La région Centre-Val de Loire et Matawan donnent une seconde vie  aux smartphones des cars scolaires Rémi

La région Centre-Val de Loire et Matawan donnent une seconde vie aux smartphones des cars scolaires Rémi

Le Centre-Val de Loire, en partenariat avec Matawan, offrent une seconde vie à plus de 850 smartphones utilisés dans les cars scolaires Rémi.
Sur proposition de Matawan, qui fournit la solution de gestion et le parc de smartphones dédiés au suivi du transport scolaire dans les six départements, de mener une démarche de réemploi et de recyclage lors du renouvellement de ses équipements.

Plus de 1 250 appareils ont ainsi été collectés, diagnostiqués et, pour deux tiers d’entre eux, reconditionnés afin d’être réutilisés ou intégrés dans des filières de réemploi spécialisées.

Depuis 2018, la région s’appuie sur la solution de billettique de Matawan, leader français des solutions de mobilité dans le Cloud, ainsi que sur ses smartphones embarqués dans les cars scolaires Rémi pour géolocaliser les bus en temps réel, renforcer la sécurité des élèves et optimiser les trajets.

En 2023, à l’occasion du renouvellement de ces équipements, la région a donc choisi de s’engager dans une opération écoresponsable initiée par Matawan.

Grâce à une opération logistique menée sur les sites des cinq Maisons de Région (Cher, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher), la collecte a été organisée pendant les vacances scolaires 2024 pour garantir une continuité de service.

Chaque smartphone a fait l’objet d’une évaluation technique, d’un effacement sécurisé des données, puis d’un reconditionnement ou d’un recyclage conforme aux normes DEEE.

 

Hyvolution fêtera ses dix ans en 2026

Hyvolution fêtera ses dix ans en 2026

Depuis sa création en 2016, Hyvolution est devenu le rendez-vous international de référence pour les acteurs de la filière hydrogène. L’événement de 2026 se déroulera du 27 au 29 janvier prochains à Paris Expo Porte de Versailles.

Selon ses organisateurs, il réunira entreprises, experts et institutions venus de plus de 60 pays, avec un nombre d’exposants internationaux qui a triplé depuis 2023.

L’édition 2026 accueillera une International Stage, dédiée aux prises de parole des pays et organisations internationales, ainsi que le pavillon des associations nationales hydrogène, reconduit après le succès de 2025 (plus de 15 associations présentes l’an dernier).

Pour célébrer son 10e anniversaire, Hyvolution Paris 2026 réaffirmera donc les trois piliers qui ont fait son succès : une plateforme mondiale où convergent les décideurs publics, les industriels et les territoires de plus de 60 pays.

Un salon qui réunit l’ensemble des solutions technologiques et des projets concrets, permettant de transformer les innovations en déploiements industriels.

Une programmation stratégique, nourrie par des débats de haut niveau et des formats inspirants, pour inspirer le dialogue entre les acteurs économiques, politiques et institutionnels.

 

 

Les énergies alternatives dans le viseur du PLF 2026

Les énergies alternatives dans le viseur du PLF 2026

Les fédérations professionnelles Union TLF, FNTR, OTRE et FNTV viennent d’exprimer leur vive inquiétude face aux orientations budgétaires envisagées dans le projet de loi de finances 2026 (PLF 2026) concernant la suppression des dispositifs de soutien aux énergies alternatives (suramortissement et fiscalité).

Depuis plusieurs années, les transporteurs routiers ont investi massivement pour verdir leurs flottes : véhicules électriques, bioGNV/GNV, B100, HVO, infrastructures de recharge ou d’avitaillement, et formation des personnels.

Ces investissements, encouragés par les politiques publiques et les objectifs européens, reposaient sur un cadre fiscal stable et lisible, garant de la viabilité économique des choix opérés. Cette stabilité et cette lisibilité promises ne semblent désormais que des incantations et leur absence plonge tout un secteur dans le trouble.

Les effets dévastateurs du PLF dans sa rédaction actuelle

La remise en cause brutale de ces soutiens dans la rédaction actuelle du PLF 2026 provoquerait, selon ces fédérations, une onde de choc économique et environnemental irréversible.

Elles prédisent des défaillances en chaîne puisque les actifs récents deviendraient « échoués » faute de modèle économique soutenable, menaçant la survie de nombreuses PME déjà fragilisées.

Elles estiment que, faute d’alternatives compétitives et adaptées à leurs besoins opérationnels, les transporteurs seraient contraints de revenir vers des motorisations fossiles, en contradiction avec les trajectoires climatiques fixées par l’État.

Enfin, la rupture de prévisibilité des politiques publiques remettrait en cause la crédibilité même de la transition énergétique du secteur.

Les fédérations appellent donc le gouvernement à supprimer totalement ces mesures et maintenir le cadre fiscal actuel pour les biocarburants, indispensable pour sécuriser les investissements réalisés.

Elles souhaitent poursuivre les travaux communs sur l’électrification des flottes, notamment via l’intégration de l’installation des IRVE au dépôt dans le dispositif IRRIC, prévue dans le projet de loi DADUE.

 

Congrès FNTV 2025. Le mix-énergétique ou… quoi ?

Congrès FNTV 2025. Le mix-énergétique ou… quoi ?

Le congrès annuel de la FNTV, qui s’est déroulé à la Maison de la Chimie le 15 octobre, fut l’occasion, pour le syndicat, de réitérer son attachement au mix-énergétique qui semble la seule voie de cette profession pour participer, de façon viable, à la décarbonation des transports.

Dans le contexte politique du moment, la venue du ministre des Transports (de plein exercice, une nouveauté), Philippe Tabarot, était en soi un événement. Avec un humour remarqué, ce dernier a rappelé sa volonté de présenter une loi cadre pour les transports, inspirées des résultats de la conférence Ambition France Transport présidée par Dominique Bussereau.

Il a aussi mis en avant son action pour la sécurité au travers du Plan Joana, et tenté de rassurer les opérateurs présents à propos du PLF 2026 qui prévoit une surtaxation des biocarburants. Phlippe Tabarot veut en effet sortir les professionnels de cette taxation.

Il répondait en cela aux questions posées en préambule de l’événement par Jean-Sébastien Barrault, président de la FNTV.

Par ailleurs, puisque la période est aux festivités concernant le dixième anniversaire de la mise en œuvre des fameux « Cars Macron », le ministre a milité pour la réalisation d’un travail sérieux autour des infrastructures, notamment des gares routières, notoirement mal équipées en France.

Un phénomène que rappelleront d’ailleurs en fin de journée les représentants de FlixBus et BlaBlaBus, qui eux, réclament aussi la mise en place d’un arbitrage indépendant concernant leurs rapports avec les agglomérations en matière de gares routières mais aussi de tarifs d’accostage.

 

L’idéologie face au réel

 

Le tableau suivant portait sur le sujet récurrent de la transition écologique des transports, cette fois sous la forme inusitée d’un duel entre Karima Delli, ex-présidente écologiste de la commission européenne des Transports, et Valérie Pécresse, présidente d’Ile-de-France Mobilités. Sans grande surprise, la première s’est murée dans la litanie (quelque peu brouillonne) des éléments de langage qui ont concouru ces dernières années à l’imposition de l’électrique comme seule alternative à la motorisation thermique. Autant dire que la salle fut loin d’être convaincue.

 

Valérie Pécresse vs Karima Delli.

 

Pour sa part, Valérie Pécresse a dressé son bilan de la « dédieselisation » du réseau de bus d’IDFM entamé en 2015. L’élue a tenu à rappeler que 30% des bus d’IDFM étaient aujourd’hui électriques à batteries, et que les 70% restant roulaient au biogaz. Elle a mis en lumière le fait que l’électrique, pertinent en centre-ville, ne fonctionnait guère en grande couronne par manque d’infrastructures et d’autonomie.

Elle a aussi tenu à rappeler que l’argent manquait, et que l’entêtement « électrique » contribuait à la destruction du tissu industriel automobile, mais aussi à celle des agriculteurs. « Le tout électrique finira par le tout chinois », a-t-elle conclu.

Une analyse largement reprise dans le débat suivant, intitulé « Europe et éco-transition », pendant lequel Fabrice Pannekoucke, président de la région Auvergne Rhône-Alpes, a fait l’éloge du pragmatisme et de l’agilité, allant même jusqu’à considérer que les décisions de l’UE n’avaient pas été intelligentes.

Quant à Athina Argyriou, présidente déléguée générale de la Chambre syndicale des importateurs d’automobiles et de motocycles (CSIAM), elle conclut sur le fait que, en France, « la sur-transposition des normes conduit à la suradministration, à la complexification, donc à la catastrophe… ».

 

Faire plus avec moins…

 

Des diverses interventions qui ont clôturé la matinée, on retiendra celle d’Amir Reza-Tofighi, président de la CPME, qui n’a pas hésité à conclure son alarmante présentation par cet appel : « il faut demander à nos politiques de ne rien faire dans les 18 mois à venir, sauf de la simplification ».

Celle de Dominique Bussereau, ancien ministre et récent président d’Ambition France Transports aura permis de dresser un rapide bilan de la conférence, et d’identifier les pistes qui devraient être suivies dans la future loi-cadre promise par Philippe Tabarot.

 

Dominique Bussereau.

 

Dominique Bussereau milite ainsi pour une meilleure participation des clients au coût des transports (il se positionne logiquement comme un farouche opposant à la gratuité), il préconise un retour d’une certaine forme d’écotaxe à caractère locale et réclame le flèchage des taxes issues des transports, vers le transport.

Louis Nègre, président du GART, lors de la table ronde suivante, usera de son franc parlé habituel pour aller un peu plus loin. « Où va l’argent ? s’interroge-t-il, l’Etat prélève 60 milliards d’euros au nom de la mobilité, mais combien investit-il ? Je n’ai pas la réponse ».

Plus policée, l’intervention suivante sur la sécurité aura permis de rappeler le chemin parcouru par la profession en la matière, et de militer pour la tolérance zéro en matière d’alcool et de drogue, et de travailler encore plus à la sensibilisation des usagers de l’autocar au port de la ceinture.

 

 

Lhyfe inaugure le plus grand site de production commerciale d’hydrogène vert d’Allemagne

Lhyfe inaugure le plus grand site de production commerciale d’hydrogène vert d’Allemagne

Lhyfe vient d’inaugurer son premier site de production commercial en Allemagne, sur une parcelle d’un hectare située à Schwäbisch Gmünd. Lhyfe y a installé une usine capable de produire jusqu’à 4 tonnes d’hydrogène vert par jour (capacité installée de 10 MW).

Cet hydrogène, produit par électrolyse de l’eau, à partir d’énergie renouvelable, est dédié à la décarbonation de la mobilité lourde et de l’industrie, ce qui correspondrait à faire rouler 100 camions sur environ 400 km par jour, sans aucune émission de CO2.

Pour sécuriser son approvisionnement en électricité renouvelable, Lhyfe a signé des PPA avec des producteurs en Allemagne, dont EDPR.

Sur le site, les équipements ont été conteneurisés, afin de réduire l’emprise au sol grâce à l’empilement des modules. Ces derniers assurent l’ensemble du processus de production et de distribution de l’hydrogène vert : transformation de l’électricité, refroidissement, traitement et électrolyse de l’eau, purification de l’hydrogène, compression et remplissage.

Un premier contrat avait déjà été annoncé avec H2 MOBILITY, le principal exploitant de stations hydrogène en Allemagne, portant sur l’avitaillement de stations régionales. En plus d’alimenter les entreprises déjà clientes de Lhyfe dans le Bade-Wurtemberg, ce site devrait également approvisionner une future station de distribution à Schwäbisch Gmünd.

Présente en Allemagne depuis 2020 à travers sa filiale, Lhyfe y a déjà construit et exploité une première unité dans le Bade-Wurtemberg, pour le compte de la Deutsche Bahn, dans le cadre de son projet « H2goesRail ».

 

Un nouveau MAN Lion’s Coach pour le TSV 1860

Un nouveau MAN Lion’s Coach pour le TSV 1860

MAN Truck & Bus vient d’annoncer avoir remis un autocar Lion’s Coach C exclusif au club de football historique de Munich, le TSV 1860 Munich.

Le nouvel autocar a fait ses débuts le 6 septembre dernier, lorsque les Lions ont pris la route pour la première fois à bord de leur nouveau véhicule à l’occasion du match contre le FV Illertisse pour la Toto Cup.

Le nouveau MAN Lion’s Coach C est équipé de 34 sièges passagers en cuir véritable, chacun doté d’une fonction massage et chauffage, réglable individuellement grâce à un QR code.

Quatre tables en configuration « face à face » avec écrans LCD intégrés, un système multimédia ultramoderne et une cuisine professionnelle assurent « une communication parfaite et une détente optimale ».

Des ports USB-A et USB-C sous chaque double siège, des prises 230 V ainsi qu’un routeur Wi-Fi garantissent une connexion permanente pour les joueurs.

A l’embarquement, le car projette le logo du lion du club 1860 dans la zone d’entrée, « un symbole de la fierté et de la tradition du club ».

Long de 13,36 mètres, l’autocar est équipé d’un moteur diesel six cylindres D2676 LOH développant 510 ch, couplé à une boîte automatisée MAN TipMatic à 12 rapports, équipée d’un ralentisseur intégré.

Outre le TSV 1860 Munich, d’autres grands clubs professionnels allemands de 1re et 2e Bundesliga, comme le Bayern Munich, le Borussia Dortmund, le RB Leipzig, le VfL Wolfsburg, le Borussia Mönchengladbach et Hanovre 96, font également confiance autocars MAN.