Indcar est référencé par l’UGAP pour le lot de midicars

Indcar est référencé par l’UGAP pour le lot de midicars

Indcar, constructeur européen de minibus et midicars, vient d’annoncer que UGAP venait d’ajouter trois modèles de midicars à sa liste : le Mobi, le Mobi Low Entry et le Wing.

Le Mobi, le modèle ligne/scolaire le plus populaire de la marque, la version Mobi Low Entry, et le Wing, la version la plus touristique, vont donc prochainement figurer sur le catalogue d’achat français, disponibles en versions Diesel et GNV.

Le Mobi est destiné au transport scolaire et interurbain, basé sur le châssis Iveco Daily 70, il peut accueillir jusqu’à 33 passagers et est disponible en version GNV pour une alternative plus respectueuse de l’environnement.

Quant à la version Low Entry, il s’agit d’un véhicule conçu pour offrir une accessibilité maximale, avec un grand espace pour les fauteuils roulants, les poussettes et les personnes à mobilité réduite, le rendant particulièrement adapté aux services de transport urbain inclusifs.

Enfin, le Wing, dispose d’une capacité maximum de 28 passagers, et dispose d’un coffre spacieux pour les bagages.

 

Le réseau de transports d’Evian va tester un car et un bus à hydrogène

Le réseau de transports d’Evian va tester un car et un bus à hydrogène

Jusqu’au 25 février, la Communauté de Communes Pays d’Evian-vallée d’Abondance teste un car et un bus à hydrogène vert.

Ce test sera mené en partenariat avec l’ADEME, le projet Horizon Europe AMETHyST, la Banque des Territoires, Atawey, Lhyfe, GCK, Solaris et Transdev.

De fait, un autocar à hydrogène effectuera des trajets sur la ligne 12 du réseau Evad, tandis qu’un autobus à hydrogène desservira des trajets sur la ligne 1 du même réseau.

Cette initiative est lancée afin de tester en conditions réelles l’efficacité et les avantages de l’hydrogène vert comme vecteur énergétique.

 

Vers une révision du plan France 2030 ?

Vers une révision du plan France 2030 ?

Selon Les Echos du 12 février, le secrétariat général pour l’investissement, en collaboration avec le ministère de l’Économie, préparerait pour mars prochain des propositions qui feront l’objet d’arbitrages interministériels, et qui visent à réévaluer les priorités du plan d’investissement France 2030.

Lancé en 2021, France 2030 mobilise 54 Mds€ pour soutenir l’industrie et la transition écologique, mais l’essor de l’intelligence artificielle et la montée en puissance des véhicules électriques à batteries dans la mobilité auraient, semble-t-il, modifié la donne.

Parmi les ajustements envisagés, le gouvernement pourrait ainsi réduire son soutien à l’hydrogène, en raison de son adoption plus lente que prévu. Selon des experts de l’État évoqués par Les Echos, les applications de cette technologie restent limitées, tandis que la problématique de coût ne semble pas trouver de solution adéquat.

Par ailleurs, dans le secteur des transports, les véhicules lourds et les trains, qui étaient auparavant considérés comme des débouchés prioritaires pour l’hydrogène, ne le semblent plus.

En substance, l’hydrogène ne resterait un élément clé de la décarbonation que des secteurs industriels comme la chimie et la cimenterie. Une volteface (ou une prise de conscience tardive) qui risque tout de même de déstabiliser un peu plus un marché, et des stratégies industrielles déjà fragiles…

 

Temsa vise un milliard de dollars de revenus

Temsa vise un milliard de dollars de revenus

Temsa vient d’annoncer que, au cours des quatre dernières années, la société avait réalisé une augmentation remarquable de 320% de son chiffre d’affaires en dollars américains, pour atteindre 462,1 M$ à la fin de 2024.

Opérant sous l’égide du groupe Sabancı Holding-PPF depuis fin 2020, TEMSA a atteint son volume de ventes le plus élevé en une décennie.

Rien qu’en 2024, TEMSA a enregistré une augmentation de ses ventes de 49% aux États-Unis, de 32% en France, et une expansion impressionnante de 54% en Europe occidentale.

Selon l’industriel, un développement clé en 2024 a été l’obtention d’un prêt syndiqué de 90 M€ auprès d’un consortium de cinq banques.

Ce financement a permis à l’entreprise de sortir de son accord de restructuration de 2020 et d’accélérer ses initiatives de croissance mondiale.

 

Iveco Bus accélère sa percée dans l’électromobilité

Iveco Bus accélère sa percée dans l’électromobilité

A l’occasion de l’annonce des résultats annuels 2024 faite par le groupe Iveco le 7 février dernier, la Business Unit Bus a vu son EBIT ajusté augmenter de 31 M€ par rapport à 2023, pour atteindre 140 M€.  La marge d’EBIT ajustée s’est établie à 5,5% contre 4,9% en 2023.

Dans le même temps, Iveco Bus a annoncé que sur le marché de l’urbain électrique, en plein essor (+21,1% vs 2023), sa part de marché avait avait progressé de 6,5 points en 2024, et qu’il se hissait pour la première fois au deuxième rang des constructeurs de véhicules électriques avec 14,2% des immatriculations.

Iveco Bus peut d’ailleurs se prévaloir d’une position de leader dans les autobus urbains électriques en Italie (35%) et en France (56%).

Parallèlement, avec 65% des immatriculations de véhicules au gaz naturel en 2024, la marque a confirmé son leadership européen sur cette énergie alternative. Un autobus urbain sur deux (50%, +5,5 pts vs 2024) et plus des trois quarts des véhicules interurbains (78%, +11 pts vs 2024) roulant au gaz naturel en Europe étant des Iveco.

Occasion de rappeler aussi que l’offre du constructeur s’étend de l’autobus 100% électrique urbain avec les GX ELEC et E-Way à l’hydrogène avec un modèle à pile à combustible, modèle qui a déjà enregistré ses premières commandes à Cannes, Lorient et La Roche-sur-Yon.

Elle comprend également le segment interurbain, avec le Crossway LE ELEC dont les livraisons ont débuté, et l’élargissement de l’offre avec le modèle Crossway ELEC présenté en fin d’année 2024.

Enfin, Iveco Bus a aussi annoncé que son carnet de commandes atteignait à 3000 unités.

 

Quelles pistes pour lutter contre l’usage de stupéfiants dans les transports scolaires ?

Quelles pistes pour lutter contre l’usage de stupéfiants dans les transports scolaires ?

Après la mort d’une lycéenne de 15 ans à Châteaudun (Eure-et-Loir) dans un accident de car dont le conducteur fût testé positif aux stupéfiants, les autorités poursuivent les contrôles des conducteurs d’autobus et de cars scolaires partout sur le territoire français.

De nouvelles statistiques viennent d’ailleurs de tomber, cette fois de la bouche du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui a annoncé que « 75 chauffeurs ont été testés positifs, un chiffre d’autant plus effrayant qu’il concerne des transports d’enfants ».

A noter que parmi ces conducteurs testés positifs aux stupéfiants, plusieurs ont été placés en garde à vue, et qu’ils risquent une suspension de permis d’une durée de trois ans, deux ans de prison et 45 000 € d’amende.

Le ministre chargé des Transports, Philippe Tabarot, a, pour sa part, demandé aux entreprises de transport de faire des propositions « pour renforcer la sensibilisation, la prévention et les dépistages au sein de leurs organisations. Bien qu’elles soient mobilisées depuis longtemps, l’augmentation de la consommation de drogue dans toute la société exige une vigilance accrue ».

Bruno Retailleau, comme Philippe Tabarot, ont promis qu’un plan serait prochainement annoncé pour « lutter contre ce fléau », le narcotrafic pour le premier, l’usage de stupéfiants aux volant pour le second. Cependant, concernant le transport collectif, et plus spécifiquement le transport scolaire, on parle tout de même de tester pas loin de 85 000 conducteurs d’autocars, et c’est d’ailleurs peut-être là que le bât blesse.

En effet, si le problème de l’acoolémie au volant des autocars a trouvé sa solution à travers l’installation obligatoire d’alcootests anti-démarrage dans tous les véhicules, il ne peut en être de même avec la détection des produits stupéfiants.

En effet, le test salivaire – le plus simple – manque aujourd’hui de fiabilité, réclame un temps d’attente d’une dizaine de minutes, et pose de toute façon un certain nombre de problèmes d’hygiène. Quant aux tests urinaires ou sanguins, plus sûrs, on conçoit bien les limites de l’exercice au quotidien.

Reste la mise en œuvre de dépistages fréquents dans les entreprises. De telles campagnes ne sont toutefois envisageables que si cette possibilité est clairement inscrite dans le règlement intérieur de chaque opérateur.

C’est donc sans doute la piste vers laquelle tendra l’action gouvernementale : imposer par la loi l’inscription de cette possibilité dans tous les règlements intérieurs des entreprises de transport collectifs. Une initiative que la FNTV, contactée, ne verrait pas d’un mauvais œil, « afin que l’autocar reste toujours ce qu’il est, c’est-à-dire le moyen de transport le plus sûr ».

En attendant, peut-être, la mise au point d’une système de test rapide et efficace, comme l’est aujourd’hui l’alcootest.