Une nouvelle stratégie nationale pour l’hydrogène

Une nouvelle stratégie nationale pour l’hydrogène

Le gouvernement a enfin publié sa nouvelle stratégie nationale pour l’hydrogène le 16 avril dernier. Très attendue par les industriels du secteur, elle est à la fois plus ciblée et moins ambitieuse qu’initialement envisagée, signe que la crise économique est sans doute passée par là.

Le gouvernement, loin des fanfaronnades précédentes, a annoncé souhaiter « un lisage sur le temps de la consommation d’hydrogène et, partant, une rationalisation des objectifs atteignables en termes de déploiement de cette technologie à différents horizons temporels ».

Si les principaux usages identifiés pour le vecteur hydrogène sont toujours la décarbonation de l’industrie et les « mobilités lourdes et intensives », les objectifs révisés de développement de l’électrolyse sont désormais, à l’horizon 2030, « jusqu’à 4,5 GW d’électrolyse » (au lieu de 6,5 GW), avec un ciblage à 8 GW de capacité d’électrolyse installée pour 2035.

Le cœur de la stratégie repose sur un mécanisme de soutien à la production d’hydrogène bas carbone, doté d’une enveloppe de 4 Mds€ qui permettra de garantir un prix de vente stable aux producteurs pendant quinze ans, mais aussi d’inciter les industriels à investir dans des capacités de production locales.

Si, du côté des abonnées à la subvention, on regrette une ambition revue à la baisse (rappelons-nous les chiffres annoncés précédemment de 7, voire 9 Mds€), le gouvernement assume pour sa part une stratégie « plus réaliste et progressive, en phase avec les priorités budgétaires actuelles et les perspectives européennes ».

 

Symbio

 

Dans ce contexte, des entreprises comme Symbio, spécialiste de la pile à combustible en France et en Europe, n’ont pas hésité à saluer « l’engagement volontariste du gouvernement pour ce soutien essentiel au déploiement de la mobilité zéro émission d’hydrogène en France ».

L’industriel a par exemple tenu à mettre en avant le dispositif spécifique aux VUL (véhicules utilitaires légers), considéré comme un moyen incitatif pour accompagner le développement d’une technologie et d’un segment où la France et l’Europe ont de l’avance à l’échelle mondiale.

 

 

Gen-Hy obtient 100M€ de l’Etat

Gen-Hy obtient 100M€ de l’Etat

Gen-Hy, start-up française spécialiste des solutions de production d’hydrogène vert, vient d’annoncer la signature avec Bpifrance d’un contrat d’aide publique par l’Etat français à hauteur de 99,84M€.

 

Ce contrat est destiné à la construction en Bourgogne-Franche-Comté de la première industrie française de production de membranes et d’électrolyseurs AEM (Anion Exchange Membrane).

 

Ce projet d’usine Gen-Hy a été validé par la Commission européenne en mai 2024 dans le cadre de la quatrième vague du PIIEC Hydrogène (Projet Important d’Intérêt Européen Commun), Hy2Move.

 

La mise en service de la future usine, déjà sortie de terre sur le site d’Allenjoie dans le Pays de Montbéliard, est prévue au 1er trimestre 2026 avec une capacité de production annuelle de 350 électrolyseurs AEM (de 100 kW à 2 MW) dans sa montée en puissance. Le site doit créer 150 emplois sur 4 ans et 250 à terme.

 

Les électrolyseurs AEM mis au point par Gen-Hy intègrent notamment sa technologie de membranes AEM avec dépôts catalytiques sans matériaux rares, « faisant de Gen-Hy la seule société au monde à produire l’intégralité des composants sous le même toit ».

 

 

Scania élargit sa gamme avec un trois essieux low entry

Scania élargit sa gamme avec un trois essieux low entry

Scania vient d’annoncer l’élargissement de son offre de mobilité électrique en lançant une variante 6×2*4 sur la plateforme de bus électrique à batterie introduite en 2023.

La nouvelle variante Low Entry est donnée avec une capacité de passagers accrue par rapport au 4×2 LE BEV existant, et elle conviendrait aux trajets urbains, suburbains et interurbains plus courts.

Ce châssis est doté d’un nouvel essieu arrière ainsi que du moteur électrique et de l’interface de charge récemment lancées.

Par ailleurs, selon Scania, le positionnement des composants simplifie la maintenance, réduisant les coûts et augmentant la disponibilité opérationnelle du bus.

 

Scania propose une motorisation B100 exclusif d’usine et en rétrofit

Scania propose une motorisation B100 exclusif d’usine et en rétrofit

Scania propose en France une solution B100 exclusif qui permet aux véhicules de bénéficier du suramortissement et de la vignette Crit’Air 1, autorisant l’accès facilité aux ZFEm. Cet équipement, d’ores et déjà disponible sur certaines configurations de véhicules neufs, peut désormais également être monté en rétrofit.

La solution B100 exclusif proposée par Scania repose sur un dispositif de contrôle qui sécurise le type de carburant utilisé. Cette exigence de la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) préalable à l’homologation permet au véhicule de bénéficier d’une carte grise avec code carburant B1 et surtout d’accéder à la vignette Crit’Air 1. Parallèlement, le B100 exclusif autorise aussi le suramortissement de 40%.

Cette solution B100 exclusif est disponible sur les cars Scania pour les motorisations 9-litres 320/360 ch et 13-litres 410 ch.

Le montage du dispositif est effectué par le Centre d’adaptation et de préparation Scania (CAPS) à Angers qui bénéficie d’une certification ISO 9001. L’utilisation du B100 impose simplement un changement plus régulier des filtres du moteur.

 

Sarthe. Transdev et la Région présentent un car Aléop rétrofité au gaz

Sarthe. Transdev et la Région présentent un car Aléop rétrofité au gaz

Transdev et la Région des Pays de la Loire ont présenté, ce 11 avril à Sillé-le-Guillaume, un car diesel converti au biogaz par CRMT, et qui intégrera la flotte scolaire Aléop.

Le rétrofit consiste à remplacer le moteur diesel d’un véhicule par une motorisation plus propre, ici au BioGNV, un procédé moins coûteux que l’achat d’un véhicule neuf.

Le véhicule, un autocar Iveco Crossway Euro VI, a été transformé par l’entreprise CRMT, et a donc vu différents éléments remplacés par des systèmes au gaz : circuits et système de stockage, chauffage auxiliaire, et un moteur produit en Europe.

Il intègre également un nouveau système de pilotage et de surveillance électronique, de dépollution et une recalibration électronique de la boite de vitesse.

Transdev et la Région ont tenu à rappeler que le BioGNV contribue à réduire de 80% les émissions de CO2 par rapport au diesel ; de 95% les émissions de particules fines et 50% de NOx par rapport au seuil de la norme Euro VI, avec une autonomie de 300 km adaptée aux trajets scolaires.

Aujourd’hui la flotte de cars régionaux interurbains et scolaires compte 7 cars électriques, 10 cars hybrides électriques/Diesel, 120 cars au biocarburant, et 180 cars au Biogaz, dont la moitié de cars scolaires, soit 34% de la flotte Aléop.

Dans le 49, les nouvelles délégations prévoient la conversion de 80 véhicules vers le gaz ou l’électrique d’ici 2032. Sur les lignes de la Mayenne et du Nord Maine-et-Loire, ce sont 18 autocars rétrofités électriques qui seront introduits dans les prochaines années.

 

Chronique AFTRAL. Eco Drive accompagne les entreprises

Chronique AFTRAL. Eco Drive accompagne les entreprises

Eco-responsable, Fiable, Innovant : Eco Drive accompagne les entreprises dans le développement de leur performance de conduite !

 

Présenté en avant-première à la SITL 2025, AFTRAL Eco Drive marque un tournant dans la gestion de la performance des conducteurs de bus et car, poids lourds et demain véhicules utilitaires légers. Né de la collaboration entre les acteurs de la profession et les entreprises du secteur, AFTRAL Eco Drive analyse les données de conduite récoltées par S3P, l’agrégateur des data Transport. Ce nouveau dispositif entend concilier rentabilité, écologie et sécurité.

 

Son principe ? Mettre la donnée au service de l’éco-conduite. Grâce à un tableau de bord personnalisable (basé sur le système Map&Truck de S3P), les transporteurs de voyageurs peuvent suivre avec précision les pratiques de conduite via les boîtiers B- Unic ou tout autre système FMS (Fleet Management System). En ligne de mire : une économie de carburant et également une baisse des coûts de maintenance ainsi qu’une amélioration de la sécurité et de la santé des conducteurs.

 

Eco Drive, c’est bien plus qu’un outil technologique. Il repose aussi sur un accompagnement humain sur-mesure : les experts AFTRAL accompagnent les exploitants à distance et forment les conducteurs directement en situation de travail. L’entreprise peut ainsi externaliser l’analyse de performance, tout en bénéficiant d’un suivi adapté à ses besoins.

 

Avec quatre niveaux d’offre, le dispositif s’adapte aux réalités du terrain et aux contraintes de chaque flotte. Une initiative concrète, opérationnelle, et surtout essentielle dans un secteur en pleine transition énergétique.