Vers un durcissement des contrôles anti-drogue

Vers un durcissement des contrôles anti-drogue

Philippe Tabarot, ministre des Transports, a annoncé le 30 avril une série de mesures destinée à limiter le risque d’accidents dans les transports scolaires en autocar. Baptisé Plan Joana, du nom de la collégienne décédée dans un accident d’autocar le 30 janvier dernier, ce train de mesures résulta d’un travail mené conjointement par les ministères du Transport et de l’Intérieur, avec la FNTV et Région de France.

En préambule, le ministre a listé « trois fléaux concernant les cars en général et plus particulièrement les cars scolaires » qui mettent en danger la sécurité des passagers : « la vitesse, les téléphones portables et la consommation, comme dans notre société, beaucoup plus accrue de stupéfiants ».

Il a notamment évoqué une augmentation des « détections aléatoires opérées par les entreprises de transports » mais aussi des « tests de police ». Plus précisemment, les employeurs devront effectuer au moins un dépistage aléatoire par an et par chauffeur, tandis qu’un dépistage sera également effectué lors de la visite médicale de renouvellement du permis D.

Il souhaite aussi, tout en reconnaissant que, techniquement, il n’existe pas encore de solution fiable, que les conducteurs d’autocars scolaires soient, à termes, « contrôlés dès qu’ils montent dans le bus, dans l’esprit de ce qui s’est fait il y a quelques années avec les éthylotests ». Un système (baptisé Stupotest ?) qui, en cas de détection positive aux stupéfiants, bloquerait le démarrage du véhicule.

Philippe Tabarot a par ailleurs annoncé que, en cas de contrôles positifs, les sanctions seront renforcées. La durée d’interdiction de conduite d’un car scolaire ne sera pas définitive mais courra sur une « une période suffisamment dissuasive avec des sanctions aggravantes quand on conduit des enfants ».

Philippe Tabarot a aussi mentionné le « port de la ceinture », sujet qui fera l’objet d’une campagne de communication, ou « l’utilisation de caméras qui puissent permettre d’alerter le conducteur en cas de perte d’attention », comme d’autres éléments de sécurisation de ces transports.

Il souhaite enfin que les enfants aient à disposition « un numéro de téléphone pour contacter des personnes référentes et dire que quelque chose qui se passe dans le bus n’est pas conforme à ce qui devrait se passer », un numéro inscrit au dos de tous les sièges du véhicule.

Une charte (déjà signée par la FNTV Auvergne-Rhône Alpes lors de sa dernière assemblée générale le 16 avril dernier) a finalement été signée entre la FNTV et Région de France pour acter l’engagement des collectivités et des opérateurs de transport scolaire à renforcer les actions de formation, de prévention et de dépistage.

 

Paris. Le Pass Autocar dans la tourmente

Paris. Le Pass Autocar dans la tourmente

Circuler ou stationner dans Paris n’est déjà pas une sinécure pour les autocars de tourisme, mais la mise en redressement judiciaire de la société qui gère le Pass Autocar, sésame obligatoire pour accéder aux 468 places officiellement disponibles dans la capitale, est un coup dur, surtout en pleine saison printanière.

 

Rappelons que le Pass Autocar est un titre de stationnement qui doit être utilisé par tout autocar en stationnement à Paris. Il permet de stationner dans des parkings ainsi que sur les emplacements dédiés. Pendant la période autorisée, l’autocar peut se déplacer d’un stationnement autorisé à un autre dans la zone choisie.

 

Tout le processus d’achat de ce titre se fait en ligne, et c’est bien là que le bât blesse désormais, puisque la mairie de Paris a annoncé le 28 avril que le marché du Pass Autocar venait d’être résilié, et que le site n’est désormais plus accessible. Le « nouveau prestataire sollicité » ne pourra rouvrir ce site avant, au mieux, la mi-juin…

Contactée par la FNTV, la mairie de Paris s’est toutefois voulu rassurante. Du 30 avril à mi-juin, le site « Pass Autocar » sera effectivement fermé, mais le service du stationnement automobile à Paris sera maintenu. Les sites seront accessibles et les stationnements possibles.

La tarification restera la même, la seule différence sera que le paiement se fera a posteriori une fois le site internet rétabli.

En attendant, les professionnels pourront notamment se reporter sur les services de sociétés privées comme Park My Truck, qui dispose de deux parkings dans Paris (à Porte de Bercy et à Porte de La Villette) qui peuvent accueillir des autocars, et ce à un tarif inférieur à celui de la Mairie de Paris…

 

Des midibus Isuzu sur la côte amalfitaine

Des midibus Isuzu sur la côte amalfitaine

Sita Sud S.r.l., société en charge du transport routier de voyageurs dans les régions de Campanie, des Pouilles et de Basilicate en Italie, vient de renforcer sa flotte avec six nouveaux midibus Isuzu Novociti Life, équipés de transmissions entièrement automatiques Allison.

Ces véhicules ont été mis en service sur la ligne Amalfi-Ravello-Scala, l’une des plus exigeantes et des plus fréquentées de la côte amalfitaine.

La côte amalfitaine, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, est l’une des destinations touristiques les plus visitées d’Italie, avec ses routes étroites et sinueuses qui mettent à rude épreuve les véhicules qui y circulent.

Sita Sud a choisi les midibus Isuzu Novociti Life, d’une longueur de 7,8 m et pouvant transporter jusqu’à 40 passagers, afin de relever au mieux les défis géographiques et d’assurer un service irréprochable aux nombreux touristes et résidents qui empruntent cette ligne.

Les nouveaux midibus Isuzu Novociti Life sont équipés d’un moteur diesel Euro VI Step E associé à la transmission automatique Allison T3270 xFE® (Extra Fuel Economy) avec ralentisseur, qui transmet en continu la puissance du moteur aux roues, permettant aux midibus de fonctionner de manière optimale, d’atteindre des vitesses moyennes plus élevées et de réduire les temps de trajet afin de respecter les horaires prévus.

 

Iveco Bus va livrer 102 Crossway à Busway Coimbra au Portugal

Iveco Bus va livrer 102 Crossway à Busway Coimbra au Portugal

Iveco Bus Iberica vient d’annoncer avoir débuté la livraison de 102 Crossway à Busway Coimbra, qui renforce sa flotte pour assurer le service de transport au sein de la Communauté Intermunicipale de la Région de Coimbra (CIM).

Les véhicules sont équipés du moteur FPT Industrial Cursor 9 de 360 CV couplé à une boîte de vitesses automatique ZF ECOLIFE et ont été configurés sur mesure afin de prendre en compte tant le type de mission que le bien-être des passagers, mais également une durabilité et une fiabilité à long terme.

En matière de sécurité, ces Crossway sont conformes aux dernières normes ADAS, intégrant des systèmes avancés d’assistance au conducteur qui renforcent la sécurité de conduite et routière.

 

 

Les autobus et autocars MAN référencés à la CATP et à l’UGAP

Les autobus et autocars MAN référencés à la CATP et à l’UGAP

La CATP (Centrale d’Achat du Transport Public) et l’UGAP (Union des groupements d’achats publics) viennent d’ajouter à leurs catalogues la quasi-totalité des autobus et certaines autocars MAN.

Parmi les véhicules référencés par les deux centrales, se trouvent notamment deux modèles qui ont été distingués, le Lion’s City 12 E qui a été nommé Bus de l’année 2023, ou le Lion’s City 12 E LE, Sustainable Bus 2025, dans la catégorie « intercity.

Dans le détail, la CATP a référencé :

  • En électrique : MAN Cité du Lion 12 E ;
  • En GNV et GNV hybride : MAN Lion’s City 12 C et MAN Lion’s City 18 C ;
  • En Diesel : MAN Lion’s City 12 C et MAN Lion’s City 18 C ;
  • En hybride léger : MAN Lion’s City 12 C et MAN Lion’s City 18 C.

 

Quant à l’UGAP, elle a référencé  :

  • En électrique : MAN Lion’s Intercity 12 E et MAN Lion’s Intercity 12 E LE ;
  • En GNV et GNV hybride : MAN Lion’s City 12 C, MAN, Lion’s City 12 C hybride et le MAN Lion’s City 18 C (articulé).

 

Économie d’Énergie et la FNTV s’associent pour accélérer la transition énergétique du TRV

Économie d’Énergie et la FNTV s’associent pour accélérer la transition énergétique du TRV

Après la CSIAM il y a quelques temps, Économie d’Energie, acteur de référence dans l’accompagnement à la transition énergétique, et la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs (FNTV), viennent d’annoncer la signature d’un partenariat.

Cette collaboration vise à soutenir activement les entreprises adhérentes de la FNTV dans leurs démarches de décarbonation et d’amélioration de l’efficacité énergétique, grâce au dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE).

Le déploiement du partenariat s’appuiera sur des actions de communication et de mobilisation ciblées, capitalisant sur le maillage régional fort de la FNTV avec notamment la diffusion de guides pratiques sur le dispositif CEE et les opportunités spécifiques au secteur.

Des webinaires thématiques et des animations sur le terrain pour aller à la rencontre des transporteurs seront également organisés par les deux partenaires pour renforcer le dispositif.

Au cœur de ce partenariat réside aussi, et peut-être surtout, un accompagnement personnalisé des adhérents de la FNTV. Économie d’Energie les aidera notamment à identifier les gisements d’économies d’énergie et à structurer leurs demandes de primes CEE pour financer une large gamme de projets :

En matière de verdissement des flottes, les adhérents FNTV pourront accéder à l’aide à l’acquisition ou à la location longue durée (LLD) de véhicules neufs ou rétrofités à faibles émissions de carbone (électriques notamment) pour les autocars, autobus et véhicules utilitaires légers.

Les adhérents peuvent par exemple accéder à des primes minimales garanties négociées, se situant entre 44 880 € et 71 800 € pour un autocar neuf, et entre32 910€ et92 150€ pour un autobus neuf. Ces montants varient selon le type de véhicule et la taille de l’agglomération, et peuvent être revalorisés à la hausse en fonction de la volumétrie des commandes.

Ils bénéficieront aussi d’un soutien financier pour la rénovation des bureaux, dépôts et ateliers, en ligne avec les objectifs du Décret Tertiaire.

Enfin, ce partenariat porte aussi sur le financement pour l’installation de systèmes de gestion technique du bâtiment (GTB) – répondant aux exigences du décret BACS – et pour le remplacement d’équipements énergivores.