Forsee Power signe un partenariat avec Connected Energy

Forsee Power signe un partenariat avec Connected Energy

Connected Energy, spécialiste de la réutilisation de batteries de véhicules électriques, et Forsee Power viennent d’annoncer la signature d’un accord de partenariat visant à concevoir et développer conjointement une solution de stockage d’énergie modulaire et évolutive.

Cette solution combinera la technologie de seconde vie de Connected Energy avec les batteries ZEN 35 et ZEN 42 de Forsee Power, actuellement embarquées dans environ 1 500 bus électriques en Europe.

L’accord comprend également la mise en place d’un modèle opérationnel destiné à accompagner un déploiement commercial à grande échelle.

À l’issue de leur première vie dans les véhicules électriques (VE), les batteries peuvent en effet être réutilisées dans des systèmes de stockage stationnaire, pour des applications telles que le soutien à la production d’énergie renouvelable ou le stockage « behind-the-meter ».

Cette réutilisation permet de prolonger la durée de vie des batteries tout en générant une valeur résiduelle additionnelle. Elle renforce ainsi la durabilité des batteries de véhicules électriques et contribue à en réduire le coût global.

Les batteries de seconde vie peuvent ainsi jouer un rôle clé face aux besoins croissants en stockage d’énergie à l’échelle mondiale.

 

 

Safra SA. Une nouvelle offre de reprise, chinoise cette fois

Safra SA. Une nouvelle offre de reprise, chinoise cette fois

Le tribunal de commerce d’Albi devait se prononcer, ce 29 avril 2025, sur le projet de reprise de l’entreprise Safra, spécialiste des bus à hydrogène, en redressement judiciaire depuis le 4 février dernier.

Surprise, alors qu’il restait en lice trois dossiers (français) depuis que l’indien JBM avait jeté l’éponge, un nouveau repreneur, cette fois un consortium asiatique, dont le principal membre serait également actionnaire principal d’un acteur industriel basé en Chine, a fait une offre quelques heures avant l’audience.

Rappelons pour mémoire que Le groupe francilien Thierry Torti Holding (TTH), spécialisé dans la construction de voies ferrées de surface et souterraines, proposait de conserver 64 salariés de la branche rénovation, plus que les deux autres candidats, CBM et Arterail.

Selon Vincent Lemaire, président de Safra SA, il s’agirait du même consortium qui avait signé un protocole d’accord pour un investissement de 40 M€ et qui propose désormais de reprendre 120 des 169 salariés de l’entreprise.

Le Tribunal de commerce devrait désormais rendre sa décision  le 13 mai prochain.

 

FlixBus lance quatre nouvelles liaisons avec l’Espagne

FlixBus lance quatre nouvelles liaisons avec l’Espagne

FlixBus vient d’annoncer le renforcement de ses liaisons entre la France et l’Espagne pour la haute saison, avec quatre nouvelles liaisons directes entre les deux pays.

Depuis l’été 2024, les liaisons entre la France et l’Espagne ont significativement augmenté avec une hausse de la demande de +66% vers Bilbao, +50% vers Madrid et +12% vers Barcelone, par rapport à l’année précédente. Les liaisons les plus demandées sont réalisées depuis les villes de Paris, Toulouse, Marseille, Lyon et Bordeaux.

A partir du mois de ce mois de mai et jusqu’au début des vacances d’été, FlixBus lancera donc quatre nouvelles lignes directes entre la France et la péninsule :

  • Rennes – Valence via Nantes | La Rochelle | Toulouse | Perpignan | Barcelone
  • Marseille – Lloret del mar via Aix-en-Provence
  • Dijon – Barcelone via Lyon | Montpellier
  • Biarritz – Lisbonne via Handaye | Saint-Sebastien | Bilbao.

 

ZF présente l’e-comp Scroll

ZF présente l’e-comp Scroll

La division Commercial Vehicle Solutions (CVS) de ZF vient de présenter un nouveau compresseur d’air pour véhicules utilitaires, l’e-comp Scroll.

Ce système de compression d’air sans huile, silencieux et à vibrations minimales est destiné aux marchés des camions, bus et autocars hybrides, électriques à batterie et à pile à combustible de poids moyen et lourd.

L’e-comp Scroll est alimenté par un moteur électrique intégré, au lieu d’un moteur à combustion comme dans les véhicules conventionnels. Il comprime l’air jusqu’à une pression de 12,5 bars en un seul étage et peut fonctionner à des vitesses variables.

Le système est également équipé d’un inverseur et d’une enveloppe de refroidissement liquide, qui maintient la température de refoulement en dessous de 90 °C (194 °F).

 

 

Vers un durcissement des contrôles anti-drogue

Vers un durcissement des contrôles anti-drogue

Philippe Tabarot, ministre des Transports, a annoncé le 30 avril une série de mesures destinée à limiter le risque d’accidents dans les transports scolaires en autocar. Baptisé Plan Joana, du nom de la collégienne décédée dans un accident d’autocar le 30 janvier dernier, ce train de mesures résulta d’un travail mené conjointement par les ministères du Transport et de l’Intérieur, avec la FNTV et Région de France.

En préambule, le ministre a listé « trois fléaux concernant les cars en général et plus particulièrement les cars scolaires » qui mettent en danger la sécurité des passagers : « la vitesse, les téléphones portables et la consommation, comme dans notre société, beaucoup plus accrue de stupéfiants ».

Il a notamment évoqué une augmentation des « détections aléatoires opérées par les entreprises de transports » mais aussi des « tests de police ». Plus précisemment, les employeurs devront effectuer au moins un dépistage aléatoire par an et par chauffeur, tandis qu’un dépistage sera également effectué lors de la visite médicale de renouvellement du permis D.

Il souhaite aussi, tout en reconnaissant que, techniquement, il n’existe pas encore de solution fiable, que les conducteurs d’autocars scolaires soient, à termes, « contrôlés dès qu’ils montent dans le bus, dans l’esprit de ce qui s’est fait il y a quelques années avec les éthylotests ». Un système (baptisé Stupotest ?) qui, en cas de détection positive aux stupéfiants, bloquerait le démarrage du véhicule.

Philippe Tabarot a par ailleurs annoncé que, en cas de contrôles positifs, les sanctions seront renforcées. La durée d’interdiction de conduite d’un car scolaire ne sera pas définitive mais courra sur une « une période suffisamment dissuasive avec des sanctions aggravantes quand on conduit des enfants ».

Philippe Tabarot a aussi mentionné le « port de la ceinture », sujet qui fera l’objet d’une campagne de communication, ou « l’utilisation de caméras qui puissent permettre d’alerter le conducteur en cas de perte d’attention », comme d’autres éléments de sécurisation de ces transports.

Il souhaite enfin que les enfants aient à disposition « un numéro de téléphone pour contacter des personnes référentes et dire que quelque chose qui se passe dans le bus n’est pas conforme à ce qui devrait se passer », un numéro inscrit au dos de tous les sièges du véhicule.

Une charte (déjà signée par la FNTV Auvergne-Rhône Alpes lors de sa dernière assemblée générale le 16 avril dernier) a finalement été signée entre la FNTV et Région de France pour acter l’engagement des collectivités et des opérateurs de transport scolaire à renforcer les actions de formation, de prévention et de dépistage.

 

Paris. Le Pass Autocar dans la tourmente

Paris. Le Pass Autocar dans la tourmente

Circuler ou stationner dans Paris n’est déjà pas une sinécure pour les autocars de tourisme, mais la mise en redressement judiciaire de la société qui gère le Pass Autocar, sésame obligatoire pour accéder aux 468 places officiellement disponibles dans la capitale, est un coup dur, surtout en pleine saison printanière.

 

Rappelons que le Pass Autocar est un titre de stationnement qui doit être utilisé par tout autocar en stationnement à Paris. Il permet de stationner dans des parkings ainsi que sur les emplacements dédiés. Pendant la période autorisée, l’autocar peut se déplacer d’un stationnement autorisé à un autre dans la zone choisie.

 

Tout le processus d’achat de ce titre se fait en ligne, et c’est bien là que le bât blesse désormais, puisque la mairie de Paris a annoncé le 28 avril que le marché du Pass Autocar venait d’être résilié, et que le site n’est désormais plus accessible. Le « nouveau prestataire sollicité » ne pourra rouvrir ce site avant, au mieux, la mi-juin…

Contactée par la FNTV, la mairie de Paris s’est toutefois voulu rassurante. Du 30 avril à mi-juin, le site « Pass Autocar » sera effectivement fermé, mais le service du stationnement automobile à Paris sera maintenu. Les sites seront accessibles et les stationnements possibles.

La tarification restera la même, la seule différence sera que le paiement se fera a posteriori une fois le site internet rétabli.

En attendant, les professionnels pourront notamment se reporter sur les services de sociétés privées comme Park My Truck, qui dispose de deux parkings dans Paris (à Porte de Bercy et à Porte de La Villette) qui peuvent accueillir des autocars, et ce à un tarif inférieur à celui de la Mairie de Paris…