Iveco Bus, lauréate du trophée « Innovation industrielle d’Auvergne-Rhône-Alpes 2025 »

Iveco Bus, lauréate du trophée « Innovation industrielle d’Auvergne-Rhône-Alpes 2025 »

Lors de la cérémonie de remise des trophées aux industries de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Iveco France, avec sa marque Iveco Bus, a été honorée dans la catégorie « Innovation industrielle d’Auvergne-Rhône-Alpes 2025 ».

Cette distinction vise à récompenser une entreprise régionale détenue par des capitaux étrangers pour le succès de la « Task Force » mise en place avec l’agence économique régionale Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises visant à faciliter le recrutement de 900 personnes sur son site d’Annonay en Ardèche.

Avec l’accélération de la transition vers les véhicules électriques, l’industrie du bus est confrontée à l’émergence de nouveaux acteurs extra-européens adoptant des stratégies commerciales très concurrentielles.

Face à une demande croissante d’autobus zéro émission, Iveco Bus a décidé de continuer à développer sa production en Europe et d’électrifier son usine d’Annonay en Ardèche, en complément d’un autre site situé dans les Deux-Sèvres.

À Annonay, un site industriel majeur d’Iveco Group en France, sont également produits des autobus électriques à batteries et à pile à combustible en complément des autres énergies alternatives.

Une unité dédiée à l’assemblage de batteries électriques de dernière génération a également été mise en place sur le site, permettant à Iveco Bus de maîtriser l’ensemble de sa chaîne de valeur pour servir au mieux ses clients français et européens.

Dans ce cadre, le constructeur a lancé une campagne de recrutement pour 900 personnes, en collaboration avec l’agence économique régionale Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises, les acteurs de l’emploi ardéchois et les collectivités locales du Département.

Cette initiative, qui a déjà permis de recruter 800 personnes, est toujours en cours pour compléter les effectifs dans plusieurs catégories de métiers notamment des soudeurs, électriciens et peintres.

 

TPMR : l’accord de branche est étendu

TPMR : l’accord de branche est étendu

L’arrêté du 8 avril 2025 (JO du 19 avril) officialise l’extension d’un accord et de son avenant conclus dans le cadre de la convention collective nationale des transports routiers et des activités auxiliaires du transport.

 

Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés des entreprises de transport de personnes à mobilité réduite (TPMR) compris dans le champ d’application de la convention collective nationale des transports routiers et des activités auxiliaires du transport du 21 décembre 1950, les stipulations de :

  • l’accord du 8 janvier 2024 relatif à l’emploi de conducteur-accompagnateur tel que modifié par l’avenant du 13 février 2024, conclu dans le cadre de la convention collective nationale des transports routiers ;
  • l’avenant du 13 février 2024 à l’accord du 8 janvier 2024 relatif à l’emploi de conducteur-accompagnateur.

 

L’extension de cet accord intervient plus d’un an après une signature qui avait alors été contestée, notamment par l’OTRE, « en raison de l’impact économique désastreux pour les entreprises du secteur et l’absence de réelles contreparties d’organisation des transports de personnes à mobilité réduite ».

 

 

OPCO Mobilités met en lumière les métiers du secteur

OPCO Mobilités met en lumière les métiers du secteur

OPCO Mobilités vient de lancer une campagne média « qui ouvre un nouveau territoire de communication auprès des jeunes et crée un impact de communication à la hauteur des enjeux ».

D’une part, l’organisme a fait le choix de références et de codes de communication en connexion directe avec la jeune génération : un « ton », des mots, des messages qui leur parlent de façon immédiate.

D’autre part, le récit, à travers cette campagne médiatique, « réenchante » l’image des métiers de la mobilité. La campagne révèle les métiers de la mobilité sous un nouvel angle, tout en respectant leur réalité.

Enfin, au cœur de la campagne, OPCO Mobilités a tenu à mettre en lumière le rôle et l’accomplissement de chaque jeune professionnel dans les métiers de la mobilité. Des jeunes professionnels dans toute leur diversité.

 

Le temps 1 de la campagne média, du 20 avril au 11 mai 2025, devrait toucher plus de 137 millions de vues.

La campagne média repose sur :

– un film TV et cinéma valorisant, de façon inédite, l’ensemble des métiers de la mobilité (la campagne sera notamment diffusée dans le cadre des émissions Danse avec les StarsKoh Lanta et The Voice sur TF1) et sur 16 vidéos « métiers » à destination des réseaux sociaux, chacune valorisant un métier phare et représentatif de nos branches professionnelles. A noter que des déclinaisons de certaines vidéos ont été conçues pour s’adresser plus finement au public des DROM.

– Et 16 vidéos métiers et leurs déclinaisons DROM, qui seront diffusées en deux temps, entre le temps 1 de la campagne, puis le temps 2, entre mi-octobre et mi-novembre (autour d’un important dispositif « influenceurs » qui sera déployé autour des WorldSkills).

– Le public des parents et des prescripteurs n’a pas été oublié avec la diffusion des messages sur les canaux média qu’ils privilégient.

 

 

RATP Dev : état d’avancement de sa stratégie

RATP Dev : état d’avancement de sa stratégie

RATP Dev a récemment présenté un point d’avancement de son plan stratégique.

Crée en 2002, RATP Dev est la filiale du groupe RATP en charge de l’exploitation de réseaux de transport en commun en France et à l’international. En 2025, 25 000 salariés composent l’entreprise, qui assurent l’offre de transport dans 100 villes, réparties dans 16 pays sur cinq continents. Le chiffre d’affaires a atteint en 2024 2,3 milliards d’euros. 13 000 bus et cars sont exploités par RATP Dev, incluant 3000 bus décarbonés et huit lignes de Bus à Haut Niveau de Service.

De nombreux succès commerciaux ont jalonné 2024, « une excellente année pour les performances opérationnelles et commerciales », se félicite Hiba Farès, PDG de RATP Dev. Avec ces succès, « le positionnement de RATP Dev a évolué », estime-t-elle. L’entreprise opère neuf modes de transport, qui transportent 3,3 millions de voyageurs par jour. En outre, un important effort de redressement financier a été réalisé, marqué en particulier par la cession des activités de bus londoniennes à First Group.

 

RATP Dev : quatre « plateformes multimodales »

 

Outre un important développement dans le métro automatique, RATP Dev a défini quatre « plateformes multimodales » stratégiques pour l’entreprise. Ces quatre pays où l’opérateur exploite plusieurs modes de transport représentent près de 80% du chiffre d’affaires : la France (30%), l’Italie (25%), les Etats-Unis (15%) et l’Arabie Saoudite (10%). RATP Dev identifie ces pays à potentiel de développement, « où il est important de conserver et développer notre présence multimodale », explique Mehdi Sinaceur, directeur général adjoint de RATP Dev.

La poursuite du développement en France est priorisée. En défensif, le contrat d’Angers arrive prochainement en appel d’offres, et l’entreprise va candidater à sa succession. En offensif, Rouen est ciblé, confie-t-on.

Néanmoins, Hiba Farès indique « ne pas vouloir aller partout. Répondre à un appel d’offres nécessite un fort investissement financier, temporel et humain. En conséquence, nous allons là où nous avons le plus de chances de gagner, et où nous pouvons apporter une forte valeur ajoutée ». Au prisme de cette stratégie, Hiba Farès révèle que RATP Dev n’a pas soumissionné aux appels d’offres de Lille et de Rennes (ce dernier en cours).

A l’international, Riyadh est une place forte de l’opérateur. Outre deux lignes de métro, un important réseau de bus de 80 lignes et 840 véhicules y est opéré. En Toscane, RATP Dev opère la totalité du réseau de bus local et interurbain (1000 lignes avec 2700 véhicules). A noter que RATP Dev a conclu la renégociation de ce contrat avec son autorité organisatrice.

 

 

ATM clarifie sa stratégie française

ATM clarifie sa stratégie française

L’opérateur milanais ATM a présenté ses orientations et stratégies pour la France, avec un focus sur le lot n°40 « Croix du Sud » remporté auprès d’Ile-de-France-Mobilités (IdFM).

Près d’un an après avoir annoncé ses intentions franciliennes, l’opérateur milanais ATM a depuis remporté un lot de bus RATP, en l’occurrence, le n°40 « Croix du Sud ». Celui-ci comprend un centre-bus, Fontenay-aux-Roses, lequel gère 19 lignes (dont cinq Noctilien) dans les Hauts-de-Seine.

ATM, par la voix de son directeur général Arrigo Giana, se déclare « très fier qu’IdFM nous ait choisis ». Il indique qu’ATM « est prêt à contribuer à l’accroissement du transport public en région Ile-de-France, au service d’IdFM, l’une des plus importantes autorités organisatrices des mobilités au Monde ».

 

Le lot 40 : le calendrier pour ATM

 

Si ATM est très fier de cette victoire, l’opérateur reste néanmoins « humble et à l’écoute », insiste Jean-Arnaud Puig, directeur d’ATM France. Beaucoup de travail reste à accomplir avant le 1er Mars 2026, date de lancement de l’exploitation commerciale pour cinq ans. En particulier, le recrutement des cadres et managers opérationnels va être effectué. La transition avec la RATP est le premier défi qui se pose à ATM, et va occuper les équipes pendant les prochains mois.

Les fonctions RH d’ATM France sont en cours de montée en puissance pour pouvoir accueillir les agents RATP transférés. Le travail sur les plans d’intégration a commencé, afin de faciliter l’accueil des salariés RATP chez ATM. Les transferts proprement dits débuteront lorsque les fichiers détaillés de chaque agent auront été transmis par la RATP. A noter que Jean-Arnaud Puig insiste sur « un respect entier et total des lois, décrets et cahier des exigences sociales d’IdFM régissant les transferts de personnel de la RATP ».

Le second item sur lequel ATM France monte en compétence est les systèmes d’information, qui mobilise « les experts internes d’ATM ». Enfin, les équipes en charge des achats et fonctions supports complètent le tableau. L’objectif est qu’au 1er mars 2026, « ATM délivre son projet pour la DSP n°40 et assure l’exécution du contrat pour les voyageurs et employés ».

L’équipe de direction sera française, et pilotera la réalisation de la production. Elle bénéficiera d’un support des experts d’ATM à Milan. Les salariés et les organisations syndicales seront prochainement rencontrés par les équipes d’ATM, notamment pour les réunions et discussions autour de l’organisation du travail. « Il est impossible de faire prospérer une entreprise en rognant sur les salaires. Nous devons à nos salariés une entreprise performante, profitable avec des recettes voyageurs stimulées ».

Les municipalités desservies seront-elles aussi rencontrées par les équipes d’ATM France. Jean-Arnaud Puig annonce que les priorités pour le contrat sont « pragmatiques : assurer le service conformément au contrat, mettre fin à l’offre non réalisée, garantir le passage à l’heure/fréquence prévue, sécurité des voyageurs et une information voyageurs de qualité ».

« La maintenance des bus sera réalisée en interne pour le niveau 1, et par les constructeurs pour les niveaux 3 et 4 », confie par ailleurs Jean-Arnaud Puig.

 

La stratégie pour le futur

 

Pour le futur, ATM a bien l’intention de s’implanter durablement en France. La priorité sera de consolider l’implantation francilienne, et l’entreprise annonce sa participation à d’autres appels d’offres d’IdFM. Ceux offrant « des synergies avec nos activités » seront privilégiés, souffle Arrigo Giana.

 

 

AGIR Transport publie une nouvelle version du contrat type MaaS

AGIR Transport publie une nouvelle version du contrat type MaaS

Afin d’accompagner les autorités organisatrices et les opérateurs de transport dans l’obligation d’ouverture de la vente des titres numériques à des tiers, AGIR Transport a mis à jour le contrat type MaaS, devenu depuis sa première version en 2022 la référence pour l’ensemble des acteurs du secteur.

Dès 2022, AGIR avait souhaité mettre à la disposition des acteurs de la mobilité un contrat type MaaS à la suite de l’entrée en vigueur de la loi n° 2019- 1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités.

Dans son article 28, la LOM donne droit aux fournisseurs de services numériques multimodaux (FSNM) à délivrer les produits tarifaires de services de mobilité organisés par une autorité organisatrice, sous réserve de la signature d’un contrat.

Cette première version avait déjà pour objectif de faciliter l’action des autorités organisatrices et des opérateurs, en leur évitant de rédiger individuellement ce contrat, en sécurisant les engagements techniques et le périmètre d’intervention de chaque partie, et en clarifiant les relations financières entre le gestionnaire de service numérique multimodal et le FSNM.

Pour faire face aux sollicitations de FSNM et à un contentieux porté en 2024 devant l’Autorité de régulation des transports, AGIR Transport a donc procédé à une révision de son contrat type MaaS, avec pour nouvel objectif de renforcer la sécurité juridique et opérationnelle des collectivités territoriales et de leurs opérateurs.

Parmi les évolutions majeures de la version 2025 du contrat type AGIR Transport :

  • L’encadrement plus strict des relations financières entre le FSNM et le gestionnaire de service numérique de vente ;
  • L’entrée en vigueur du contrat conditionnée à plusieurs exigences, incluant notamment la preuve du statut de FSNM ;
  • La révision des clauses relatives à la résiliation, suspension et pénalités. Un cadre adaptable aux contextes locaux.

Le contrat type MaaS AGIR Transport peut être repris intégralement ou adapté par les gestionnaires de service numérique de vente, en fonction de leurs contextes : périmètre technique ou commercial des exploitants, gestion des recettes, solutions techniques de distribution, etc.

 

Contrat MaaS AGIR.