McPhy en difficulté

McPhy en difficulté

Le fabricant d’électrolyseurs McPhy vient d’annoncer un chiffre d’affaires consolidé pour 2024 s’élève à 13,2 M€ (au lieu de 17,1 M€ en raison de la résiliation de certains projets de stations). Un résultat en baisse de 30% par rapport à 2023.

Malgré un doublement des prises de commandes fermes de 28 millions en 2024, dont 23,4 pour les électrolyseurs, McPhy annonce aussi qu’il est sévèrement dans le rouge avec un résultat net de -74,1 M€.  

McPhy a par ailleurs annoncé disposer d’une trésorerie lui permettant de tenir jusqu’à fin juin, à moins qu’Atawey ne lui verse les quelque 11 M€ qu’il lui doit encore pour le rachat de son activité station d’avitaillement. L’Etat devrait enfin lui verser 13 M€ au titre d’un PIEEC (Projet important d’intérêt européen commun).

La publication du rapport financier annuel de McPhy, prévu le 30 avril prochain, est donc très attendu, ainsi que l’assemblée des actionnaires, le 17 juin.

 

Lhyfe franchit une étape au Royaume-Uni

Lhyfe franchit une étape au Royaume-Uni

Les deux projets de production d’hydrogène vert prévus par Lhyfe à Wallsend, North Tyneside, et à Kemsley, Kent, ont ainsi été présélectionnés dans le cadre de l’Hydrogen Allocation Round 2 (HAR2) du gouvernement britannique, un système d’enchères publiques visant à soutenir la production d’hydrogène bas-carbone ou renouvelable.

Les deux installations prévoient de fournir de l’hydrogène vert aux utilisateurs industriels et aux opérateurs de transport de leur région.

A Kemsley, le site de production de 80 MW est stratégiquement positionné au nord de Kemsley (Kent). Il vise une production de jusqu’à 32 tonnes d’hydrogène vert par jour, à destination principale d’un acteur industriel de la région.

A Wallsend, le site de 20 MW est situé sur le site historique de la centrale électrique de Neptune Bank à Wallsend (North Tyneside). Il vise une production de jusqu’à 8 tonnes d’hydrogène vert par jour.

Dans le cadre du mécanisme HAR 2, les lauréats bénéficieront d’un soutien financier public sous forme de Contract for Difference (CfD), un mécanisme qui leur garantit sur le long-terme un prix fixe pour l’hydrogène produit.

La mise en œuvre de ces projets est subordonnée à la conclusion d’accords définitifs avec le gouvernement britannique, à l’obtention d’autorisations d’exploitation, de permis environnementaux, de permis de construire, ainsi qu’aux décisions d’investissement financier.

 

 

Redon agglomération prépare son réseau pour la rentrée

Redon agglomération prépare son réseau pour la rentrée

Le nouveau réseau de transport collectif de Redon Agglomération sera opérationnel au 1er septembre prochain. Les opérateurs viennent d’ailleurs d’être sélectionnés.

Le transport sur les lignes urbaines cadencées sera assuré par un groupement d’entreprises constitué de Maury Transport, RGO Mobilités, Transports Orain et LINEVIA, tandis que le transport sur réservation a été attribué à la société locale Nor & Via.

Les trois lignes urbaines prévues sont Saint-Nicolas-de-Redon – Saint-Perreux, Allaire-Sainte-Marie et la boucle redonnaise.

 

Le 2e RDV des Mobilités des Outre-mer à la Réunion

Le 2e RDV des Mobilités des Outre-mer à la Réunion

Après une première édition réussie à la Martinique en mai 2023, AGIR Transport vient d’organiser le deuxième RDV des Mobilités des Outre-mer du 31 mars au 2 avril dernier à La Réunion, avec le soutien de la Région Réunion, du Syndicat Mixte Ile de la Réunion Mobilités et en partenariat avec les AOM réunionnaises.

Plus de 100 participants se sont retrouvés autour d’un programme dédié à la mobilité dans les territoires ultra-marins.

BHNS, covoiturage, vélo, changements de comportement de mobilité, MaaS, transport par câble, transition énergétique et sécurisation des réseaux ont été abordés à l’occasion de retours d’expériences présentés lors des conférences par les collectivités participantes et lors des visites techniques sur le territoire réunionnais.

 

Switch Mobility pourrait déclarer forfait en Europe

Switch Mobility pourrait déclarer forfait en Europe

Selon Ashok Leyland, maison-mère indienne du constructeur Switch Mobility, les activités de fabrication et d’assemblage actuellement installées au Royaume-Uni, à Sherburn, pourraient être prochainement arrêtées.

La transition vers l’électrique étant visiblement plus lente que prévue par Ashok Leyland, l’industriel pense se concentrer sur son marché intérieur, en attendant un éventuel retour en Europe lorsque la conjoncture lui sera plus favorable.

Rappelons que Switch avait présenté en 2022 au Salon européen de la mobilité de Paris, son bus électrique E1 destiné au marché européen.

Si celui-ci ne semble donc pas avoir trouvé son marché sur le Vieux Continent, Switch peut tout de même se prévaloir d’une part de marché de 32% en Inde et annonce avoir livré 213 véhicules depuis le début de l’année.

 

La mobilité hydrogène accélère en Auvergne-Rhône-Alpes

La mobilité hydrogène accélère en Auvergne-Rhône-Alpes

Les 16 premiers cars rétrofités interurbains roulant à l’hydrogène seront prochainement livrés à la Région Auvergne-Rhône-Alpes par la société GCK Mobility.

Parallèlement, le Syndicat Mixte des Transports en Commun de l’agglomération clermontoise (SMTC-AC), a annoncé la mise en exploitation progressive de 14 bus à hydrogène depuis septembre dernier sur une ligne régulière de son réseau.

Plus largement, d’ici le premier trimestre 2026, environ 50 véhicules lourds et 150 véhicules légers seront progressivement mis en circulation.

Autant de développements qui bénéficieront du maillage des stations développées sur le territoire par HYmpulsion, qui met désormais clairement en valeur cet implantation.

Commandés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes à GCK Mobility, entreprise spécialisée dans le rétrofit de véhicules lourds, les 16 premiers cars scolaires dotés de piles Symbio circuleront sur quatre lignes.

Ce déploiement s’inscrit dans le plan d’investissement de la Région Auvergne-Rhône- Alpes estimé à hauteur de 25 M€, visant à constituer à terme une flotte de 50 autocars. Une démarche destinée à affirmer la place de la mobilité hydrogène dans le mix énergétique régional.

 

 

Dans une perspective de développement à long terme, les actions menées sur le parc de véhicules, les stations d’avitaillement et leur capacité devraient, selon les estimations d’HYmpulsion, être en mesure d’accueillir sur le territoire plus de 1000 véhicules, légers et lourds, à l’horizon 2027.

Par ailleurs, rappelons que les Autocars Ginhoux, qui ont été un des premiers à voir une opportunité dans l’arrivée de l’hydrogène pour décarboner les transports interurbains de passagers, s’est engagé avec l’acquisition et la mise en circulation de 10 véhicules GCK rétrofités, courant 2025.

Le premier véhicule a d’ailleurs commencé ses avitaillements à la station de Malataverne du réseau HYmpulsion dès la semaine du 1er avril. Un planning progressif de livraisons se mettra ensuite en place.