Alexander Dennis présente en détail son Enviro200EV

Alexander Dennis présente en détail son Enviro200EV

Alexander Dennis, filiale de NFI Group Inc., a présenté dans le détail sa nouvelle génération Enviro200EV, qui sera lancée en 2025.

L’Enviro200EV de nouvelle génération a été conçu comme un véhicule susceptible de convenir aux besoins des opérateurs, tant au Royaume-Uni qu’à l’étranger.

L’Enviro200EV se présente comme une plate-forme évolutive avec des options de longueur de 9,9 m, 10,9 m et 11,7 m et l’introduction d’une longueur supplémentaire de 10,4 m disponible pour Londres.  Tous auront une carrosserie de 2,47 m de large « pour augmenter la maniabilité sans compromettre le confort et l’espace intérieurs ».L’Enviro200EV peut être équipé jusqu’à 33, 39 ou 43 sièges, avec une capacité totale de passagers atteignant jusqu’à 92 sur le modèle le plus long.

Le nouvel Enviro200EV sera propulsé par le système d’entraînement électrique Voith très efficace, dont la version de poids moyen a été spécialement conçue pour les véhicules plus légers et plus petits et sera installée de série sur l’Enviro200EV.

Un système de batterie au lithium-fer-phosphate (LFP) de 400 kWh de Contemporary Amperex Technology Co., Limited (CATL) offre le meilleur équilibre d’attributs pour l’Enviro200EV offrira jusqu’à 1,4 GWh de débit énergétique garanti.

Dernier point, ce nouveau véhicule bénéficie d’une intégration complète à la famille avec l’Enviro100EV et l’Enviro400EV.

 

Alexander Dennis Enviro200EV pour Falcon Buses

 

Alexander Dennis vient par ailleurs d’annoncer une première commande de 13 Enviro 200EV par l’opérateur britannique indépendant Falcon Buses en partenariat avec le conseil du comté de Surrey.

Une fois livrés en 2026, les bus seront affectés à la route 436 reliant Woking à Weybridge et à la route 461 entre Chertsey et Kingston.

Les bus de Falcon Buses mesureront chacun 10,9 m de long et pourront accueillir jusqu’à 37 passagers. En plus des 31 sièges fixes, il y aura six places escamotables et deux emplacements pour fauteuils roulants.

 

Le XCursor 13 de FPT Industrial remporte le premier Alternative Engine Award

Le XCursor 13 de FPT Industrial remporte le premier Alternative Engine Award

FPT Industrial vient d’annoncer qu’il était le premier lauréat de l’Alternative Engine Award avec son moteur XCursor 13 qui a été choisi par le jury de ce nouveau prix organisé par le magazine Powertrain International.

Ce moteur a été reconnue « comme la meilleure expression d’une vision holistique de l’avenir de la mobilité, reconnaissant l’importance des moteurs à combustion interne dans la voie de la décarbonisation ».

La cérémonie de remise des prix a eu lieu lors de la dernière édition du salon EIMA, qui s’est tenu à BolognaFiere, à Bologne.

Le prix visait à reconnaître la valeur d’une « vocation multitâche », c’est-à-dire la polyvalence et l’adaptabilité à l’utilisation de différents carburants, des caractéristiques essentielles pour les moteurs à combustion interne afin de jouer un rôle important à l’avenir et pour les défis à venir en matière d’émissions.

Le XCursor 13, premier moteur multicarburant à base unique de FPT Industrial, est conçu pour fonctionner avec des carburants allant du diesel et du gaz naturel – y compris le biométhane pour obtenir des émissions nettes nulles – à l’hydrogène et aux carburants renouvelables.

À partir d’un noyau commun, basé sur une architecture de moteur 13 litres améliorée pour répondre aux objectifs actuels de réduction des émissions de CO2 et être prêt pour les futures réglementations, « les dernières versions du XCursor 13couvrent de multiples segments et missions sur route et hors route, combinant de hautes performances avec un poids et une consommation de carburant réduits, ainsi qu’une durabilité accrue et un coût total de possession réduit ».

 

Lyon. Révolution TCL pour la métropole

Lyon. Révolution TCL pour la métropole

Bruno Bernard, président de la métropole de Lyon, a annoncé le 13 novembre l’unification complète du réseau Sytral Mobilités sous la seule marque TCL.

Ce nouveau service remplacera les trois réseaux TCL, Libellule, les Cars du Rhône, et deux services : Optibus et Rhônexpress qui seront donc tous unifiés sous le seul nouveau logo TCL.

 

 

Le déploiement de la nouvelle livrée sur les bus s’étalera de mi-2025 jusqu’à 2027 pour un coût total de 3 M€.

Selon Bruno Bernard, cette révolution lyonnaise se résumera à « Un seul réseau. Un seul abonnement. Un seul site. Une information voyageurs harmonisée. Une tarification unique ».

Il a par ailleurs annoncé que dès septembre 2025, une tarification solidaire sera étendue à tout le réseau avec : gratuité pour les publics les plus vulnérables ; un abonnement accessible à 10,5€/mois pour les personnes en situation de précarité ; et la gratuité pour les enfants de 0 à 10 ans, car l’accès aux mobilités doit commencer dès le plus jeune âge.

Le nouveau réseau TCL exploitera donc 1500 cars et bus, 130 tramways, et 108 rames de métro et emploiera 5000 personnes.

 

Mise en concurrence des bus parisiens : tout ça pour ça ?

Mise en concurrence des bus parisiens : tout ça pour ça ?

Nous l’annoncions dans nos colonnes le 25 octobre dernier : les attributaires pressentis des premiers lots de bus parisiens et de la petite couronne ont été confirmés.

Rappelons brièvement que la mise en concurrence du réseau de bus de Paris et de la petite couronne, historiquement exploité en monopole par la RATP et disposant d’un parc de 5000 véhicules, est mené par Ile-de-France-Mobilités (IdFM) en sa qualité d’autorité organisatrice des mobilités en Ile-de-France.

Les trois premiers lots ont été attribués lors du conseil d’administration d’IdFM du 12 Novembre 2024. Celui-ci a confirmé l’attribution du lot Marne et Brie (DSP n°9) à Keolis, ainsi que les lots Boucle Nord de Seine (DSP n°42) et Bord de Marne (DSP n°45) à RATP Cap Ile-de-France.

Rappelons brièvement que le lot n°9 attribué à Keolis comprend 39 lignes de bus (et trois de Transport à la Demande), six centres bus, 350 véhicules et 15 millions de kilomètres commerciaux contractuels. La mise en route de ce contrat aura lieu le 1er août 2025 pour les ex-lignes Optile et le 1er Novembre 2025 pour les 13 lignes opérées anciennement par la RATP. Le contrat est signé pour sept ans, avec une possibilité de prolongement d’un an.

Le lot n°42 comprend 19 lignes, deux centres-bus qui entretiennent 280 véhicules, et 9,5 millions de kilomètres commerciaux contractuels. Le lot n°45 comprend quant à lui 29 lignes avec deux centres-bus totalisant 300 véhicules et 13,9 millions de kilomètres commerciaux contractuels. Leur mise en route est toutes les deux planifiée au 1er Novembre 2025 pour six ans.

Dans un communiqué, le groupe RATP indique que « ces succès illustrent les offres ambitieuses de RATP Cap Île-de-France, préparées depuis plusieurs années pour maintenir le plus haut niveau de qualité du service public, bénéficiant de l’appui et de l’expertise historique du groupe RATP.

Cette première attribution marque une étape clé pour RATP Cap Île-de-France, qui se positionne comme un acteur majeur dans l’ouverture à la concurrence du transport public en Île-de-France, avec l’objectif de remporter de nouveaux lots lors des prochaines attributions » qui vont s’échelonner jusqu’en Octobre 2025.

Un changement, vraiment ?

La plupart de nos confrères se gargarisent d’une première brèche dans le monopole de la RATP. Cependant, observons de près ladite brèche, le lot Marne et Brie. Celui-ci comprend effectivement plusieurs lignes de bus opérées aujourd’hui par la RATP, comme les lignes 206, 220, 310, 320 (cette ligne étant une circulaire à Noisy-le-Grand) ou encore le 421 (ligne coexploitée avec Transdev). Cependant, ces lignes se situent en grande couronne et font plutôt exception dans le réseau Bus de la RATP, étant relativement éloigné du cœur de réseau. Et la plupart des lignes croisent des lignes Optile, d’ailleurs regroupées dans le même lot.

A contrario, les deux autres lots sont au cœur du réseau historique. Leur attribution à RATP Cap Ile-de-France, qui créera une filiale dédiée pour chacun des lots, représente davantage une victoire pour le groupe RATP et une consolidation de ses positions historiques qu’une perte brutale pour la RATP.

« Il faut que tout change pour que rien ne change ». Cette réplique du célèbre film Le Guépard, qui observe probablement la situation de là où il se trouve, correspond furieusement à ce qu’il vient de se produire pour ces premières attributions…

 

 

Trois ans d’exploitation pour Autolinee Toscane

Trois ans d’exploitation pour Autolinee Toscane

Depuis le 1er novembre 2021, RATP Dev, via sa filiale Autolinee Toscane, opère la totalité des 965 lignes de bus de la Toscane. Représentent un volume annuel de 110 millions de kilomètres, la flotte comprend environ 3000 véhicules. Autolinee Toscane emploie 5000 collaborateurs dont 4000 conducteurs. 1200 recrutements ont eu lieu en CDI, dont 556 collaborateurs formés en interne.

340 M€ ont été investis depuis 2021 (700 millions jusqu’en 2032), sur de nombreux items (renouvellement des véhicules, modernisation des dépôts, déploiement de 17 000 caméras de vidéoprotection). Du côté de la billettique, l’application pour smartphone a été téléchargé par 1,3 million de personnes et deux millions de cartes d’abonnement ont été émises. Au global, 75 millions de titres de transport ont été vendus.

Par ailleurs, Autolinee Toscane vise le « zéro émission » grâce à des initiatives comme la dématérialisation des abonnements et le système de paiement sans contact dénommé “tip tap”. Pour ce dernier item, 6000 valideurs sans contact ont été installés dans les véhicules. Ces initiatives ont permis d’économiser plus de six millions de feuilles de papier et d’éliminer plus de deux millions de cartes plastiques en trois ans.

Une enquête de satisfaction menée en avril et mai 2024 par l’Institut de Recherche sur les Transports et l’Économie (Istituto di Ricerca sui Trasporti e l’Economia) s’est basé sur le ressenti de près de 15 000 voyageurs. 88,24% d’entre eux s’estiment satisfaits ou très satisfaits du service proposé par Autolinee Toscane.

 

Lyon : Une nouvelle desserte Bus à la Croix-Rousse

Lyon : Une nouvelle desserte Bus à la Croix-Rousse

L’autorité organisatrice des mobilités lyonnaises, Sytral Mobilités, va procéder à une modification des dessertes bus sur la colline de la Croix-Rousse. La Métropole de Lyon et la Ville procèdent à la réorganisation du plan de circulation dans le cadre du projet Presqu’Ile à vivre.

Les itinéraires des lignes S4 et S12 vont être redessinés pour affiner la desserte locale et offrir des correspondances performantes avec les axes structurants (notamment le métro). L’objectif est d’améliorer la desserte en transports en commun du secteur Est du plateau et des Pentes de la Croix-Rousse, marqué par un relief escarpé, des rues étroites et un habitat dense.

Les lignes S4 et S12 deviendront à partir de juin 2025 les lignes S4A et S4B. Ces deux lignes se complètent. La ligne S4A circule dans le sens horaire, tandis que la ligne S4B circule dans un sens anti-horaire. Environ une dizaine d’arrêts supplémentaires sont créés en plus des arrêts existants.

Leur fréquence de passage sera de 25 minutes en heure de pointe semaine, 40 minutes en heure creuse, le samedi et l’été, et 1h10 le dimanche.

Le plan de circulation va par ailleurs être modifié, avec plusieurs rues mises à sens unique et des changements de sens de circulation.