BlaBlaCar et les Cars Bihan soignent les supporters du Stade Brestois 29

BlaBlaCar et les Cars Bihan soignent les supporters du Stade Brestois 29

À l’occasion des matchs de Coupe d’Europe disputés par le Stade Brestois 29 au stade de Roudourou à Guingamp, un service de transport dédié aux supporters est mis en place.

Après une première opération réussie à l’occasion du premier match à domicile du Stade Brestois 29, BlaBlaCar et la société de transports Cars Bihan réitèrent l’opération.

BlaBlaCar, en partenariat avec les Cars Bihan organise donc des lignes spéciales d’autocars pour les matchs de Coupe d’Europe du Stade Brestois 29 « à domicile » (Sturm Graz, Real Madrid, Bayer Leverkusen et PSV Eindhoven) à Guingamp. Ces cars permettront aux supporters de se rendre facilement au stade et de revenir à Brest après les rencontres.

Pour le match contre Bayer Leverkusen du 23 octobre prochain, deux trajets seront disponibles, avec un nombre de places pouvant évoluer en fonction du succès de l’opération.

 

Espagne. La FIAA 2024 marquée par l’optimisme

Espagne. La FIAA 2024 marquée par l’optimisme

Le Salon International des Autobus et Autocars, FIAA 2024, organisé par IFEMA Madrid du 22 au 25 octobre, semble surfé sur le vent d’optimisme qui souffle sur ce secteur au-delà des Pyrénées.

Selon la Confédération espagnole du transport par autobus (Confebus), le transport par autobus est et reste l’épine dorsale de la mobilité en Espagne, puisqu’un déplacement en transport public sur 2 y est effectué au moyen de ce mode.

Le paysage des opérateurs est composé de 2 787 entreprises d’exploitation de transport agréées par le ministère des Transports et de la Mobilité durable, et de 44 852 véhicules de service public (données : juillet 2024).

Chaque année, il accueille 3,144 millions de passagers, relie 8 000 villes via un réseau routier de 75 000 km et investit environ 800 M€ dans le renouvellement de la flotte.

Le transport scolaire compte 17 500 autocars qui transportent 220 millions d’élèves par an. Les immatriculations de véhicules dans lce secteur atteignent, durant le premier semestre de cette année, un total de 2 746 autobus, autocars et minibus, soit une augmentation d’une année sur l’autre de 28,98%, selon l’Association Nationale des Entrepreneurs du Transport par Autocar (Anetra).

 

De son côté, l’Association nationale des constructeurs de carrosseries et d’autobus, (Ascabus), qui regroupe toutes les entreprises manufacturières espagnoles, souligne que les exportations de l’industrie nationale dans le monde dépassent 50% de sa production.

 

Selon l’association, « cette année sera marquée par la reprise de l’activité industrielle, et de nouveaux développements technologiques en matière de sécuritéet de protection de l’environnement... »

 

 

Le marché des SLO retrouve son niveau d’avant la crise du Covid

Le marché des SLO retrouve son niveau d’avant la crise du Covid

Selon les dernières données publiées par l’ART (Autorité de régulation des transports), la fréquentation des autocars de longue distance librement organisés sur les liaisons domestiques au 1er semestre 2024 dépasse les 4,5 millions de passagers et retrouve ainsi le niveau atteint en 2019, avant la crise du Covid.

 

En incluant les passagers sur les liaisons internationales, on compte même plus de 8 millions de passagers, soit 30% de plus qu’en 2019. 

 

Avec 56 millions de kilomètres parcourus par les autocars de longue distance en services librement organisés (SLO), le 1er semestre 2024 est le plus circulé depuis la libéralisation du secteur en 2015, en progression de 12% par rapport au 1er semestre 2019.

 

Cette forte reprise est aussi constatée en termes de départs des autocars SLO (800 en moyenne par jour) et de liaisons opérées (environ 1 300), en hausses respectives de 5% par rapport à la même période de 2019.

 

La recette par passager aux 100 km a toutefois baissé de 10% sur un an pour descendre en-dessous de 6 euros, notamment en raison de l’augmentation de l’offre et d’un recul du taux de remplissage des autocars.

 

Le chiffre d’affaires du 1ersemestre 2024 reste cependant stable sur un an à près de 70 M€, en particulier grâce à la forte hausse de la fréquentation.

 

 

Faure Transport renouvelle la flotte de la ligne LYS Express

Faure Transport renouvelle la flotte de la ligne LYS Express

Faure Transport, 3e transporteur indépendant en France, vient d’annoncer le renouvellement intégral de sa flotte sur la ligne historique LYS Express, assurant la liaison entre Grenoble et l’aéroport international Lyon-Saint-Exupéry.

Depuis plus de 45 ans, cette ligne joue un rôle-clé dans la mobilité des voyageurs et professionnels de la région, reliant une destination à portée mondiale à la Capitale des Alpes, un rôle amplifié grâce à un partenariat stratégique avec FlixBus.

Entreprise familiale, Faure Transport œuvre depuis plus de 175 ans dans le secteur du transport de personnes. Cette année, Faure Vercors, filiale de Faure Transport, franchit donc une nouvelle étape avec l’introduction sur LYS Express de six nouveaux autocars (Beulas) de dernière génération.

 

EuMo 2024. Il va falloir faire mieux avec moins !

EuMo 2024. Il va falloir faire mieux avec moins !

C’est peu de dire que le nouveau ministre délégué aux Transports, François Durovray, était attendu le 3 octobre à EuMo, qui se déroulait cette année à Strasbourg, mais il n’a pas sorti le carnet de chèques… Il est vrai que le Premier ministre, dans son discours de politique générale du 2 octobre, a bien fait comprendre à tous que les caisses étaient vides.

Le Gart, comme l’UTPF, artisans de cette manifestation, avaient pourtant bien préparé le terrain. Louis Nègre, président du Gart, allant même, avec sa truculence habituelle, à proclamer : « Je suis fatigué d’entendre qu’il n’y a plus d’argent en France alors que nous sommes le pays qui paie le plus d’impôts ! J’attends qu’on me dise où est passé l’argent ».

Il a ensuite déroulé les revendications habituelles de l’association d’élus : TVA à 5,5% sur les transports et hausse (voire déplafonnement) du versement mobilité.

De son côté, les adhérents de l’UTPF, en la personne de sa présidente Marie-Ange Debon, et le Medef « demandent conjointement aux pouvoirs publics d’affecter aux transports publics une fraction du produit de la mise aux enchères des quotas d’émission de gaz à effet de serre (ETS 1) afin d’aider les AOM à développer l’offre de transport public sur leurs réseaux ». Il serait ici question de quelque 250 M€, bien loin des vrais besoins du secteur.

La réponse de François Durovray face à ce cahier de doléances fut toutefois d’une grande simplicité : « On ne peut pas tout demander à l’État. Il faut trouver des solutions qui ne coûtent pas trop cher et qui sont décarbonées ».

Une forme nouvelle de « en même temps » qui a quelque peu gâché la fête, d’autant que ces deux affirmations semblent assez contradictoires lorsqu’on connait les coûts des matériels « zéro émission » et l’ampleur des investissements nécessaires pour que ce secteur se conforme dans les délais aux obligations imposées par l’Etat et l’UE…

Une position gouvernementale qui devrait aussi inquiéter les industriels du secteur des transports urbains, eux qui ont investi massivement dans cette transition pour répondre aux injonctions écologiques, avec les surcoûts qui vont avec.

Point positif peut-être, on sait le nouveau ministre sensible aux avantages de l’autocar (à travers notamment son implication passée dans le développement des lignes de cars express). Ce mode, à la fois souple et économique, pourrait donc apparaitre dans certains territoires comme une des solutions alternatives, par exemple, à certains développement ferroviaires plus coûteux…

L’ombre de la catastrophe économique qui se profile aujourd’hui dans le monde de l’automobile planera-t-elle bientôt sur l’univers des transports collectifs ?

 

 

Circulation à Paris, le bras de fer n’aura pas lieu

Circulation à Paris, le bras de fer n’aura pas lieu

C’est à travers un communiqué que François Durovray, nouveau ministre délégué aux Transports, a fait état de ses échanges avec Anne Hidalgo, maire de Paris, le 27 septembre dernier, autour des différentes problématiques de transport qui se font jour dans la capitale.

Malgré une prise de position plutôt critique du ministre sur les projets de la maire de la capitale, les 50 nuances de diplomatie utilisées dans les termes choisis de ce communiqué démontrent que les automobilistes et autres usagers de la route franciliens continueront à subir le bon vouloir de cette dernière.

Anne Hidalgo visiblement toujours convaincue du bienfondé de sa lutte contre la circulation automobile – voire la circulation tout court – semble en effet bien maîtriser les aspects juridiques de ces dossiers, à défaut de pouvoir fournir de solides études d’impacts concernant les mesures décidées.

En résumé, les 50 km/h sur le périphérique parisien seront bien mis en œuvre le 1er octobre, le projet d’imposer les fameuses voies réservées au covoiturage, transports en commun, taxis, etc. est maintenu, au même titre que la future zone à trafic limité (ZTL) ou la fermeture de la gare routière de Paris Bercy.

Tout juste apprend-on que, concernant le périphérique, un bilan de cette limitation sera fait dans un an (une promesse qui n’engage généralement personne en France…), et que les modalités de mise en œuvre des voies réservées feront l’objet « d’un travail commun » pour leur mise en place début 2025.

Quant aux problèmes posés par la ZTL et la fermeture de la gare routière de Paris Bercy, les deux partis sont avant tout convenus de la mise en place de « groupes de travail » devant respectivement plancher « sur la circulation des cars de tourisme en zone urbaine », et sur un site de remplacement.

Autant dire que pour l’instant, en matière de circulation, la saison de la chasse reste ouverte à Paris…