Forsee Power signe un partenariat avec Connected Energy

Forsee Power signe un partenariat avec Connected Energy

Connected Energy, spécialiste de la réutilisation de batteries de véhicules électriques, et Forsee Power viennent d’annoncer la signature d’un accord de partenariat visant à concevoir et développer conjointement une solution de stockage d’énergie modulaire et évolutive.

Cette solution combinera la technologie de seconde vie de Connected Energy avec les batteries ZEN 35 et ZEN 42 de Forsee Power, actuellement embarquées dans environ 1 500 bus électriques en Europe.

L’accord comprend également la mise en place d’un modèle opérationnel destiné à accompagner un déploiement commercial à grande échelle.

À l’issue de leur première vie dans les véhicules électriques (VE), les batteries peuvent en effet être réutilisées dans des systèmes de stockage stationnaire, pour des applications telles que le soutien à la production d’énergie renouvelable ou le stockage « behind-the-meter ».

Cette réutilisation permet de prolonger la durée de vie des batteries tout en générant une valeur résiduelle additionnelle. Elle renforce ainsi la durabilité des batteries de véhicules électriques et contribue à en réduire le coût global.

Les batteries de seconde vie peuvent ainsi jouer un rôle clé face aux besoins croissants en stockage d’énergie à l’échelle mondiale.

 

 

ZF présente l’e-comp Scroll

ZF présente l’e-comp Scroll

La division Commercial Vehicle Solutions (CVS) de ZF vient de présenter un nouveau compresseur d’air pour véhicules utilitaires, l’e-comp Scroll.

Ce système de compression d’air sans huile, silencieux et à vibrations minimales est destiné aux marchés des camions, bus et autocars hybrides, électriques à batterie et à pile à combustible de poids moyen et lourd.

L’e-comp Scroll est alimenté par un moteur électrique intégré, au lieu d’un moteur à combustion comme dans les véhicules conventionnels. Il comprime l’air jusqu’à une pression de 12,5 bars en un seul étage et peut fonctionner à des vitesses variables.

Le système est également équipé d’un inverseur et d’une enveloppe de refroidissement liquide, qui maintient la température de refoulement en dessous de 90 °C (194 °F).

 

 

Vers un durcissement des contrôles anti-drogue

Vers un durcissement des contrôles anti-drogue

Philippe Tabarot, ministre des Transports, a annoncé le 30 avril une série de mesures destinée à limiter le risque d’accidents dans les transports scolaires en autocar. Baptisé Plan Joana, du nom de la collégienne décédée dans un accident d’autocar le 30 janvier dernier, ce train de mesures résulta d’un travail mené conjointement par les ministères du Transport et de l’Intérieur, avec la FNTV et Région de France.

En préambule, le ministre a listé « trois fléaux concernant les cars en général et plus particulièrement les cars scolaires » qui mettent en danger la sécurité des passagers : « la vitesse, les téléphones portables et la consommation, comme dans notre société, beaucoup plus accrue de stupéfiants ».

Il a notamment évoqué une augmentation des « détections aléatoires opérées par les entreprises de transports » mais aussi des « tests de police ». Plus précisemment, les employeurs devront effectuer au moins un dépistage aléatoire par an et par chauffeur, tandis qu’un dépistage sera également effectué lors de la visite médicale de renouvellement du permis D.

Il souhaite aussi, tout en reconnaissant que, techniquement, il n’existe pas encore de solution fiable, que les conducteurs d’autocars scolaires soient, à termes, « contrôlés dès qu’ils montent dans le bus, dans l’esprit de ce qui s’est fait il y a quelques années avec les éthylotests ». Un système (baptisé Stupotest ?) qui, en cas de détection positive aux stupéfiants, bloquerait le démarrage du véhicule.

Philippe Tabarot a par ailleurs annoncé que, en cas de contrôles positifs, les sanctions seront renforcées. La durée d’interdiction de conduite d’un car scolaire ne sera pas définitive mais courra sur une « une période suffisamment dissuasive avec des sanctions aggravantes quand on conduit des enfants ».

Philippe Tabarot a aussi mentionné le « port de la ceinture », sujet qui fera l’objet d’une campagne de communication, ou « l’utilisation de caméras qui puissent permettre d’alerter le conducteur en cas de perte d’attention », comme d’autres éléments de sécurisation de ces transports.

Il souhaite enfin que les enfants aient à disposition « un numéro de téléphone pour contacter des personnes référentes et dire que quelque chose qui se passe dans le bus n’est pas conforme à ce qui devrait se passer », un numéro inscrit au dos de tous les sièges du véhicule.

Une charte (déjà signée par la FNTV Auvergne-Rhône Alpes lors de sa dernière assemblée générale le 16 avril dernier) a finalement été signée entre la FNTV et Région de France pour acter l’engagement des collectivités et des opérateurs de transport scolaire à renforcer les actions de formation, de prévention et de dépistage.

 

Paris. Le Pass Autocar dans la tourmente

Paris. Le Pass Autocar dans la tourmente

Circuler ou stationner dans Paris n’est déjà pas une sinécure pour les autocars de tourisme, mais la mise en redressement judiciaire de la société qui gère le Pass Autocar, sésame obligatoire pour accéder aux 468 places officiellement disponibles dans la capitale, est un coup dur, surtout en pleine saison printanière.

 

Rappelons que le Pass Autocar est un titre de stationnement qui doit être utilisé par tout autocar en stationnement à Paris. Il permet de stationner dans des parkings ainsi que sur les emplacements dédiés. Pendant la période autorisée, l’autocar peut se déplacer d’un stationnement autorisé à un autre dans la zone choisie.

 

Tout le processus d’achat de ce titre se fait en ligne, et c’est bien là que le bât blesse désormais, puisque la mairie de Paris a annoncé le 28 avril que le marché du Pass Autocar venait d’être résilié, et que le site n’est désormais plus accessible. Le « nouveau prestataire sollicité » ne pourra rouvrir ce site avant, au mieux, la mi-juin…

Contactée par la FNTV, la mairie de Paris s’est toutefois voulu rassurante. Du 30 avril à mi-juin, le site « Pass Autocar » sera effectivement fermé, mais le service du stationnement automobile à Paris sera maintenu. Les sites seront accessibles et les stationnements possibles.

La tarification restera la même, la seule différence sera que le paiement se fera a posteriori une fois le site internet rétabli.

En attendant, les professionnels pourront notamment se reporter sur les services de sociétés privées comme Park My Truck, qui dispose de deux parkings dans Paris (à Porte de Bercy et à Porte de La Villette) qui peuvent accueillir des autocars, et ce à un tarif inférieur à celui de la Mairie de Paris…

 

AGIR Transport publie une nouvelle version du contrat type MaaS

AGIR Transport publie une nouvelle version du contrat type MaaS

Afin d’accompagner les autorités organisatrices et les opérateurs de transport dans l’obligation d’ouverture de la vente des titres numériques à des tiers, AGIR Transport a mis à jour le contrat type MaaS, devenu depuis sa première version en 2022 la référence pour l’ensemble des acteurs du secteur.

Dès 2022, AGIR avait souhaité mettre à la disposition des acteurs de la mobilité un contrat type MaaS à la suite de l’entrée en vigueur de la loi n° 2019- 1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités.

Dans son article 28, la LOM donne droit aux fournisseurs de services numériques multimodaux (FSNM) à délivrer les produits tarifaires de services de mobilité organisés par une autorité organisatrice, sous réserve de la signature d’un contrat.

Cette première version avait déjà pour objectif de faciliter l’action des autorités organisatrices et des opérateurs, en leur évitant de rédiger individuellement ce contrat, en sécurisant les engagements techniques et le périmètre d’intervention de chaque partie, et en clarifiant les relations financières entre le gestionnaire de service numérique multimodal et le FSNM.

Pour faire face aux sollicitations de FSNM et à un contentieux porté en 2024 devant l’Autorité de régulation des transports, AGIR Transport a donc procédé à une révision de son contrat type MaaS, avec pour nouvel objectif de renforcer la sécurité juridique et opérationnelle des collectivités territoriales et de leurs opérateurs.

Parmi les évolutions majeures de la version 2025 du contrat type AGIR Transport :

  • L’encadrement plus strict des relations financières entre le FSNM et le gestionnaire de service numérique de vente ;
  • L’entrée en vigueur du contrat conditionnée à plusieurs exigences, incluant notamment la preuve du statut de FSNM ;
  • La révision des clauses relatives à la résiliation, suspension et pénalités. Un cadre adaptable aux contextes locaux.

Le contrat type MaaS AGIR Transport peut être repris intégralement ou adapté par les gestionnaires de service numérique de vente, en fonction de leurs contextes : périmètre technique ou commercial des exploitants, gestion des recettes, solutions techniques de distribution, etc.

 

Contrat MaaS AGIR.

 

Transdev et Pathway s’associent

Transdev et Pathway s’associent

Pathway, société spécialisée dans les systèmes d’intelligence artificielle traitant des données en temps réel, et Transdev, viennent d’annoncer un partenariat stratégique exclusif pour transformer l’exploitation des réseaux de transport publics en intégrant une IA temps réel au cœur des opérations.

D’un côté, Transdev avait besoin d’une solution capable de traiter des informations en temps réel, combinées à des données historiques, pour relever les défis de la mobilité sur les différents territoires.

De l’autre, Pathway permet un apprentissage continu via un moteur de données efficace et évolutif pour créer des systèmes d’IA qui pensent et apprennent en temps réel.

Pathway permet ainsi à Transdev de tirer parti des systèmes d’IA alimentés par des « pipelines de données en temps réel » afin de fournir des informations dynamiques et précises et soutenir la prise de décision sur la base de connaissances toujours à jour, ce qui est crucial dans le secteur des transports.

 

Borne d’information voyageurs (DK’BUS).

 

La technologie de Pathway a fait ses preuves avec plus de 46 000 installations et utilisateurs. Soutenue au sein de l’écosystème ZEBOX, qui regroupe des entreprises comme CMA CGM, Transdev ou VINCI, la société travaille avec des grands comptes comme l’OTAN ou La Poste.

L’entreprise a récemment levé 10 M$ en financement d’amorçage et dispose d’une communauté de développeurs en pleine croissance basée dans plus de 100 pays.