Northvolt se déclare en faillite

Northvolt se déclare en faillite

Northvolt, fabricant de batteries électriques pour véhicules depuis 2016, qui croule sous les dettes depuis des mois, et avait annoncé en novembre dernier se mettre sous la protection du Chapitre 11 aux Etats-Unis, s’est finalement déclaré en faillite en Suède le 12 mars.

En janvier, les actionnaires avaient pourtant donné leur feu vert pour la poursuite de l’activité et de la recherche de nouveaux actionnaires.

Les deux principaux actionnaires du groupe suédois sont le constructeur automobile allemand Volkswagen, lui-même en difficulté, et la banque d’affaires américaine Goldman Sachs.

 

 

Fin de la grève à Cergy-Pontoise

Fin de la grève à Cergy-Pontoise

Francilité Seine-et-Oise (filiale de SAVAC, Lacroix), opérateur sur le territoire de Cergy-Pontoise-Conflans, a signé le 10 mars dernier un accord avec les syndicats afin de mettre fin au conflit social des dépôts de bus de Conflans-Sainte-Honorine et de Saint-Ouen-l’Aumône qui a commencé en novembre 2024.

Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France avait déjà annoncé le remboursement pour les usagers des lignes de bus desservant l’agglomération de Cergy-Pontoise jusqu’à trois mois de forfait, soit 261,60€ pour les détenteurs d’un Navigo mensuel.

L’accord signé entre l’opérateur et les syndicats, permet, selon IDFM, « de disposer d’un cadre social équilibré et solide ayant pour socle les préconisations de la médiatrice ».

Cet accord de fin de conflit permet la reprise totale du travail depuis le 11 mars. L’opérateur va ainsi travailler à la reprise du trafic à plein.

 

Atawey vise la rentabilité en 2025

Atawey vise la rentabilité en 2025

Atawey, spécialiste européen des stations de recharge hydrogène, vient d’annoncer ses résultats pour 2024, soit un chiffre d’affaires de 18 M€, en progression de 120% versus 2023.

Avec 61 stations de recharge hydrogène installées, une capacité de production multipliée par quatre et de nombreuses mises en service programmées, l’entreprise précise qu’elle devrait atteindre la rentabilité dès 2025.

Pour asseoir cette évolution, l’entreprise compte notamment sur le développement de l’hydrogène dans l’Hexagone, où elle recense déjà (pour le matériel lourd) 58 bus, 7 bennes à ordures, 5 poids lourds et, pour la première fois, 13 autocars hydrogène ont pris la route.

 

 

Le groupe RATP présente ses résultats financiers 2024

Le groupe RATP présente ses résultats financiers 2024

Le 7 Mars dernier, le groupe RATP a présenté ses résultats financiers pour 2024. Le Chiffre d’Affaires (CA) du groupe RATP est de 7,1 Mds€ en 2024, en hausse de 10% comparé à 2023 (+ 628 millions).

Selon le groupe RATP, cette progression s’explique par « l’augmentation de l’offre de transport en Île-de-France, le net redressement de la production, l’indexation sur l’inflation des rémunérations versées par l’autorité organisatrice », le tout représentant une hausse de 8,8% de CA (+ 418 millions).

Cependant, le groupe RATP déplore que « les résultats de l’EPIC [sont] toujours pénalisés par l’insuffisance de couverture de l’évolution des prix par les indices contractuels ».

Le développement des filiales en France et à l’international complète le tableau. Rappelons que RATP Dev a remporté plusieurs contrats en France et à l’international, dont le réseau Txix Txax du Pays-Basque, Saintes, Brive ou Winston-Salem (USA).

Du côté de RATP Cap Ile-de-France, deux des trois premiers lots de bus parisiens ont été remportés, et l’ambition de 2025 est de poursuivre dans cette voie. Au global, la croissance des filiales est de « 12,1% », et représente 2 Mds€, « soit 27,4% du chiffre d’affaires consolidé, contre 26,8% fin 2023 ».

Le groupe RATP se félicite que « tous les segments d’activité sont en croissance » : mobilités urbaines (5,7 Mds€, soit 80% du chiffre d’affaires consolidé, + 10%), Gestionnaire d’infrastructures (1,2 Md€, 17% du chiffre d’affaires consolidé, + 8%), autres activités (Sûreté, services urbains, immobilier, billettique et digital, etc.) (0,2 Md€, 4% du chiffre d’affaires consolidé, + 7%).

Le résultat opérationnel (EBIT) courant (hors éléments exceptionnels) consolidé est de 167 M€, en amélioration de 73 M€ par rapport à 2023.

Le résultat opérationnel courant des filiales « reste globalement stable, à – 32 M€ », est-il indiqué. « La nette amélioration des performances de RATP Dev à l’international, avec le démarrage commercial du métro de Riyadh, et la plus-value dégagée dans le cadre de l’ouverture du capital de Systra permettent de compenser les impacts de l’intensification de la concurrence sur le Sightseeing à Londres et des difficultés rencontrées sur certains contrats en Île-de-France ».

Le résultat net reste déficitaire de 80 M€. Outre les difficultés mentionnées sur les bus londoniens, de grande couronne francilienne et le Sightseeing, RATP déplore « l’absence de rémunération de l’activité de distribution de titres de transport réalisée pour le compte d’Île-de-France Mobilités sur l’application Bonjour RATP ». A noter que les activités de bus à Londres ont été cédés fin février 2025 à FirstGroup.

Enfin, 2,7 Mds€ ont été investis par le groupe, dont 2,5 milliards en Ile-de-France. Parmi les opérations ayant bénéficié des fonds, 361 M€ ont permis la transformation du réseau bus (adaptation des centres bus à la transition énergétique, achat de bus électriques et au biogaz, projets SI commandés par Île-de-France Mobilités pour assurer la continuité de service dans un environnement multi-opérateurs).

 

HID présente un rapport sur les transports de masse

HID présente un rapport sur les transports de masse

HID, filiale du groupe Assa Abloy, spécialiste mondial des solutions d’identité de confiance et d’authentification biométrique, vient de publier son rapport « State of Mass Transit Ticketing Hardware Report 2025 », basé sur une enquête menée auprès de 102 opérateurs de transports collectifs dans le monde.

 

Cette enquête a permis, selon HID, de dégager cinq priorités clés que les décideurs de ces opérateurs devraient prendre en compte :

 

. Réduire la dépendance aux paiements en espèces pour optimiser la gestion et la collecte des titres de transport. Environ 43% des entreprises ont l’intention de mettre en place des systèmes de billetterie sans contact, 88% d’entre elles prévoyant de les déployer dans les 12 à 24 prochains mois.

 

. Améliorer l’expérience des passagers en donnant la priorité à la simplicité et à la rapidité des opérations de billetterie. Près de deux tiers des agences considèrent les interfaces ergonomiques comme la caractéristique la plus importante du dispositif de billetterie.

 

. Développer les options de paiement sans contact et mobile pour répondre à la demande croissante. Alors que l’Europe est en tête de l’adoption de la billetterie mobile, avec 86% de ses opérateurs utilisant des solutions basées sur des applications, contre 58% au niveau mondial, 87% des opérateurs américains s’appuient encore sur les caisses traditionnelles, les paiements en espèces et les systèmes de cartes en circuit fermé.

 

. Collecter des données détaillées sur les usagers pour informer les décideurs stratégiques. Plus de la moitié des personnes interrogées déclarent qu’elles donneront la priorité aux interfaces de billetterie unique qui peuvent lire plusieurs types de billets, qui sont ergonomiques et qui fournissent des données exploitables.

 

. Réduire la dépendance aux systèmes de billetterie propriétaires en adoptant des solutions flexibles à architecture ouverte. Les solutions basées sur une architecture ouverte sont une priorité pour 40 % des personnes interrogées, ce qui indique que les solutions doivent pouvoir évoluer en fonction des besoins du secteur. Les technologies propriétaires restent un obstacle important, en particulier en Amérique latine et dans la région Asie-Pacifique.

 

Toujours selon HID, les processus de collecte des titres de transport et de billetterie sont en train de subir une révolution centrée sur le passager, sous l’impulsion de la technologie. Il est donc essentiel pour les entreprises de sélectionner le bon partenaire et des solutions matérielles capables d’évoluer en fonction des demandes du secteur.

 

La gare routière de Paris-Bercy maintenue jusqu’en 2030

La gare routière de Paris-Bercy maintenue jusqu’en 2030

Le préfet d’Île-de-France, lors d’une réunion avec les opérateurs d’autocars et la mairie de Paris, a acté le 6 mars dernier le fait la gare routière de Paris Bercy restera ouverte jusqu’en 2030.

Rappelons que la mairie de Paris avait annoncé en 2023 vouloir fermer cette gare à l’issue des Jeux olympiques, dans une volonté de limiter le trafic des autocars intramuros.

Après 2030, parmi les pistes envisagées pour remplacer la gare actuelle, figure notamment un site à Saint-Denis-Pleyel, au nord de Paris, qui bénéficie d’une correspondance avec les lignes 13 et 14 du métro.