La CATP démultiplie son offre de logiciels et systèmes

La CATP démultiplie son offre de logiciels et systèmes

La Centrale d’Achat du Transport Public (CATP) vient de présenter son nouveau catalogue d’offres de logiciels et systèmes, une offre qui a été largement étoffée.

 

Parmi les nouveautés, figurent les logiciels de gestion du transport à la demande et du TPMR, les solutions de covoiturage dynamique, l’aide à la gestion des données d’offre de transport, la gestion patrimoniale des réseaux et des infrastructures, la gestion du transport scolaire, l’aide à l’analyse des données d’usage des transports publics, la conception de l’offre de transport (habillage / graphicage / planning).

 

Ces nouvelles familles de logiciels viennent compléter l’offre déjà existante en matière de Billettique connectée, SAEIV, Vidéoprotection, gestion de la location de vélos, SIV, etc.

 

Le nouveau catalogue CATP pour les logiciels.

 

Le Pays Basque commande 11 Irizar ie tram

Le Pays Basque commande 11 Irizar ie tram

Le Syndicat des mobilités de la Communauté d’Agglomération Pays Basque vient de commander 11 nouveaux véhicules électriques à Irizar e-mobility.

Le modèle retenu reste l’Irizar ie tram, dénommé Tram’bus en Pays Basque et déjà exploité depuis 2019 dans ce territoire à hauteur de 18 exemplaires. Sept véhicules d’une longueur de 18 mètres et quatre d’une longueur de 12 mètres ont été commandées.

Entièrement fabriqué à Aduna en Guipúzcoa, ce Tram’bus est doté de batteries électriques fabriquées sur place et l’usine fournit également l’ensemble des systèmes d’infrastructures nécessaires à la charge, la traction et l’entreposage de l’énergie.

Le Syndicat des mobilités de la Communauté d’Agglomération Pays Basque a passé cette nouvelle commande dans le cadre de l’extension de la ligne T2 du Tram’bus et de la hausse de de fréquence de la ligne T1.

Le parcours de la ligne T2, d’aujourd’hui 8,5 kilomètres, connecte Tarnos à Bayonne et dispose d’une priorité aux feux et de voies prioritaires.

Avec cette nouvelle commande, il est prévu que la ligne soit prolongée de 5 kilomètres pour atteindre 13,5 km et que la commune de Bassussary soit incluse dans l’itinéraire.

Les travaux de voirie ont débuté au printemps 2024 et s’achèveront en 2026. Ils comprennent des sites propres et deux parkings-relais cumulant 670 places.

Le tracé de la ligne T1, d’une longueur totale de 12 kilomètres, dessert Bayonne, Biarritz et Anglet. La fréquence est aujourd’hui de 15 minutes et sera portée à 10 minutes dès janvier 2025.

Pays-Bas. Helmond choisit MILLA

Pays-Bas. Helmond choisit MILLA

MILLA vient de remporter un appel d’offres international d’ampleur, pour la ville de Helmond aux Pays-Bas. Ce programme s’étalera sur 3 ans pour la mise en place de circuit pour le transport public en navette autonome.

MILLA livrera un service clé en main, incluant la navette, le système de supervision à distance, et les autorisations de roulage pour le parcours.

L’entreprise commencera par la mise en place d’un service de transport autonome sur route sur la zone industrielle. Il reliera un hub de mobilité (BZOB) et desservira une zone ligne de bus d’activité sans desserte transport public.

Ensuite, prendra place un second projet dans un environnement de circulation plus complexe, comprenant feux, intersections, voies cyclables… Enfin, un troisième projet verra le jour en plein centre-ville.

Ce programme global qui s’étale sur 7 ans, préfigure une mobilité urbaine du futur en zones urbaine et périurbaine.

Il est prévu que le service soit ouvert au public en 2025, pour le premier lot du programme. D’abord en gratuité totale et avec un opérateur à bord. Il devrait s’élancer totalement autonome, quelques 12 mois plus tard.

 

Lancement de la ligne G de Bus Express de Bordeaux Métropole

Lancement de la ligne G de Bus Express de Bordeaux Métropole

Conformément au schéma des mobilités adopté en septembre 2021, Bordeaux Métropole a inauguré le 1er juin la ligne G, première des sept lignes de Bus Express prévues par la métropole, un projet qui vise à compléter le réseau de tramway en étoile et à offrir des liaisons circulaires entre les communes de la métropole, 50 000 voyageurs par jour sont attendus sur ce service.

 

Avec une distance supérieure de 500 m entre chaque station, cette ligne assure un gain de temps significatif pour les usagers, elle s’étend sur 21 kilomètres, dont 50% sont en voie réservée sur la partie urbaine du projet.

 

Les bus électriques de la ligne G, prévus pour le printemps 2025, offriront un confort optimal : silencieux, ils sont équipés de grands écrans d’information, de ports USB et de Wifi.

 

La ligne G dessert les communes de Bordeaux, Mérignac, Eysines, Le Haillan, Saint- Médard-en-Jalles et Saint-Aubin-de-Médoc, avec une fréquence de 5 minutes en heures de pointe sur le tronçon Bordeaux – Saint-Médard-en-Jalles et de 10 minutes sur le tronçon Saint-Médard-en-Jalles – Saint-Aubin-de-Médoc, en plein fonctionnement.

 

Selon la métropole bordelaise, l’intermodalité est au cœur de ce projet, avec une intégration progressive des stations de tramways, des gares du RER métropolitain, des arrêts de bus classiques et du réseau vélo express (ReVE).

 

Enfin, des aménagements cyclables (16 km de bandes cyclables, 1,4 km de pistes cyclables, 6 km de couloirs bus partagés) sont également prévus.

 

Dijon maintient son orientation « hydrogène », mais dans le cadre d’un mix-énergétique

Dijon maintient son orientation « hydrogène », mais dans le cadre d’un mix-énergétique

Dijon s’apprête à accueillir les Journées Hydrogène dans les Territoires, du 25 au 27 juin prochains, il est donc logique que l’agglomération persiste dans sa stratégie de développement de l’hydrogène pour ses bennes à ordures ménagères (BOM) et ses autobus, et pourtant…

 

Lancé en 2019, le projet hydrogène de la métropole de Dijon est mené à travers la coentreprise DMSE (Dijon Métropole Smart Energy), qui associe Inthy (ex-Rougeot Energie), Engie, Suez et Keolis.

 

Au départ, il s’agissait de déployer 42 BOM et 180 bus à hydrogène à l’horizon 2030. Des chiffres qui ont été revus à la baisse, la collectivité évoquant maintenant la mise en service de 22 BOM et de 50 bus à hydrogène pour 2026.

 

A ce jour, une première station, dite « Nord », sera officiellement mise en service ce mois-ci. Fournie par McPhy, elle aura une capacité quotidienne de production de 440 kg d’hydrogène, qui pourra passer à une tonne, et peut d’ores et déjà alimenter les deux BOM actuellement en service.

Pour les bus en revanche, la situation paraît plus complexe, suite à la faillite de Van Hool, à qui avait été commandé 16 bus à hydrogène. Selon la métropole, les véhicules auraient été produits et devaient être livrés à partir du 1er mai. Sans doute faudra-t-il attendre que le dossier de rachat du constructeur belge par le néerlandais VDL soit définitivement bouclé pour que ces véhicules arrivent sur le réseau dijonnais.

 

En revanche, Dijon a aussi lancé un autre appel d’offres portant sur 12 bus articulés à hydrogène, et pour lequel l’agglomération a reçu plusieurs candidatures.

 

La transition énergétique du réseau de transport collectif de Dijon ne devrait donc plus viser au 100% hydrogène, comme ce fut initialement envisagé en 2019, mais faire l’objet d’un mix-énergétique. La métropole semble ainsi envisager de recourir à des véhicules électriques à batteries et attend beaucoup des progrès enregistrés dans le secteur des moteurs thermiques fonctionnant à l’hydrogène.

 

Île-de-France Mobilités et l’EPF d’Île-de-France signent un partenariat

Île-de-France Mobilités et l’EPF d’Île-de-France signent un partenariat

Dans le cadre du Salon des maires d’Île-de-France, l’Autorité organisatrice des mobilités en Île-de-France et l’Etablissement Public Foncier d’Ile-de-France ont donc signé une convention de partenariat leur permettant de renforcer leur coopération.

 

Île-de-France Mobilités et l’EPF Ile-de-France ont déjà engagés des opérations conjointes visant à permettre l’installation de dépôts sur le territoire francilien.

 

Ces opérations ont permis à Ile-de-France Mobilités d’étudier les possibilités d’implantation de plusieurs nouveaux Centres opérationnels bus sur des territoires où l’EPF Île-de-France intervient.

 

La nouvelle convention prévoit pour une durée de 5 ans, les modalités d’échanges de données, de conduite d’études communes, et d’articulation des actions foncières sur les secteurs en interactions.

 

Depuis la Loi d’orientations des mobilités (LOM) du 24 décembre 2019, Île-de-France Mobilités s’est engagée dans une démarche de maîtrise des actifs nécessaires à la production de l’offre de transport.

 

Ainsi, Île-de-France Mobilités devient progressivement propriétaire des centres opérationnels bus, de sites de maintenance et de remise des tramways, des sites propres de transport en commun, des ateliers de maintenance des trains et des autres actifs, pour les mettre à disposition des opérateurs dans le cadre des Délégations de service public.

 

Au regard de ce patrimoine et des enjeux attaché à sa gestion, Île-de-France Mobilités souhaite mettre en place une politique de gestion et maintenance efficiente pour l’inscrire dans une perspective de long terme et répondre aux enjeux à venir : développement de l’offre, optimisation de l’exploitation, transition énergétique et atteinte d’objectif en matière de qualité environnementale du patrimoine.

 

Les enjeux patrimoniaux d’IDFM sont stratégiques, car la maîtrise foncière des Centres opérationnels bus en grande couronne abouti à 200 M€ d’acquisition engagés depuis 2018 sur une soixante de sites, et à une trentaine de prises à bail.

 

A partir 2024-2025, les actifs du réseau de train correspondant notamment aux ateliers de maintenance des trains seront transférés à Île-de-France Mobilités pour une surface foncière d’environ 1 200 000 m²​.

 

A partir de 2025-2026, Île-de-France Mobilités se verra transférer les actifs d’exploitation du réseau bus Paris et petite couronne (26 centres opérationnels bus, environ 180 espaces vie-bus, une quarantaine de gares routières ou éco-stations bus, des sites propres bus et leurs équipements, ainsi que les autres biens affectés à l’exploitation des lignes de bus).

 

En outre, les besoins en développement pour l’implantation de nouveaux bâtiments d’exploitation des transports publics restent importants pour l’Autorité organisatrice des mobilités Île-de-France.