MOL Group a testé avec succès la production de HVO et SAF

MOL Group a testé avec succès la production de HVO et SAF

Le groupe MOL vient d’annoncer avoir produit un carburant diesel contenant de l’huile végétale hydrotraitée (HVO) et du carburant d’aviation durable (SAF) à la raffinerie de Slovnaft à Bratislava, en Hongrie.

Selon l’industriel, la qualité des produits a été vérifiée par analyse radio-isotopique par le laboratoire spécialisé indépendant d’Isotoptech Zrt.

Ce test de production confirme que MOL Group est technologiquement prêt pour la production de carburants synthétiques alternatifs, ce qui fait partie de la stratégie à long terme SHAPE TOMORROW de l’entreprise.

Le HVO a été produit à partir d’huile de coques de noix de cajou et le biocomposant ainsi produit a été traité avec du pétrole brut.

Le groupe MOL utilise depuis des années ce qu’on appelle le co-traitement à la raffinerie du Danube à Százhalombatta : le processus réduit les émissions de carburants traditionnels en mélangeant des résidus végétaux, car les composants bio et fossiles sont traités simultanément directement pendant la production.

Dans le même temps, la raffinerie de Bratislava du groupe MOL a mené un autre test de production, qui a produit un carburant d’aviation durable (SAF) par co-traitement.  Dans ce cas, l’entreprise a transformé de l’huile de cuisson partiellement raffinée avec la matière première traditionnelle.

 

Vers une révision du plan France 2030 ?

Vers une révision du plan France 2030 ?

Selon Les Echos du 12 février, le secrétariat général pour l’investissement, en collaboration avec le ministère de l’Économie, préparerait pour mars prochain des propositions qui feront l’objet d’arbitrages interministériels, et qui visent à réévaluer les priorités du plan d’investissement France 2030.

Lancé en 2021, France 2030 mobilise 54 Mds€ pour soutenir l’industrie et la transition écologique, mais l’essor de l’intelligence artificielle et la montée en puissance des véhicules électriques à batteries dans la mobilité auraient, semble-t-il, modifié la donne.

Parmi les ajustements envisagés, le gouvernement pourrait ainsi réduire son soutien à l’hydrogène, en raison de son adoption plus lente que prévu. Selon des experts de l’État évoqués par Les Echos, les applications de cette technologie restent limitées, tandis que la problématique de coût ne semble pas trouver de solution adéquat.

Par ailleurs, dans le secteur des transports, les véhicules lourds et les trains, qui étaient auparavant considérés comme des débouchés prioritaires pour l’hydrogène, ne le semblent plus.

En substance, l’hydrogène ne resterait un élément clé de la décarbonation que des secteurs industriels comme la chimie et la cimenterie. Une volteface (ou une prise de conscience tardive) qui risque tout de même de déstabiliser un peu plus un marché, et des stratégies industrielles déjà fragiles…

 

Symbio présente sa pile StackPackTM 75

Symbio présente sa pile StackPackTM 75

Symbio dévoile au salon H2 & FC Expo de Tokyo (19 au 22 février) son système de pile à combustible à hydrogène industrialisable.

Avec sa puissance de 75 kW, le système de pile à combustible StackPackTM 75 est spécialement conçu pour une utilisation intensive dans les bus et autocars urbains et interurbains, les camions légers et moyens, ainsi que les engins de manutention et de chantier tout-terrain.

Selon Symbio, cette pile aurait la meilleure compacité de sa catégorie : avec un volume de 268 litres et une masse de 200 kg, et assurerait « une charge utile, une autonomie et une facilité d’intégration maximales ».

Sa température de fonctionnement élevée (85°C) améliorerait l’efficacité de la dissipation thermique en réduisant les besoins en capacité de refroidissement. En conséquence, la taille du système de refroidissement et la puissance de son ventilateur sont également réduites, facilitant ainsi l’intégration dans le véhicule et économisant de l’énergie.

Ce nouveau StackPackTM 75 de Symbio est prêt pour la production à grande échelle dans la gigafactory SymphonHy de Symbio, le plus grand site dédié au développement et à la production de piles à combustible à hydrogène en Europe.

 

Driveco lance Charge France

Driveco lance Charge France

Driveco, en partenariat avec 12 autres opérateurs de recharge, viennent d’annoncer le lancement de Charge France, une association de référence pour le secteur de la recharge électrique en France.

Les 13 membres fondateurs de Charge France s’engagent ainsi à investir jusqu’à 4 Mds€ d’ici 2028 dans des infrastructures de recharge haute puissance et de qualité pour accompagner professionnels et particuliers dans leur transition énergétique.

À eux seuls, ces 13 acteurs opèrent déjà plus de 2 000 stations de recharge ultra-rapides (plus de 100 kW, permettant une recharge complète en 20 à 40 minutes), pour un total de plus de 10 000 bornes de recharge ultra-rapides.

 

 

Quelles pistes pour lutter contre l’usage de stupéfiants dans les transports scolaires ?

Quelles pistes pour lutter contre l’usage de stupéfiants dans les transports scolaires ?

Après la mort d’une lycéenne de 15 ans à Châteaudun (Eure-et-Loir) dans un accident de car dont le conducteur fût testé positif aux stupéfiants, les autorités poursuivent les contrôles des conducteurs d’autobus et de cars scolaires partout sur le territoire français.

De nouvelles statistiques viennent d’ailleurs de tomber, cette fois de la bouche du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui a annoncé que « 75 chauffeurs ont été testés positifs, un chiffre d’autant plus effrayant qu’il concerne des transports d’enfants ».

A noter que parmi ces conducteurs testés positifs aux stupéfiants, plusieurs ont été placés en garde à vue, et qu’ils risquent une suspension de permis d’une durée de trois ans, deux ans de prison et 45 000 € d’amende.

Le ministre chargé des Transports, Philippe Tabarot, a, pour sa part, demandé aux entreprises de transport de faire des propositions « pour renforcer la sensibilisation, la prévention et les dépistages au sein de leurs organisations. Bien qu’elles soient mobilisées depuis longtemps, l’augmentation de la consommation de drogue dans toute la société exige une vigilance accrue ».

Bruno Retailleau, comme Philippe Tabarot, ont promis qu’un plan serait prochainement annoncé pour « lutter contre ce fléau », le narcotrafic pour le premier, l’usage de stupéfiants aux volant pour le second. Cependant, concernant le transport collectif, et plus spécifiquement le transport scolaire, on parle tout de même de tester pas loin de 85 000 conducteurs d’autocars, et c’est d’ailleurs peut-être là que le bât blesse.

En effet, si le problème de l’acoolémie au volant des autocars a trouvé sa solution à travers l’installation obligatoire d’alcootests anti-démarrage dans tous les véhicules, il ne peut en être de même avec la détection des produits stupéfiants.

En effet, le test salivaire – le plus simple – manque aujourd’hui de fiabilité, réclame un temps d’attente d’une dizaine de minutes, et pose de toute façon un certain nombre de problèmes d’hygiène. Quant aux tests urinaires ou sanguins, plus sûrs, on conçoit bien les limites de l’exercice au quotidien.

Reste la mise en œuvre de dépistages fréquents dans les entreprises. De telles campagnes ne sont toutefois envisageables que si cette possibilité est clairement inscrite dans le règlement intérieur de chaque opérateur.

C’est donc sans doute la piste vers laquelle tendra l’action gouvernementale : imposer par la loi l’inscription de cette possibilité dans tous les règlements intérieurs des entreprises de transport collectifs. Une initiative que la FNTV, contactée, ne verrait pas d’un mauvais œil, « afin que l’autocar reste toujours ce qu’il est, c’est-à-dire le moyen de transport le plus sûr ».

En attendant, peut-être, la mise au point d’une système de test rapide et efficace, comme l’est aujourd’hui l’alcootest.

 

Concarneau Cornouaille Agglomération modernise Coralie avec Matawan

Concarneau Cornouaille Agglomération modernise Coralie avec Matawan

Concarneau Cornouaille Agglomération (CCA) vient de moderniser son réseau de transport Coralie en faisant appel à Matawan. Cette collaboration vise à faciliter les déplacements des usagers grâce à une solution innovante de paiement, de validation des titres de transport et d’optimisation des flux de voyageurs.

Matawan a ainsi commencé à déployer ses solutions WanPay (monétique) et WanFare (système billettique connecté) sur les 31 véhicules commerciaux et 19 véhicules scolaires du réseau.

Ces derniers seront équipés de valideurs permettant l’open paiement (ou paiement sans contact avec la carte bancaire) ainsi que la validation avec la carte de transport.

Grâce à ce dispositif totalement interopérable, la carte régionale KorriGo va devenir le support de titre principal assurant une parfaite intégration avec le système de transport breton et facilitant l’accès aux communes partout dans la région.

Par ailleurs, avec la collecte et l’analyse en temps réel des données d’utilisation du réseau, via WanFare, la gestion du transport public sera optimisée pour mieux répondre aux attentes des usagers et optimiser la gestion des flux de voyageurs.