Mercedes-Benz signe un accord avec H2 Mobility

Mercedes-Benz signe un accord avec H2 Mobility

La transition vers l’hydrogène en tant que carburant de la mobilité ne pose pas seulement un problème d’investissements dans le matériel, le ravitaillement des véhicules nécessite aussi d’être pris en considération.

Mercedes-Benz, qui propose désormais son e-Citaro à pile à combustible, un bus électrique avec une pile à combustible à hydrogène pour une autonomie accrue l’a bien compris et souhaite proposer à ses clients des solutions en la matière.

La signature récente d’un accord avec H2 Mobility vise donc à fournir aux entreprises de transport public un accès facile aux stations de ravitaillement en hydrogène directement dans leurs dépôts, sans coûts d’investissement supplémentaires pour des infrastructures spécifiques.

Cet accord permettra aux opérateurs clients de Mercedes-Benz l’utilisation des stations publiques de ravitaillement en hydrogène de H2 Mobility.

 

 

 

Qu’il s’agisse des stations de ravitaillement existantes ou de nouvelles pompes H2 sont disponibles à proximité immédiate des entreprises de transport.

SYSTRA France acquiert Modaal

SYSTRA France acquiert Modaal

SYSTRA, acteur mondial dans l’ingénierie et dans le conseil spécialisé dans les transports publics et les solutions de mobilité, vient d’annoncer l’acquisition de Modaal, une entreprise française reconnue pour son expertise en programmation de projets urbains et immobiliers. 

 

Fondée en 2014 et basée à Lyon, Modaal compte 17 collaborateurs et accompagne à la fois les acteurs publics et des opérateurs privés sur leurs projets urbains et immobiliers.

 

SYSTRA France, qui regroupe plus de 2000 salariés, renforce ainsi sa direction Conseil et Aménagement (DCA), qui compte actuellement plus de 250 collaborateurs, avec la création d’une nouvelle équipe dédiée à la « Programmation Urbaine et Immobilière » dans les bureaux de Lyon. 

 

En France, SYSTRA est déjà un acteur majeur de l’aménagement autour des mobilités grâce à ses compétences en ingénierie foncière (stratégie, planification, maîtrise des sols) et son approche bâtimentaire (écoconception, démolition, dépollution). 

 

Cette acquisition devrait permettre à SYSTRA de proposer à ses clients une solution intégrée pour les projets urbains et immobiliers, « avec une maîtrise de l’ensemble de la chaîne de valeur en matière d’aménagement ».

 

De plus, l’expertise de Modaal en DATA/SIG, à travers l’outil de cartographie des friches GéoFriches et ses outils de connaissance territoriale, permettant d’aller plus loin dans la digitalisation des métiers.

 

Le GART tente sa chance pour le budget 2025

Le GART tente sa chance pour le budget 2025

Le Conseil d’administration du GART, présidé par Louis Nègre, vient d’annoncer travailler à une série d’amendements, dans le cadre du projet de loi de finances 2025, visant à renforcer le modèle économique des autorités organisatrices de la mobilité (AOM).

L’amendement que les élus du GART portent prioritairement concerne la revalorisation des taux plafonds de versement mobilité à hauteur de 0,5 point pour toutes les AOM locales hors Île-de-France, des plafonds qui n’ont pas évolué depuis 1992.

 

« Il s’agit, selon le GART, de rétablir une certaine équité entre les territoires après l’accord entre l’État et Île-de-France Mobilités en 2023 établissant un taux de VM à 3,2% pour Paris ainsi que pour les Départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne ».

Pour le GART, la revalorisation des plafonds de versement mobilité, menée en concertation avec les employeurs locaux, au travers des comités de partenaires mis en place par la loi d’orientation des mobilités (LOM) et dans lesquels sont représentées les organisations patronales, « est un levier indispensable que sauront activer, en conscience et en responsabilité, les collectivités ».

 

 

RATP Dev s’implante à Narbonne

RATP Dev s’implante à Narbonne

C’est une pluie de contrats pour RATP Dev en cette année 2024. Et celui remporté le 19 septembre 2024 permet à la filiale du groupe RATP de prendre pied dans une région où elle était absente jusqu’alors : l’Occitanie.

En effet, la Communauté d’Agglomération du Grand Narbonne a attribué le contrat de délégation de service public de son réseau Citibus à RATP Dev. Débutant le 1er janvier 2025 pour huit ans, l’entreprise assurera l’activité urbaine et gèrera les lignes interurbaines, scolaires et les services de Transport à la Demande (TAD).

Le nouveau contrat comprend de nombreux changements et nouveautés, notamment la desserte du centre-ville de Narbonne qui sera modifiée pour plus de fluidité et une circulation par les boulevards de ceinture. De nouveaux quartiers seront desservis, et la fréquence sera plus régulière et constante sur les quatre lignes urbaines et la ligne dominicale, avec une meilleure coordination avec les horaires des trains et des lignes interurbaines.

Les lignes de bus Citadines conserveront leur offre actuelle, à raison d’un passage toutes les 10 minutes pour la Citadine 1, et toutes les 15 minutes pour la Citadine 2. À compter d’avril 2025, elles seront assurées par six nouveaux Bluebus électriques. Le réseau de lignes de ramassage scolaire sera renforcé, passant de 38 à 56 lignes et la desserte des plages sera améliorée durant la période estivale.

Le TAD sera réorganisé par secteur. Des correspondances vers les pôles d’échanges seront mises en place, pour connexion sur Narbonne. Les services de Transport à la demande seront accessibles de 7h30 à 19h30 du lundi au samedi.

Pour les voyageurs, l’application mobile et le site internet de Citibus seront améliorés et centraliseront l’information voyageur. L’objectif est d’offrir une expérience intégrée, incluant l’information voyageur, l’achat de titres et l’Open Payment. Ce dernier sera disponible sur tous les véhicules urbains et interurbains.

 

 

Budget 2025. Les régions se sentent sacrifiées

Budget 2025. Les régions se sentent sacrifiées

Lors du Comité des Finances Locales du 8 octobre, le gouvernement a informé les collectivités territoriales du sort qui leur serait réservé dans le Projet de Loi de Finances (PLF) 2025, présenté en Conseil des Ministres le 10.

Selon Régions de France, ce PLF se caractérise par une diminution drastique de leurs recettes. Avec une première estimation d’un impact direct sur les recettes des régions de presque d’un milliard d’euros, « elles seront le niveau de collectivité le plus impacté par le PLF. Une baisse historique qui constituera une mise en péril des politiques régionales et de l’investissement public ».

Toujours selon l’association, alors qu’elles représentent seulement 3,5% du déficit en 2023, il est demandé aux collectivités locales de contribuer au redressement des finances publiques à hauteur de 12,5% en 2025.

Pour les présidentes et présidents des régions, « l’effort doit être proportionné et juste, par rapport à l’Etat, mais également entre strates de collectivités et tenir compte des disparités de situation. Il doit également tenir compte de la situation des régions, seul échelon à n’avoir bénéficié d’aucune compensation pour la hausse des dépenses d’énergie et de carburant et à avoir accompagné les plans de relance du gouvernement, alors qu’elles ont enregistré une baisse de leur épargne brute de – 400 M€ en 2023 qui se poursuivra en 2024 ».

Les régions s’inquiètent donc d’une baisse significative de l’investissement public car, et alors qu’elles ne disposent plus de recettes dynamiques, leur capacité d’endettement a été consommée depuis trois ans par la lutte contre la crise sanitaire, l’accompagnement des plans de relance de l’Etat, et la forte augmentation des prix de l’énergie et du carburant.

Elles pointent du doigt le fait que les choix du gouvernement auront « un impact direct pour le développement économique et l’emploi, les transports, la transition écologique, la formation professionnelle ».

Et Carole Delga, présidente de Régions de France et de l’Occitanie, de conclure : « la situation budgétaire de la France n’est clairement pas le fait des collectivités. Les Régions portent aujourd’hui 12% de l’investissement public sur tous les territoires du pays pour seulement 1% de la dette nationale… ».

 

 

Reims. Transdev et Ecov lancent Grand Reims Mobilités Covoit

Reims. Transdev et Ecov lancent Grand Reims Mobilités Covoit

Pour compléter les lignes Express et le Transport à la Demande dans le secteur périurbain, Transdev Grand Reims, exploitant du réseau Grand Reims Mobilités, renforce son offre de covoiturage en partenariat avec Ecov et lance Grand Reims Mobilités Covoit.

Ce service se compose de 2 lignes de covoiturage structurantes et de 7 lignes solidaires de rabattement vers la gare, tous pleinement intégrées dans l’offre de Transport en commun.

Les lignes de covoiturage mises en place depuis octobre 2022 par la Communauté Urbaine du Grand Reims dans le cadre d’une expérimentation (sous le nom Covoit’ici) sont donc pérennisées et étendues.

En matière de tarification, les lignes de covoiturage Covoit Grand Reims Mobilités sont intégrées, au même titre que les autres modes de transport express (lignes Express, Transport A la Demande…) au sein du service Grand Reims Mobilités.

Le service est gratuit pour les abonnés du réseau Grand Reims Mobilités et les conducteurs sont indemnisés , et il est possible d’acheter des tickets par SMS pour les non abonnés. Avec le titre de transport, les voyageurs bénéficient d’une correspondance entre les trajets en covoiturage et le reste des transports en commun durant 1 heure.