Une ligne de covoiturage entre Toulon et Cuers

Une ligne de covoiturage entre Toulon et Cuers

Ecov a remporté le marché attribué par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur pour déployer la plus grande ligne de covoiturage de France entre Toulon et Cuers.

Cette ligne comptera une vingtaine d’arrêts et desservira huit communes et trois établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). Ce projet inédit s’inscrit dans les objectifs de neutralité carbone de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, d’ici 2050.

Ecov est missionné pour opérer et déployer une nouvelle ligne de covoiturage express entre Toulon et Cuers, un axe stratégique pour la mobilité dans la région, puisque 70 000 habitants résident à moins de 10 minutes à pied d’un arrêt de la future ligne.

La convention de partenariat conclue pour le déploiement de cette ligne regroupe la Région Sud qui assure le pilotage et le financement de l’exploitation du service et 12 collectivités locales qui assurent la gestion et le financement des aménagements de voirie pour la création des arrêts : le Conseil Départemental du Var, la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée, les Communauté de communes Méditerranée Porte des Maures et de la Vallée du Gapeau, ainsi que les villes de Cuers, Solliès-Pont, Solliès-Toucas, La Farlède, La Crau, La Garde, La Valette-du-Var et Toulon.

En tant que pilote du projet, la Région Sud a investi plus de 2,7 M€ pour le déploiement de cette ligne de covoiturage express entre Toulon et Cuers.

 

Liverpool commande 58 ADL Enviro400EV de nouvelle génération

Liverpool commande 58 ADL Enviro400EV de nouvelle génération

Alexander Dennis, filiale de NFI Group Inc., vient d’annoncer avoir reçu une commande ferme de la Liverpool City Region Combined Authority pour la fourniture de 58 bus zéro émission Enviro400EV de nouvelle génération.

Ces bus électriques seront exploités par un opérateur de bus avant l’introduction de la franchise à partir de 2026.

Leur achat est soutenu par la deuxième tranche du fonds pour les zones régionales de bus à zéro émission du ministère des Transports (ZEBRA 2).

Les 58 Enviro400EV destinés à Liverpool seront construits en Grande-Bretagne.

 

IDFM lance l’enquête publique sur le Plan des mobilités

IDFM lance l’enquête publique sur le Plan des mobilités

Ile-de-France Mobilités vient d’annoncer le lancement de l’enquête publique concernant son futur Plan des mobilités en Île-de-France.

Ce dernier a pour objectif de répondre aux besoins des Franciliens en matière de déplacements à l’horizon 2030 et de placer la mobilité en Île-de-France « sur la voie du bas carbone ».

Il va donc faire l’objet d’une grande enquête publique après de tous les Franciliens du 28 février au 31 mars prochains.

L’ensemble des Franciliens peuvent apporter leur contribution à ce plan, par écrit dans les 33 lieux de permanence, au siège de la région Île-de-France, mais également par mail, par courrier, ou lors d’une grande réunion publique qui se tiendra le 13 mars prochain.

Arrêté par la Région le 27 mars 2024, le Plan des mobilités succède au Plan de déplacements urbains d’Île-de-France de 2014. Il fixe la stratégie régionale en matière de mobilité jusqu’en 2030 et les actions à mettre en œuvre.

Il vise ainsi la baisse de 15% des déplacements en voiture, de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 26% d’ici à 2030, la hausse de 15% des déplacements en transports en commun, ainsi que la multiplication par trois des déplacements à vélo.

Pour y parvenir, le plan définit 14 axes et 46 actions portant sur l’ensemble des modes de déplacement des Franciliens ainsi que sur le transport de marchandises. Le détail de ces actions est disponible sur le site de la Région Île-de-France et d’Île-de-France Mobilités.

À l’issue de l’enquête publique, la commission d’enquête rendra, fin avril 2025, un rapport qui fera état des contributions apportées, et formulera d’éventuelles recommandations de modifications du plan.

Ce dernier pourrait alors être modifié selon ces recommandations avant transmission à l’État pour avis cet été, pour une adoption prévue en septembre 2025 par le Conseil régional.

 

Go-Ahead commande 25 bus Volvo Bus BZL électrique pour Londres

Go-Ahead commande 25 bus Volvo Bus BZL électrique pour Londres

Go-Ahead vient d’annoncer une commande de 25 autobus Volvo Bus construits sur la base du châssis BZL électrique.

Ces bus auront une longueur de 9,70 m et seront à plancher bas intégral. Equipés de 4 batteries de traction d’une puissance de 376 kWh, ils seront rechargés par prise au dépôt.

Enfin, les châssis seront produits à l’usine Volvo Bus de Boras en Suède.

 

Billettique. FAIRTIQ s’implante en Suède

Billettique. FAIRTIQ s’implante en Suède

Le spécialiste suisse de la billetterie mobile, vient d’annoncer sa première collaboration en Suède avec Hallandstrafiken, la société de transport public de la région de Halland, qui l’a choisi pour piloter la première solution suédoise de billetterie mobile avec facturation à l’usage (MPAYG).

FAIRTIQ fournira sa solution pour les déplacements multimodaux dans la région suédoise de Halland, Hallandstrafiken gérant 20 millions de trajets en transports publics par an.

En pratique, il s’agit d’évaluer sur une certaine période la capacité de l’application FAIRTIQ à identifier les trajets avec précision, y compris les détails tels que les itinéraires, les heures et lieux de départ, les points d’arrivée, les arrêts intermédiaires et les correspondances, sans avoir recours à des dispositifs tels que les balises.

L’évaluation portera également sur la manière dont les clients s’adaptent aux fonctions check-in/check-out de l’application, ainsi que sur l’essai de nouveaux produits de plafonnement des tarifs.

Les informations recueillies au cours de ce processus contribueront à façonner la future stratégie de billetterie de Hallandstrafiken et fourniront des données précieuses sur les habitudes de voyage et les tendances origine-destination.

 

Les Journées Agir 2025 : demandez le programme !

Les Journées Agir 2025 : demandez le programme !

L’édition 2025 des Journées Agir se tiendront du 24 au 26 juin à Reims, organisées en partenariat avec la Communauté urbaine du Grand Reims.

Au programme de cet événement professionnel dédié à la mobilité : 8 conférences thématiques, une Expo réunissant plus de 110 entreprises du secteur, des visites techniques de réalisations du Grand Reims en matière de mobilité et des temps d’échanges conviviaux entre professionnels.

Selon les organisateurs, le thème central « Les politiques de mobilités à l’heure des choix » permettra d’aborder des questions concrètes et actuelles pour les territoires.

Entre contraintes budgétaires, évolutions réglementaires et attentes croissantes des usagers, les collectivités doivent repenser leur stratégie : Quel rôle jouer ? Quels investissements privilégier et comment s’adapter aux nouveaux usages et services ? Autant de questions qui seront posées lors de ces débats.

Mercredi 25 juin

09.30 – 10.30 : Vélo, autopartage, covoiturage : quel rôle doivent jouer les collectivités en matière de mobilité partagée ?

Depuis l’adoption de la LOM en 2019, les collectivités territoriales jouent un rôle majeur dans le développement des services de mobilité partagée en subventionnant des solutions telles que la location de vélos, l’autopartage, ou le covoiturage. Ces services ont contribué à faire de la multimodalité un pilier des politiques publiques en imaginant qu’il était possible de répondre aux divers besoins de déplacements et de pallier, à moindre coût, les limites d’un réseau de transport public. Comment évaluer l’impact des investissements publics réalisés par les collectivités ? Quelles stratégies adopter pour rationaliser ces investissements ? Et quelle forme pourrait prendre la coopération public – privé dans le domaine de la mobilité partagée ?

10.30 – 11.30 : Comment la connaissance des données permet-elle d’optimiser la mobilité ?

De nouvelles solutions d’agrégation et de traitement de données offrent aux collectivités et aux opérateurs des outils puissants pour éclairer leurs décisions et évaluer l’efficacité des stratégies mises en œuvre. Vision en temps réel, suivi des flux, analyse de la fréquentation, identification des points forts et des axes d’amélioration, l’apport de l’intelligence artificielle contribue à renforcer l’analyse et la prévision en matière de mobilité. Des retours d’expérience illustreront les possibilités offertes en matière d’optimisation de l’offre de mobilité, de suivi des contrats et la performance des réseaux.

14.30 – 15.30 : Le Transport à la Demande (TAD) : un service plutôt low cost ou premium ?

Le TAD peut apparaître comme une solution de transport pragmatique dans les territoires où la mise en place d’une ligne régulière s’avère coûteuse et pas adaptée. Le TAD peut-il s’imposer comme une solution de mobilité performante et attractive, que ce soit en tant que mode principal pour répondre à une faible demande ou en complément des transports publics classiques ?

Le TAD doit-il obligatoirement garantir un niveau de service aligné sur les standards des réseaux de bus ? Au risque de surenchérir son coût, le TAD doit-il intégrer la billettique, l’information voyageurs, le MaaS, etc. ? Enfin, l’acquisition par la collectivité d’outils de gestion du TAD visant l’optimisation est-elle indispensable ?

15.30 – 16.30 : Les SPL, un champ d’action et d’expertise de plus en plus large au service des mobilités

Depuis sa création en 2010, de nombreuses collectivités territoriales ont choisi de tirer parti des avantages d’un opérateur interne en créant une Société Publique Locale (SPL) pour la gestion de leurs transports publics. Plus récemment, certaines collectivités ont également adopté ce modèle pour garder la maîtrise d’autres services, tels que le stationnement, les mobilités douces, la gestion de la relation usagers ou encore l’ingénierie. Ces SPL présenteront leurs missions et les avantages proposés par cet outil.

16.30 – 18.00 : L’engagement, le leadership et la gestion du risque : dialogue avec Isabelle Autissier

Première femme à avoir accompli un tour du monde en solitaire en 1991, Isabelle Autissier est devenue une figure emblématique de la voile. Pour de nombreuses femmes elle a ouvert la voie en prouvant que talent et détermination transcendent les barrières.

Ingénieure de formation et désormais auteure reconnue, elle a su transformer son exploit en un engagement durable pour la planète. Elle a présidé le WWF France pendant près de dix ans, défendant activement la préservation des écosystèmes et la lutte contre le changement climatique. Pour les Journées AGIR, elle partagera avec des professionnelles de la mobilité sa vision de l’engagement, du leadership et de la gestion du risque.

Jeudi 26 juin

09.30 – 10.30 : Sûreté, fraude : quels outils à disposition des réseaux ?

Confrontés à des enjeux financiers et des attentes sécuritaires, les opérateurs de transport cherchent des solutions efficaces pour assurer la sécurité des voyageurs et lutter contre la fraude. Entre l’augmentation de la présence humaine, l’intégration de technologies innovantes et la mise en place de stratégies renforcées, quelles actions et quels outils peuvent être déployés pour surmonter ces défis ?

10.30 – 11.30 : Voyager sans s’engager : comment faciliter la vente de titres aux clients occasionnels ?

La simplicité d’achat d’un titre de transport joue un rôle clé dans l’attractivité des transports publics. Si les nouvelles solutions de billettique ont facilité l’abonnement, l’achat de titres unitaires reste un défi pour les voyageurs occasionnels ou peu familiers des réseaux. Quels outils et innovations peuvent répondre aux besoins spécifiques de ces clients ? Comment la coopération entre réseaux peut-elle accélérer l’interopérabilité des titres unitaires pour offrir une expérience fluide et accessible à tous ?

11.30 – 12.30 : Adapter le réseau à l’accueil de nouvelles énergies

L’arrivée de véhicules dotés de nouvelles énergies telles que l’électricité ou l’hydrogène transforme les habitudes d’exploitation des opérateurs de réseaux de transport. Le stockage d’énergie, le dimensionnement des infrastructures, la supervision intelligente de la charge, ainsi que les aménagements sécuritaires et réglementaires nécessaires à la conversion des dépôts figurent parmi les enjeux majeurs à appréhender. Retours d’expériences des solutions pour adapter les réseaux de transport à la transition énergétique.