L’ART publie son rapport multimodal

L’ART publie son rapport multimodal

L’Autorité de Régulation des Transports (ART) vient de publier son quatrième rapport multimodal, qui offre un panorama détaillé du transport de voyageurs en 2023.

Selon ce rapport, en 2023, le transport de voyageurs en France a connu une légère baisse de 0,3% par rapport à 2022, avec un total de 1 035 milliards de voyageurs.km.

Cette baisse s’explique principalement par la diminution des déplacements en véhicules particuliers, tandis que la demande en transports collectifs a augmenté.

La part des transports collectifs a ainsi atteint 17,9% de la mobilité intérieure, principalement grâce à la hausse des transports ferroviaires, dont la part modale atteint 10,4%, en hausse de 0,5 point, portée à la fois par les services à grande vitesse et les services TER.

Sur les déplacements de plus de 100 km, la fréquentation des trains à grande vitesse a ainsi dépassé le trafic en voiture sur les autoroutes concédées.

L’ART constate en revanche que la qualité des services de transport s’est de nouveau dégradée en 2023, comme en témoignent le taux d’annulation en augmentation (dont près de 4 points pour les lignes TER de longue distance), et les taux de retard (en augmentation pour la quasi-totalité des modes, dont une hausse de 5 points pour les vols domestiques).

La hausse des annulations s’explique majoritairement par des mouvements sociaux, tandis que les retards sont multifactoriels.

 

HYmpulsion inaugure la station hydrogène de Lyon-Saint Exupéry

HYmpulsion inaugure la station hydrogène de Lyon-Saint Exupéry

Le 30 juin dernier, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et les actionnaires d’HYmpulsion (ENGIE, Michelin, Banque des Territoires et Crédit Agricole) ont inauguré, en partenariat avec Aéroports de Lyon, la station hydrogène de l’Aéroport Lyon-Saint Exupéry, la 8e station opérationnelle en région Auvergne-Rhône-Alpes.

L’implantation à l’Aéroport Lyon-Saint Exupéry place Lyon comme un carrefour des mobilités décarbonées, rassemblant une offre multimodale et plurielle de transports aériens, ferroviaires, terrestres, de personnes et de marchandises, et ce, dans une logique de décarbonation des plateformes aéroportuaires.

Cette inauguration s’est accompagnée du lancement des 30 premiers taxis VTC à hydrogène de la région lyonnaise ainsi que des premières navettes.

Avec cette station, HYmpulsion dispose désormais de 3 stations dans un rayon de 20 kilomètres (Saint-Priest, Vénissieux, Aéroport Lyon-Saint Exupéry), créant ainsi un maillage stratégique sur la grande métropole lyonnaise.

Le réseau HYmpulsion compte aujourd’hui 8 stations opérationnelles : Saint-Priest (69), Vénissieux (69), Aéroport Lyon-Saint Exupéry (69), Saint-Egrève (38), Valence (26), Clermont-Ferrand (63), Cournon d’Auvergne et Môutiers (73), etun certain nombre de stations en développement : Malataverne (26), Aubenas (07), Salaise (38), Annecy (74), et 2 en projet à Saint-Étienne et à Chambéry.

 

Les stations hydrogène en Auvergne Rhône Alpes.

 

Deux nouvelles lignes de car express mises en circulation en Gironde

Deux nouvelles lignes de car express mises en circulation en Gironde

Deux nouvelles lignes de cars express seront mises en circulation en Gironde le 1er septembre prochain. La 410 Arès-Lège – Bordeaux, et la 480 Beautiran – Le Haillan, qui viendront s’ajouter aux deux premières lignes de cars express 470 Créon – Bordeaux et 430 Blaye – Bordeaux déployées en 2019 et 2024.

La 410 viendra se substituer à l’actuelle ligne régionale 412 Bordeaux – Lège Cap Ferret, et bénéficie d’une d’offre renforcée, avec un car toutes les 15 mn en heure de pointe, de 5h30 à 22h en semaine et de 6h à 20h le samedi.

Pour la ligne 480 Beautiran – le Haillan, il s’agit de la première ligne de ceinture qui dessert le cadran Sud-ouest de la métropole bordelaise et ses zones d’emplois depuis le territoire des Graves.

Sans correspondance à réaliser en cœur de la métropole, elle offre un gain de temps à la clef, avec un car toutes les 15 minutes en heure de pointe (30 minutes sur la pause méridienne), de 5h30 à 20h30 du lundi au vendredi.

Les cars sont climatisés, disposent de ports USB, du wifi à bord et d’un service presse numérique gratuit avec repose-pieds et sièges inclinables.

Ces créations s’inscrivent dans le cadre du développement d’un réseau express régional métropolitain, dans lequel la Région Nouvelle-Aquitaine et Bordeaux Métropole sont engagés depuis 2018.

Ces deux nouvelles lignes de cars express sont co-financées par la Région Nouvelle- Aquitaine (25%), Bordeaux Métropole (25%) et le syndicat mixte Nouvelle-Aquitaine Mobilités (50%).

Leur mise en service s’accompagne d’aménagements routiers, de pôles d’échanges et de points d’arrêts co-financés par le Département de la Gironde, la COBAN et les Communautés de communes Montesquieu et Jalle Eau Bourde.

 

 

Le centre logistique MAN de Salzgitter s’agrandit de 30%

Le centre logistique MAN de Salzgitter s’agrandit de 30%

Il y a à ce jour plus de 2 000 bus MAN entièrement électriques dans le monde. D’ici 2030, environ 50% de tous les nouveaux véhicules MAN livrés devraient être à propulsion électrique.

En matière d’approvisionnement en pièces détachées, MAN Truck & Bus se prépare donc, notamment, à l’essor de ces technologies zéro émission dans toutes ses gammes.

Après un an de travaux, le centre logistique de Salzgitter a été agrandi comme prévu 53 000 m2 pour atteindre une superficie totale de 235 000 m2.

C’est à partir de ce centre que MAN livre aux clients et aux garages du monde entier des pièces de rechange pour camions, bus, utilitaires et des moteurs.

. Au total, ce sont plus de 220 000 pièces qui seront stockées sur le site, pour ensuite être livrées aux ateliers du monde entier dans un délai très court après leur commande.

« Avec cet agrandissement, l’entreprise crée également des conditions optimales pour le développement rapide de son portefeuille de produits dans le domaine de l’électromobilité », explique l’industriel.

 

 

Journées Agir. Le nouveau 7900 est arrivé

Journées Agir. Le nouveau 7900 est arrivé

Le constructeur suédois présentait à Reims la nouvelle version de son 7900 Elec. Un bus qui, chez MCV, a bénéficié d’un relifting de la face avant, avec intégration d’un parebrise plus grand, ainsi que de l’intégration du nouveau tableau de bord Volvo.

Le modèle exposé, premier à sortir de la nouvelle usine MCV dédiée, était équipé de cinq packs de batteries pour un total de 470 kWh de puissance disponible.

Référencé UGAP, le 7900 E devrait concourir aux appels d’offres de Lille, Nantes et sans doute La Rochelle.

Concernant l’autocar, et la récente mise en liquidation judiciaire du carrossier espagnol Sunsundeguy, les responsables de Volvo Bus précisent que la marque continuera d’assurer l’après-vente, puisque la partie dédiée aux pièces de rechange fonctionne toujours.

Enfin, ils rappellent que la marque continue son travail avec Beulas, qu’ils fournissent des châssis à Irizar pour les modèles i6 et i8 à la demande des clients, et que des projets sont en discussion avec d’autres carrossiers européens.

 

 

Journées Agir. Solaris mise sur une gamme complète

Journées Agir. Solaris mise sur une gamme complète

Pour cette édition des Journées Agir, le constructeur polonais Solaris jouait la carte du classique Urbino 12 électrique à batteries (référencé par la CATP, NDLR).

La marque s’est clairement positionnée ces deux dernières années comme une spécialiste du véhicule fonctionnant à l’hydrogène. Un positionnement qui a porté ses fruits, puisque 80% des cinquante autobus livrés cette année en France sont des H2, « tandis que 70% des commandes livrées l’an prochain seront aussi des autobus H2 », précise Brice Bonavia, gérant de Solaris France.

Pour autant, comme la plupart des industriels concernés, Solairs constate un certain ralentissement de l’intérêt pour cette énergie.

 

Brice Bonavia, gérant de Solaris France.

 

« En dehors du coût, qui n’est pas négligeable, le frein actuel au développement de l’hydrogène vient pour l’essentiel du système d’avitaillement, explique Brice Bonavia. Les stations manquent sur le territoire, leur fonctionnement n’est pas toujours optimal, et des problèmes sont parfois rencontrés dans la qualité même de l’hydrogène… ».

Les gros marchés sur lesquels Solaris France va donc se positionner dans les mois à venir concernent donc plutôt des véhicules électriques à batteries.

Il s’agit d’abord de Marseille et Nîmes pour des Urbino 18 (on parle de 200 autobus de ce type dans la cité phocéenne), et des marchés pour Ile-de-France Mobilité et le Sytral lyonnais.

Quant à l’autocar électrique de la marque, Brice Bonavia est formel, « Nous présenterons un low entry fin 2026, et un modèle interurbain mi 2027 ».