Espagne. Valence commande 84 autobus à MAN

Espagne. Valence commande 84 autobus à MAN

Le constructeur MAN Truck & Bus vient d’annoncer que la société municipale de transport de Valence (EMT) lui avait commandé 84 autobus, dont 57 MAN Lion’s City 12 E électriques et 27 MAN Lion’s City 18 équipés de la technologie MAN EfficientHybrid. Il s’agit de la commande de bus électriques la plus importante jamais enregistrée par MAN en Espagne.

 

Le contrat, d’une valeur d’environ 50 M€, comprend la livraison et la maintenance des autobus MAN. Avec un appel d’offres portant sur un total de 161 bus, Valence poursuit donc le renouvellement de sa flotte.

 

Les nouveaux véhicules MAN seront livrés et mis en service progressivement à partir de la fin 2026.

 

Clermont-Ferrand. NGE choisi pour le projet InspiRe

Clermont-Ferrand. NGE choisi pour le projet InspiRe

A Clermont-Ferrand, le projet InspiRe prend forme. Rappelons que ce projet phare du maire sortant Olivier Bianchi consiste en la construction de deux lignes de tram-bus B & C, venant compléter la ligne A du tramway et constituer l’armature du réseau de transport clermontois. Ces deux nouvelles lignes vont contribuer au désenclavement de plusieurs secteurs clermontois, et desserviront notamment le quartier administratif.

Le Syndicat Mixte des Transports en Commun de l’Agglomération Clermontoise (SMTC-AC), qui pilote l’opération, a attribué à NGE le lot 2 du chantier de construction. Ce lot est long de 5,7 kilomètres et se situe sur la ligne C. Huit filiales du groupe NGE (GUINTOLI, EHTP, NGE ROUTES, NGE GC, NGE FONDATIONS, AGILIS, PASS et REVAMA®) et 75 collaborateurs sont mobilisées sur ce contrat d’une valeur de 30 M€ et s’étalant sur 38 mois. 19 355 heures d’insertion sont assurées dans ce chantier, vante NGE.

Le contrat consiste en la réalisation des aménagements de surface et de réseaux (terrassement, VRD, assainissement, génie civil, fondations, enrobés, béton à plat et équipements). Sont notamment prévus la réalisation des terrassements, enrobés ainsi que les nouvelles configurations des carrefours et stations. Les travaux sont réalisés avec maintien de la circulation, requérant des opérations de nuit.

NGE souligne que sa filiale Revama déploie sur le chantier une revalorisation des matériaux. La centrale a transformé 30 000 m³ de matériaux issus de la déconstruction en graves recyclées (0/80) pour les couches de forme. 10 000 tonnes d’enrobés ont été valorisées en étant réintroduites dans les nouveaux enrobés appliqués (30% pour les graves bitumes et 10% pour les bétons bitumineux à module élevé). Une première section de 2,5 kilomètres va entrer en service en septembre 2025, à temps pour la mise en service en décembre 2025. La seconde section sera livrée de mai 2026 à mars 2027.

A noter que NGE intervient également sur des opérations connexes d’InspiRe au travers de ses filiales NGE GC, NGE TMF, GUINTOLI. Elles ont notamment mené la création des ouvrages d’art au-dessus des voies SNCF à Cournon et à l’Oradou et la protection de l’ouvrage hydraulique de la rase de Sarliève sous le futur dépôt bus.

De même, NGE a transformé l’ancien passage inférieur de la trémie Schuman en créant un bassin enterré de stockage des eaux en compensation de zone inondable pour un volume de 2 830 m3.

 

 

Vinfast présentera deux bus électriques à Busworld

Vinfast présentera deux bus électriques à Busworld

Le constructeur vietnamien VinFast vient d’annoncer qu’il allait présenter deux modèles de bus électriques, l’EB 8 et l’EB 12.

Selon l’industriel, les deux modèles sont conçus pour respecter les normes européennes, l’EB 12 étant déjà entièrement homologué pour répondre aux réglementations de la CEE-ONU et de la CE.

Les modèles EB 8 et EB 12 sont équipés de batteries LFP provenant de chez CATL et Gotion, avec des capacités allant jusqu’à 422 kWh et une autonomie annoncée pouvant atteindre 400 km. La charge rapide jusqu’à 140 kW permet une recharge complète en 2 à 3 heures.

Les systèmes intelligents embarqués comprennent des fonctions ADAS passives telles que la détection des angles morts, l’assistance intelligente à la vitesse, l’alerte de collision avant et la détection de somnolence.

Les équipements destinés aux passagers, notamment le Wi-Fi, les ports de recharge USB, les systèmes d’info divertissement et la suspension abaissable sont aussi intégrés dans ces véhicules.

A l’occasion de Busworld, VinFast va aussi dévoiler la stratégie qui sera la sienne pour se lancer sur le marché européen des transports publics.

 

 

Les transports nantais font leur rentrée !

Les transports nantais font leur rentrée !

La rentrée scolaire est généralement le moment choisi pour déployer de nouveaux services. Nantes Métropole ne déroge pas à la règle en 2025. La présidente de l’agglomération, Joanna Rolland, a insisté lors d’une conférence de presse le 25 août 2025 sur « le choix structurant d’investir un milliard d’euros sur les mobilités durant le mandat [2021-2026, NDLR] ». Elle rappelle que 154,3 millions de voyages ont été comptabilisés en 2024 sur le réseau Naolib, nom commercial du réseau de transport en commun nantais.

La rentrée 2025 est marquée à Nantes par la mise en service du nouveau Cetex (Centre Technique et d’Exploitation) de Babinière pour l’entretien et la maintenance des tramways. Les lignes Chronobus C6 et C20 voient leur fréquence renforcée suite à une hausse de fréquentation constatée (+6,3% et +4,4%), tout comme la ligne 87.

 

Une nouvelle ligne de Chronobus et les premiers bus électriques

 

La ligne de bus 54, reliant la gare de Nantes à St-Herblain et transportant 10 000 voyageurs quotidiens, devient le Chronobus C8. Elle devient à ce titre la neuvième ligne Chronobus du réseau Naolib. Pour sa mise en place, 2,9 M€ ont été investis par Nantes Métropole, notamment dans la création de plusieurs couloirs de bus et un « sens interdit temporel sauf bus ». Cet équipement fonctionne uniquement en heures de pointe sur l’avenue du Parnasse à St-Herblain, et améliorera la circulation des C8.

La C8 va être progressivement équipée de 30 GX 337 Electriques. Produits par Iveco Bus, 14 unités vont être déployées d’ici l’automne 2025. Bertrand Affilé et Pascal Bolo, respectivement vice-président Transport de Nantes Métropole et président de la Semitan, vantent la « provenance locale de ces autobus, qui font tourner l’économie du Grand Ouest et ont un bilan carbone bien moindre que des bus électriques chinois ».

Leur capacité est de 70 voyageurs dont 23 places assises. Leur autonomie est de « 350 kilomètres », détaille Nantes Métropole. Leur entretien et leur recharge est assurée au Cetex Marcel Paul, qui s’adapte à cette occasion, pour « trois millions d’euros ».

Nantes Métropole annonce un cout unitaire de « 625 000€ » et un prix d’un chargeur de « 45 000€ », soit un investissement total de « 23,31 millions d’euros » pour les 30 véhicules.

En outre, une nouvelle navette fluviale N2 est créée entre Bas-Chantenay et Trentemoult, ainsi que des lignes de bus provisoires Tempo. Enfin, un « pass unique mobilité » sera lancé en novembre 2025, avec une application dédiée. Il comprendra dans un premier temps les transports en commun, les parcs de stationnement et les vélos.

 

Interdiction des voitures en centre-ville : 72% des Français s’y opposent

Interdiction des voitures en centre-ville : 72% des Français s’y opposent

Les Français sont-ils prêts à renoncer à la voiture en centre-ville, alors que certaines grandes métropoles se lancent dans des projets de piétonnisation et de restriction de la circulation ?

Pour la première fois, une enquête, réalisée par Mon Avis Citoyen, livre un résultat sans appel : 72% des Français s’opposent à l’interdiction des voitures en centre-ville. L’enquête a été réalisée auprès de 10 004 répondants issus de 386 communes réparties sur tout le territoire français. Les données ont été collectées en ligne entre 2022 et 2025.

Ainsi, 72% des répondants se déclarent-ils contre l’interdiction des voitures en centre-ville, une tendance qui reste largement stable par rapport à 2022, où 70% des répondants avaient exprimé leur opposition.

À l’inverse, les partisans de l’interdiction sont en légère baisse, avec seulement 26% des répondants favorables à cette mesure, contre 27% en 2022, tandis que 2% des répondants n’ont pas d’opinion sur la question.

En termes de taille des villes, les résultats sont également révélateurs. Dans les villes de 30 000 à 50 000 habitants, l’opposition à l’interdiction des voitures a augmenté de 16% depuis 2022. Ce phénomène est encore plus marqué dans les zones rurales, où les alternatives de transport sont moins développées, et où la dépendance à la voiture est plus forte.

Les raisons de cette opposition sont donc variées, mais trois arguments principaux ressortent :

. La mobilité et l’accès aux commerces : De nombreux répondants soulignent que la voiture est essentielle pour accéder aux commerces en centre-ville, en particulier pour ceux vivant dans des zones rurales ou des villes moyennes ;

. L’impact économique : La peur que l’interdiction des voitures n’affecte l’activité économique des centres-villes est particulièrement forte, notamment chez les commerçants et artisans ;

. Les alternatives insuffisantes : Les transports en commun, souvent jugés insuffisants dans les villes moyennes ou rurales, sont cités comme un obstacle majeur à la mise en place d’une telle interdiction.

L’enquête met également en évidence les préoccupations des citoyens sur les mobilités, l’écologie et l’économie locale. Parmi les principaux thèmes évoqués par les répondants, Mon Avis Citoyen trouve :

. Le respect des libertés individuelles (24% des réponses), notamment pour ceux qui estiment que l’interdiction des voitures constitue une atteinte à la liberté de circulation ;

. Les mobilités (23%), avec une forte demande pour des transports en commun plus fréquents et plus accessibles, notamment dans les zones rurales ;

. L’impact sur les commerces (18%), où l’inquiétude quant à l’accessibilité des centres-villes et la concurrence des commerces en ligne s’intensifie ;

. La qualité de vie (10%), où la réduction de la pollution est perçue comme une priorité, mais souvent sous condition d’une mobilité alternative fiable.

À la veille des élections municipales, ces résultats représentent un outil clé pour les élus et futurs candidats. Alors que « la question de la mobilité urbaine se transforme en véritable champ de bataille politique », selon Mon Avis Citoyen.

 

RTM. Derniers tests pour le BHNS B4 avant son inauguration

RTM. Derniers tests pour le BHNS B4 avant son inauguration

En ces derniers jours d’août, plusieurs tests sont réalisés sur la future ligne de Bus à Haut Niveau de Service B4 du réseau RTM d’Aix-Marseille-Provence Métropole.

Il s’agissait de vérifier les systèmes embarqués, de contrôler les infrastructures tout au long du tracé, et de procéder aux ajustements de dernière minute avant la mise en service, prévue le 1er septembre.

Pour rappel, le BHNS B4 reliera Capitaine Gèze à La Fourragère en moins de 30 minutes. L’inauguration officielle est prévue le 30 août.