BlaBlaCar lance ses premiers autocars double-étage sur Paris-Barcelone

BlaBlaCar lance ses premiers autocars double-étage sur Paris-Barcelone

BlaBlaCar vient d’annoncer que ses deux nouveaux autocars à étage viendront renforcer la ligne internationale Paris-Barcelone, opérée par Sarfa-Moventis, partenaire historique de BlaBlaCar depuis plus de dix ans, et dont le contrat vient d’être renouvelé pour 5 nouvelles années.

La liaison Paris-Barcelone est l’un des axes les plus importants du réseau BlaBlaCar Bus, avec une fréquentation en constante progression. En 2024, 55 000 passagers ont emprunté cette ligne, témoignant d’un engouement croissant pour cette alternative de mobilité longue distance.

Ces autocars desservent désormais cinq grandes villes : Paris, Toulouse, Carcassonne, Perpignan et Barcelone. L’introduction de véhicules à étage d’une capacité de 83 passagers, équipés de WC, d’un grand coffre (11,5 m3) et de nouveaux équipements de confort, vise à renforcer l’offre sur cet axe.

 

Belgique. OTW signe pour 127 Crossway LE de plus

Belgique. OTW signe pour 127 Crossway LE de plus

OTW (Opérateur Transport de Wallonie) a annoncé le 17 juillet renouveler son partenariat avec Iveco Bus à travers la fourniture de 127 Crossway Low Entry.

Ce nouveau contrat fait suite aux précédents accords-cadres signés en 2023, qui portaient sur la livraison de 22 minibus Daily et de 42 Crossway Low Entry Hybride,

Opérant sous la marque TEC (Transport en Commun), les nouveaux véhicules seront déployés dans les régions de Liège et Namur, avec un premier lot de 83 unités livrées à partir du premier trimestre 2026, suivi d’un second lot de 44 unités attendues à partir du premier trimestre 2027.

Les Crossway Low Entry, d’une longueur de 12 m, peuvent accueillir jusqu’à 99 passagers dont 37 assis en plus du conducteur.

Ils sont dotés de la climatisation, de sièges grand confort avec des prises USB intégrées, d’écrans d’information, de racks à bagages, et sont équipés du moteur Cursor 9, compatible HVO, délivrant 360 ch, et couplé à une boîte de vitesses Voith.

Ecov milite pour les « transports express »

Ecov milite pour les « transports express »

Ecov, spécialiste du covoiturage, vient de publier une étude (pour Transport & Environment France et l’Institut Mobilité en Transition) pour estimer le potentiel d’un système multimodal de transports express associant trois composantes complémentaires : les lignes de TER (ou de RER Métropolitain), les lignes de car express et les lignes de covoiturage express.

Un système qui vise à proposer, sur les grands axes de déplacement, une offre cadencée capable de concurrencer l’usage individuel de la voiture, y compris au-delà des centres-villes.

Dans le cadre retenu, la modélisation est effectuée à l’échelle France métropolitaine, en excluant l’Ile-de-France et l’intérieur des pôles urbains : le modèle se concentre sur les trajets longs du quotidiens, intercommunaux.

D’après les résultats du modèle, l’alliance de ces trois modes permettrait d’élargir la couverture territoriale des transports express : 11 468 communes seraient ainsi desservies, contre seulement 1 402 aujourd’hui.

Au total, 23 millions d’habitants supplémentaires de ces communes pourraient bénéficier directement de cette offre multimodale (passant de 20 millions d’habitants couverts actuellement à 43 millions).

Selon Ecov, la part modale des alternatives à la voiture individuelle solo pourrait ainsi doubler dans les zones desservies, de 10% actuellement à 22%, grâce à une offre alternative de qualité qui permettrait de se passer de sa voiture.

Le modèle de cette étude, en considérant les gains d’un côté et les coûts de production de l’autre, du point de vue des ménages et des collectivités, aboutit à un gain économique net direct pour la société qui s’élèverait à 2,4 Mds€ par an et à une diminution supposée de 3,8Mt CO2/an.

Bien entendu, une telle évolution a un coût. Selon Ecov, « le coût de mise en place de ce système de transport express doit reposer sur des recettes, à la fois tarifaires (billets ou abonnements transports collectifs) et du financement par l’impôt. Cette note n’indique pas qui doit financer et en quelle proportion ».

Ecov donne toutefois quelques pistes qui, dans le contexte actuel de « saturation fiscale », risquent bien d’être mal perçues par un certain nombre d’acteurs économiques. Selon Ecov, « des recettes sont mobilisables dès 2026 via la taxation des transports carbonés : la hausse de la taxe sur les billets d’avion (633 millions), une taxe sur les croisières (200 millions) et une taxe sur les colis (416 millions). Une partie des recettes du Fonds Social pour le Climat est susceptible d’être disponible dès 2026 grâce au mécanisme de « frontloading ». En 2027 enfin, des recettes additionnelles devraient être disponibles avec la mise en place d’ETS2 ».

On touche là, sans doute, aux limites de l’exercice.

 

Busworld 2025, des nouveautés chez Iveco Bus

Busworld 2025, des nouveautés chez Iveco Bus

A l’occasion de Busworld Europe 2025, qui se déroulera du 4 au 9 octobre à Bruxelles, Iveco Bus présentera deux nouveautés en « première mondiale », parmi les six véhicules que le constructeur annonce vouloir exposer.

Les deux « premières mondiales » annoncées sont le minibus eDaily Low Entry et le G-WAY, un midibus compatible biométhane (9,5 m ou 10,7 m de longueur et seulement 2,33 m de largeur) destiné aux rues étroites des centres-villes.

Iveco Bus mettra aussi en avant l’E-WAY, son autobus électrique à batteries de 12 m équipé de la dernière technologie de batteries ; ses Crossway Low Entry ELEC et Crossway ELEC ; et son EVADYS, un autocar polyvalent compatible biocarburants, adapté aux missions de longue distance.

 

 

Hydrogène. Inauguration de la première station publique à Annecy

Hydrogène. Inauguration de la première station publique à Annecy

La Région Auvergne-Rhône-Alpes, HYmpulsion et Le Grand Annecy, ont inauguré le 9 juillet dernier la première station publique d’hydrogène sur le territoire annécien, accompagnée de la mise en service de lignes de transport urbain à l’hydrogène.

Implantée sur un terrain mis à disposition par la collectivité et réalisée par la société HYmpulsion, cette infrastructure s’inscrit dans le cadre du programme porté par la Région Auvergne-Rhône-Alpes Zéro Emission Valley, soutenu par l’ADEME et l’Union européenne.

Elle devrait permettre d’accélérer la décarbonation des mobilités lourdes (bus, cars, utilitaires…).

Cette station, qui dispose d’une capacité de 1000 kg d’hydrogène par jour, est la huitième du réseau régional et la première en Haute-Savoie, et permettra l’alimentation de véhicules à hydrogène renouvelable.

L’inauguration de la station précède de quelques mois la mise en service commerciale des premiers véhicules hydrogène du territoire. Trois bus électriques à hydrogène, commandés fin 2024, viendront renforcer le parc de la SIBRA au printemps 2026.

Ce déploiement s’ajoute aux premiers avitaillements déjà effectués depuis juin sur des cars interurbains de la ligne Y22, déployés par la Région Auvergne Rhône Alpes, rétrofités à l’hydrogène par la société GCK Mobility.