De Lijn mise sur Iveco Bus pour l’électrification de la Flandre

De Lijn mise sur Iveco Bus pour l’électrification de la Flandre

Iveco Bus vient d’annoncer la livraison de 110 Crossway Low Entry ELEC aux opérateurs de transport opérant pour De Lijn en Flandre.

Selon l’industriel, le Crossway Low Entry ELEC est spécialement conçu pour répondre aux besoins des lignes régionales et interurbaines.

Il est donné avec une autonomie pouvant atteindre 400 km, en fonction du profil de l’itinéraire et de l’utilisation. Sa batterie de 485 kWh se recharge via une prise CCS2.

Avec une capacité d’accueil allant jusqu’à 45 places assises et plus de 70 passagers debout, cet autocar dispose d’un accès central surbaissé, de portes larges et d’emplacements pour fauteuils roulants.

 

VFD obtient le Label Engagé RSE

VFD obtient le Label Engagé RSE

VFD vient d’annoncer l’obtention de ce Label délivré par AFNOR Certification, une reconnaissance fondée sur la norme internationale ISO 26000.

En obtenant d’AFNOR Certification le Label Engagé RSE niveau confirmé **, VFD entend confirmer la maturité de sa démarche en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE).

Le travail autour de ce label a conduit VFD à intégrer dans sa culture RSE les objectifs de développement durable des Nations-Unies et les recommandations de la norme internationale ISO 26000. Pour VFD, c’est bien plus qu’une récompense, c’est se donner les moyens de mesurer la performance de sa démarche RSE.

Réalisée par AFNOR Certification, l’évaluation permettant d’obtenir ce label a mobilisé nos collaborateurs, nos clients et fournisseurs. Ils ont tous été auditionnés par un expert indépendant sur les pratiques sociales, sociétales et environnementales de VFD, la vision et la gouvernance de sa politique RSE, ainsi que sa mise en œuvre et sa communication.

VFD a fait le choix d’un label qui adopte une approche RSE globale (55 critères) mise en perspective avec les 17 Objectifs de Développement Durable de l’ONU.

“Cette labélisation atteste que VFD fait de la RSE bien plus qu’un affichage ! La RSE est profondément ancrée dans l’ADN de VFD. Elle nous engage, concrètement et en équipe, sur la voie de l’amélioration continue. Elle donne un cap (s’adapter pour protéger) et devient une grille de lecture afin de réinventer le modèle de l’entreprise et la pratique de nos métiers”, a ainsi expliqué Jean-Baptiste Maisonneuve, DG de VFD.

VFD est une entreprise de transport routier de voyageurs, historiquement installée en Isère depuis 1894. En 2018, CFTR est devenu l’actionnaire principal de l’entreprise. Avece ce nouveau partenaire financier, VFD rejoint une fédération de PME régionales et indépendantes spécialisées dans le transport de voyageurs.

VFD possède 11 centres d’exploitation sur 3 secteurs géographiques (Nord Isère, Centre Isère, Sud Isère), emploie 395 collaborateurs et exploite 323 véhicules de transport. Ces derniers parcourent 11 millions de kilomètres par an sur 45 lignes régulières, et transportent 5,2 millions de voyageurs en desservant notamment  plus de 100 établissements scolaires. VFD a réalisé un chiffre d’affaires de 40,7 M€ en 2024.

Dans le Gers, Verbus passe à l’électrique

Dans le Gers, Verbus passe à l’électrique

À l’occasion de la rentrée scolaire, la Région Occitanie a mis en service une flotte de nouveaux véhicules électriques dans le département du Gers, en partenariat avec l’opérateur Verbus.

En effet, dans le cadre du nouveau marché de transport scolaire régional, 3 véhicules 100% électriques sont désormais en circulation dans le Gers, autour d’Auch.

Ces autocars, des eTerrito du constructeur Otokar, sont opérés par Verbus, et assureront les trajets scolaires quotidiens en réduisant l’impact carbone du service public régional.

Les véhicules disposent de 63 places assises, d’une batterie de 450 kWh, pour une autonomie réelle de 340 km, d’une climatisation complète. Ils sont rechargés au dépôt sur les sites Verbus via des bornes électriques.

Au total, Verbus investit dans 21 véhicules électriques pour le compte de la Région Occitanie, dans le cadre de ses contrats.

 

Clément Verdié, président de Verbus, présentant la stratégie de décarbonation de son entreprise.

 

« Ce partenariat avec la Région Occitanie nous inscrit pleinement dans une dynamique de transition constructive, au service des habitants et du climat, souligne Clément Verdié, président de Verbus. En tant qu’entreprise familiale ancrée dans le territoire, nous assumons pleinement notre part de l’effort, convaincus que la transition se construit par des actes, pas seulement des intentions ».

Avec cette nouvelle étape, 40 % des kilomètres parcourus par les véhicules Verbus sont désormais réalisés avec des motorisations alternatives : BioGasoil, BioGNV ou Électrique.

 

 

Transdev communique sur le port de la ceinture

Transdev communique sur le port de la ceinture

À l’occasion de la rentrée scolaire, Transdev Hauts-de-France et Transdev Grand Est ont déployé dès le 2 septembre une grande campagne de sensibilisation au port de la ceinture de sécurité dans les autocars.

Chaque jour, ce sont en effet 580 000 voyageurs qui empruntent les lignes d’autocars opérées par Transdev dans ces deux régions, dont 215 000 enfants pour se rendre à l’école ou à leurs activités.

Transdev a donc tenu à rappeler que, en cas d’aléas ou d’accident, les constats sont sans appel : les blessures concernent principalement les passagers non attachés.

« Malgré cette réalité, les conducteurs de car sont nombreux à témoigner des difficultés rencontrées pour faire appliquer cette règle élémentaire à bord », explique l’opérateur.

Toujours selon Transdev, « sentiment de sécurité illusoire à bord d’un véhicule imposant, banalisation des trajets du quotidien perçus comme sans danger, convivialité entre passagers faisant oublier les consignes de sécurité, ou encore méconnaissance des risques encourus en cas d’accident… les raisons de ce relâchement sont multiples ».

 

Campagne Ceinture – Transdev Hauts de France.

 

Cette nouvelle campagne vise donc en priorité les collégiens et lycéens, souvent utilisateurs quotidiens des lignes interurbaines scolaires. Mais elle entend également impliquer les familles, en particulier les parents, en les associant à cette démarche éducative.

L’objectif est d’ ancrer le port de la ceinture comme un réflexe, en rappelant qu’il s’agit non seulement d’une obligation légale, mais aussi d’un geste vital.

Les visuels de la campagne seront affichés dans les cars et au sein des établissements scolaires. Ce déploiement sera complété par des actions de sensibilisation menées en lien étroit avec les établissements scolaires de référence, eux-mêmes relais directs de la campagne auprès des élèves.

Plusieurs volets viendront compléter ce premier temps fort, avec la mise en place de supports visuels tels que des stickers à bord des véhicules, la diffusion d’annonces sonores pour rappeler les consignes, le relais de la campagne sur les réseaux sociaux afin de coller au mieux aux codes et usages des jeunes voyageurs…

 

 

Butterfly Motorcoach présentera un siège 3-en-1 à Busworld

Butterfly Motorcoach présentera un siège 3-en-1 à Busworld

Pour sa première participation au salon Busworld, du 4 au 9 octobre prochains à Bruxelles, l’industriel Butterfly présentera une gamme de sièges qui pourrait remettre au goût du jour le concept de « car-couchette ».

Ce siège peut en effet, selon ses promoteurs, se transformer en quelque secondes en un box individuel ou en un lit de deux mètres. Le tout sans outil ou installation particulière.

En dehors de l’aspect réglementaire (notamment en matière de normes de sécurité), qui est très certainement différent de celui en usage aux Etats-Unis, où ce siège est actuellement exploité de Washington DC à Nashville, le design du Butterfly paraît bien pensé.

Il méritera en tous cas d’être découvert, au moins par les opérateurs de grand tourisme qui envisagent de rapprocher leurs services de ceux d’une classe affaire aérienne.

 

Le siège-couchette présenté par Butterfly au prochain salon Busworld.

Interdiction des voitures en centre-ville : 72% des Français s’y opposent

Interdiction des voitures en centre-ville : 72% des Français s’y opposent

Les Français sont-ils prêts à renoncer à la voiture en centre-ville, alors que certaines grandes métropoles se lancent dans des projets de piétonnisation et de restriction de la circulation ?

Pour la première fois, une enquête, réalisée par Mon Avis Citoyen, livre un résultat sans appel : 72% des Français s’opposent à l’interdiction des voitures en centre-ville. L’enquête a été réalisée auprès de 10 004 répondants issus de 386 communes réparties sur tout le territoire français. Les données ont été collectées en ligne entre 2022 et 2025.

Ainsi, 72% des répondants se déclarent-ils contre l’interdiction des voitures en centre-ville, une tendance qui reste largement stable par rapport à 2022, où 70% des répondants avaient exprimé leur opposition.

À l’inverse, les partisans de l’interdiction sont en légère baisse, avec seulement 26% des répondants favorables à cette mesure, contre 27% en 2022, tandis que 2% des répondants n’ont pas d’opinion sur la question.

En termes de taille des villes, les résultats sont également révélateurs. Dans les villes de 30 000 à 50 000 habitants, l’opposition à l’interdiction des voitures a augmenté de 16% depuis 2022. Ce phénomène est encore plus marqué dans les zones rurales, où les alternatives de transport sont moins développées, et où la dépendance à la voiture est plus forte.

Les raisons de cette opposition sont donc variées, mais trois arguments principaux ressortent :

. La mobilité et l’accès aux commerces : De nombreux répondants soulignent que la voiture est essentielle pour accéder aux commerces en centre-ville, en particulier pour ceux vivant dans des zones rurales ou des villes moyennes ;

. L’impact économique : La peur que l’interdiction des voitures n’affecte l’activité économique des centres-villes est particulièrement forte, notamment chez les commerçants et artisans ;

. Les alternatives insuffisantes : Les transports en commun, souvent jugés insuffisants dans les villes moyennes ou rurales, sont cités comme un obstacle majeur à la mise en place d’une telle interdiction.

L’enquête met également en évidence les préoccupations des citoyens sur les mobilités, l’écologie et l’économie locale. Parmi les principaux thèmes évoqués par les répondants, Mon Avis Citoyen trouve :

. Le respect des libertés individuelles (24% des réponses), notamment pour ceux qui estiment que l’interdiction des voitures constitue une atteinte à la liberté de circulation ;

. Les mobilités (23%), avec une forte demande pour des transports en commun plus fréquents et plus accessibles, notamment dans les zones rurales ;

. L’impact sur les commerces (18%), où l’inquiétude quant à l’accessibilité des centres-villes et la concurrence des commerces en ligne s’intensifie ;

. La qualité de vie (10%), où la réduction de la pollution est perçue comme une priorité, mais souvent sous condition d’une mobilité alternative fiable.

À la veille des élections municipales, ces résultats représentent un outil clé pour les élus et futurs candidats. Alors que « la question de la mobilité urbaine se transforme en véritable champ de bataille politique », selon Mon Avis Citoyen.