs industriels.

La décision finale du tribunal étant rendu mardi 20 mai 2025.

CATL veut révolutionner le marché des batteries avec sa technologie Naxtra

CATL veut révolutionner le marché des batteries avec sa technologie Naxtra

L’entreprise chinoise Contemporary Amperex Technology Co. Ltd. (CATL), spécialisée dans la fabrication de batteries, vient d’annoncer avoir franch une étape décisive dans le secteur de l’énergie en présentant sa nouvelle batterie sodium, baptisée Naxtra, première batterie sodium-ion produite en série au monde.

Selon l’industriel, qui représente 38% du marché mondial des batteries, « cette avancée promet de transformer le marché du stockage d’énergie et de la mobilité électrique, en offrant une alternative plus sûre, plus économique et plus durable aux batteries lithium traditionnelles ».

La batterie Naxtra se distinguerait par sa capacité à fonctionner dans des conditions extrêmes, conservant 90% de sa puissance utilisable même à -40 °C.

Des performances qui en font une solution idéale pour les climats froids et les régions aux conditions difficiles. De plus, son autonomie allant jusqu’à 500 kilomètres en véhicule électrique et sa capacité à supporter 10 000 cycles de charge la positionnerait comme une option durable et efficace.

Le sodium est aussi plus abondant et plus économique que le lithium, ce qui, selon CATL, réduit la dépendance « à des ressources rares et coûteuses ».

Malgré une densité énergétique plus faible, CATL annonce avoir réussi à optimiser ses performances, atteignant une densité de 175 Wh/kg, comparable aux batteries LFP (lithium-phosphate) qui dominent le marché actuel.

 

BYD va implanter son nouveau siège social et son centre de R&D en Hongrie

BYD va implanter son nouveau siège social et son centre de R&D en Hongrie

BYD, spécialiste mondial des véhicules à énergies nouvelles, a annoncé le 15 mai son intention d’implanter son siège social européen à Budapest, en Hongrie, avec l’appui d’un nouveau centre européen de recherche et développement.

Dans le cadre de cet accord, BYD a aussi annoncé qu’il allait « créer des milliers d’emplois à forte valeur ajoutée dans la capitale hongroise et soutiendra la formation et la formation continue grâce à une coopération avec au moins trois universités du pays ».

Ce nouveau siège social, situé dans le 11e arrondissement de Budapest, marque le cinquième site de BYD en Hongrie, après l’usine de bus de Komárom, les installations supplémentaires de Fót et Páty, et Szeged, où sera implantée la future usine de fabrication de voitures particulières.

Le volet R&D de cet engagement débutera par deux projets spécifiques, le premier se concentrera sur l’intégration plus poussée de l’intelligence dans la mobilité moderne, tandis que le second contribuera au développement de technologies d’électrification avancées de nouvelle génération.

Conformément à la politique de localisation européenne de BYD, l’entreprise s’est aussi engagée à déposer des brevets issus du développement du centre hongrois et à coopérer avec des start-ups et des fournisseurs nationaux hongrois.