Espagne. Valence commande 84 autobus à MAN

Espagne. Valence commande 84 autobus à MAN

Le constructeur MAN Truck & Bus vient d’annoncer que la société municipale de transport de Valence (EMT) lui avait commandé 84 autobus, dont 57 MAN Lion’s City 12 E électriques et 27 MAN Lion’s City 18 équipés de la technologie MAN EfficientHybrid. Il s’agit de la commande de bus électriques la plus importante jamais enregistrée par MAN en Espagne.

 

Le contrat, d’une valeur d’environ 50 M€, comprend la livraison et la maintenance des autobus MAN. Avec un appel d’offres portant sur un total de 161 bus, Valence poursuit donc le renouvellement de sa flotte.

 

Les nouveaux véhicules MAN seront livrés et mis en service progressivement à partir de la fin 2026.

 

Vinfast présentera deux bus électriques à Busworld

Vinfast présentera deux bus électriques à Busworld

Le constructeur vietnamien VinFast vient d’annoncer qu’il allait présenter deux modèles de bus électriques, l’EB 8 et l’EB 12.

Selon l’industriel, les deux modèles sont conçus pour respecter les normes européennes, l’EB 12 étant déjà entièrement homologué pour répondre aux réglementations de la CEE-ONU et de la CE.

Les modèles EB 8 et EB 12 sont équipés de batteries LFP provenant de chez CATL et Gotion, avec des capacités allant jusqu’à 422 kWh et une autonomie annoncée pouvant atteindre 400 km. La charge rapide jusqu’à 140 kW permet une recharge complète en 2 à 3 heures.

Les systèmes intelligents embarqués comprennent des fonctions ADAS passives telles que la détection des angles morts, l’assistance intelligente à la vitesse, l’alerte de collision avant et la détection de somnolence.

Les équipements destinés aux passagers, notamment le Wi-Fi, les ports de recharge USB, les systèmes d’info divertissement et la suspension abaissable sont aussi intégrés dans ces véhicules.

A l’occasion de Busworld, VinFast va aussi dévoiler la stratégie qui sera la sienne pour se lancer sur le marché européen des transports publics.

 

 

HYmpulsion. Florian Chevallier succède à Thierry Raevel

HYmpulsion. Florian Chevallier succède à Thierry Raevel

HYmpulsion, fruit d’une alliance entre acteurs publics et privés tels que la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Engie, Michelin, Le Crédit Agricole et la Banque des Territoires, est le pionnier de mobilité la mobilité hydrogène dans la région Aura à travers la construction et l’exploitation de stations d’hydrogène renouvelable.

L’entreprise vient d’annoncer la nomination de Florian Chevallier à sa présidence, en remplacement Thierry Raevel. Florian Chevallier a mené l’essentiel de sa carrière au sein du groupe ENGIE, notamment dans des fonctions finance, stratégie, lobbying et marketing. Directeur général d’Engie Solutions Hydrogène depuis 2024, il a contribué activement au développement de la filière hydrogène décarboné.

En tant que président, Florian Chevallier pilotera la stratégie globale d’HYmpulsion et coordonnera les comités stratégiques en lien étroit avec l’ensemble des co-actionnaires publics et privés.

HYmpulsion déploie actuellement un réseau de 12 stations hydrogène en Auvergne-Rhône-Alpes, dont 9 sont déjà opérationnelles, avec deux dernières en date à l’Aéroport Lyon-Saint Exupéry et à Annecy, une dixième à Salaise-sur-Sanne étant inaugurée le 2 septembre prochain.

L’ambition est de porter le réseau à 14 stations d’ici 2026 et de mettre en circulation 400 véhicules hydrogène. Un objectif de 1 000 véhicules d’ici 2028 est visé.

 

Cologne. Willms Touristik rétrofite tous ses autocars double étage

Cologne. Willms Touristik rétrofite tous ses autocars double étage

Les 18 autocars touristiques à impériale appartenant à Willms Touristik ont récemment été convertis du diesel à l’électricité. Des véhicules modernisés qui circulent à Cologne et dans d’autres villes allemandes depuis le printemps dernier.

Tous les véhicules sont équipés d’un moteur électrique DANA TM4 SUMO HP développant 145 kW et 625 Nm en fonctionnement continu. La puissance est transmise par la transmission entièrement automatique à six rapports T280R d’Allison Transmission. Six batteries au lithium fer phosphate d’une capacité totale de 240 kWh permettent une autonomie d’environ 200 km.

C’est grâce à une subvention de plusieurs millions d’euros du ministère fédéral allemand des Transports et des Infrastructures numériques, que Willms a pu faire convertir sa flotte de bus touristiques à la propulsion électrique par Banke ApS, une entreprise danoise spécialisée, en étroite collaboration avec le distributeur agréé Allison DGS Diesel- und Getriebeservice GmbH de Mayence, en Allemagne.

Les bus convertis comprennent six modèles différents sur châssis MAN. Ils vont des MAN SD202 vieux de 37 ans (construits entre 1988 et 1990) aux bus Euro VI modernes de 2016 à 2019.

Sur la base de cet exemple, Allison fait valoir que sans transmission, le moteur électrique tournerait à un régime constant élevé et consommerait donc beaucoup plus d’électricité.

Sa transmission change automatiquement de rapport afin que le moteur tourne à des régimes plus bas, « ce qui permet d’être plus efficaces sur le plan énergétique pendant la conduite ».

 

Interdiction des voitures en centre-ville : 72% des Français s’y opposent

Interdiction des voitures en centre-ville : 72% des Français s’y opposent

Les Français sont-ils prêts à renoncer à la voiture en centre-ville, alors que certaines grandes métropoles se lancent dans des projets de piétonnisation et de restriction de la circulation ?

Pour la première fois, une enquête, réalisée par Mon Avis Citoyen, livre un résultat sans appel : 72% des Français s’opposent à l’interdiction des voitures en centre-ville. L’enquête a été réalisée auprès de 10 004 répondants issus de 386 communes réparties sur tout le territoire français. Les données ont été collectées en ligne entre 2022 et 2025.

Ainsi, 72% des répondants se déclarent-ils contre l’interdiction des voitures en centre-ville, une tendance qui reste largement stable par rapport à 2022, où 70% des répondants avaient exprimé leur opposition.

À l’inverse, les partisans de l’interdiction sont en légère baisse, avec seulement 26% des répondants favorables à cette mesure, contre 27% en 2022, tandis que 2% des répondants n’ont pas d’opinion sur la question.

En termes de taille des villes, les résultats sont également révélateurs. Dans les villes de 30 000 à 50 000 habitants, l’opposition à l’interdiction des voitures a augmenté de 16% depuis 2022. Ce phénomène est encore plus marqué dans les zones rurales, où les alternatives de transport sont moins développées, et où la dépendance à la voiture est plus forte.

Les raisons de cette opposition sont donc variées, mais trois arguments principaux ressortent :

. La mobilité et l’accès aux commerces : De nombreux répondants soulignent que la voiture est essentielle pour accéder aux commerces en centre-ville, en particulier pour ceux vivant dans des zones rurales ou des villes moyennes ;

. L’impact économique : La peur que l’interdiction des voitures n’affecte l’activité économique des centres-villes est particulièrement forte, notamment chez les commerçants et artisans ;

. Les alternatives insuffisantes : Les transports en commun, souvent jugés insuffisants dans les villes moyennes ou rurales, sont cités comme un obstacle majeur à la mise en place d’une telle interdiction.

L’enquête met également en évidence les préoccupations des citoyens sur les mobilités, l’écologie et l’économie locale. Parmi les principaux thèmes évoqués par les répondants, Mon Avis Citoyen trouve :

. Le respect des libertés individuelles (24% des réponses), notamment pour ceux qui estiment que l’interdiction des voitures constitue une atteinte à la liberté de circulation ;

. Les mobilités (23%), avec une forte demande pour des transports en commun plus fréquents et plus accessibles, notamment dans les zones rurales ;

. L’impact sur les commerces (18%), où l’inquiétude quant à l’accessibilité des centres-villes et la concurrence des commerces en ligne s’intensifie ;

. La qualité de vie (10%), où la réduction de la pollution est perçue comme une priorité, mais souvent sous condition d’une mobilité alternative fiable.

À la veille des élections municipales, ces résultats représentent un outil clé pour les élus et futurs candidats. Alors que « la question de la mobilité urbaine se transforme en véritable champ de bataille politique », selon Mon Avis Citoyen.