Les Journées Agir 2025 : demandez le programme !

Les Journées Agir 2025 : demandez le programme !

L’édition 2025 des Journées Agir se tiendront du 24 au 26 juin à Reims, organisées en partenariat avec la Communauté urbaine du Grand Reims.

Au programme de cet événement professionnel dédié à la mobilité : 8 conférences thématiques, une Expo réunissant plus de 110 entreprises du secteur, des visites techniques de réalisations du Grand Reims en matière de mobilité et des temps d’échanges conviviaux entre professionnels.

Selon les organisateurs, le thème central « Les politiques de mobilités à l’heure des choix » permettra d’aborder des questions concrètes et actuelles pour les territoires.

Entre contraintes budgétaires, évolutions réglementaires et attentes croissantes des usagers, les collectivités doivent repenser leur stratégie : Quel rôle jouer ? Quels investissements privilégier et comment s’adapter aux nouveaux usages et services ? Autant de questions qui seront posées lors de ces débats.

Mercredi 25 juin

09.30 – 10.30 : Vélo, autopartage, covoiturage : quel rôle doivent jouer les collectivités en matière de mobilité partagée ?

Depuis l’adoption de la LOM en 2019, les collectivités territoriales jouent un rôle majeur dans le développement des services de mobilité partagée en subventionnant des solutions telles que la location de vélos, l’autopartage, ou le covoiturage. Ces services ont contribué à faire de la multimodalité un pilier des politiques publiques en imaginant qu’il était possible de répondre aux divers besoins de déplacements et de pallier, à moindre coût, les limites d’un réseau de transport public. Comment évaluer l’impact des investissements publics réalisés par les collectivités ? Quelles stratégies adopter pour rationaliser ces investissements ? Et quelle forme pourrait prendre la coopération public – privé dans le domaine de la mobilité partagée ?

10.30 – 11.30 : Comment la connaissance des données permet-elle d’optimiser la mobilité ?

De nouvelles solutions d’agrégation et de traitement de données offrent aux collectivités et aux opérateurs des outils puissants pour éclairer leurs décisions et évaluer l’efficacité des stratégies mises en œuvre. Vision en temps réel, suivi des flux, analyse de la fréquentation, identification des points forts et des axes d’amélioration, l’apport de l’intelligence artificielle contribue à renforcer l’analyse et la prévision en matière de mobilité. Des retours d’expérience illustreront les possibilités offertes en matière d’optimisation de l’offre de mobilité, de suivi des contrats et la performance des réseaux.

14.30 – 15.30 : Le Transport à la Demande (TAD) : un service plutôt low cost ou premium ?

Le TAD peut apparaître comme une solution de transport pragmatique dans les territoires où la mise en place d’une ligne régulière s’avère coûteuse et pas adaptée. Le TAD peut-il s’imposer comme une solution de mobilité performante et attractive, que ce soit en tant que mode principal pour répondre à une faible demande ou en complément des transports publics classiques ?

Le TAD doit-il obligatoirement garantir un niveau de service aligné sur les standards des réseaux de bus ? Au risque de surenchérir son coût, le TAD doit-il intégrer la billettique, l’information voyageurs, le MaaS, etc. ? Enfin, l’acquisition par la collectivité d’outils de gestion du TAD visant l’optimisation est-elle indispensable ?

15.30 – 16.30 : Les SPL, un champ d’action et d’expertise de plus en plus large au service des mobilités

Depuis sa création en 2010, de nombreuses collectivités territoriales ont choisi de tirer parti des avantages d’un opérateur interne en créant une Société Publique Locale (SPL) pour la gestion de leurs transports publics. Plus récemment, certaines collectivités ont également adopté ce modèle pour garder la maîtrise d’autres services, tels que le stationnement, les mobilités douces, la gestion de la relation usagers ou encore l’ingénierie. Ces SPL présenteront leurs missions et les avantages proposés par cet outil.

16.30 – 18.00 : L’engagement, le leadership et la gestion du risque : dialogue avec Isabelle Autissier

Première femme à avoir accompli un tour du monde en solitaire en 1991, Isabelle Autissier est devenue une figure emblématique de la voile. Pour de nombreuses femmes elle a ouvert la voie en prouvant que talent et détermination transcendent les barrières.

Ingénieure de formation et désormais auteure reconnue, elle a su transformer son exploit en un engagement durable pour la planète. Elle a présidé le WWF France pendant près de dix ans, défendant activement la préservation des écosystèmes et la lutte contre le changement climatique. Pour les Journées AGIR, elle partagera avec des professionnelles de la mobilité sa vision de l’engagement, du leadership et de la gestion du risque.

Jeudi 26 juin

09.30 – 10.30 : Sûreté, fraude : quels outils à disposition des réseaux ?

Confrontés à des enjeux financiers et des attentes sécuritaires, les opérateurs de transport cherchent des solutions efficaces pour assurer la sécurité des voyageurs et lutter contre la fraude. Entre l’augmentation de la présence humaine, l’intégration de technologies innovantes et la mise en place de stratégies renforcées, quelles actions et quels outils peuvent être déployés pour surmonter ces défis ?

10.30 – 11.30 : Voyager sans s’engager : comment faciliter la vente de titres aux clients occasionnels ?

La simplicité d’achat d’un titre de transport joue un rôle clé dans l’attractivité des transports publics. Si les nouvelles solutions de billettique ont facilité l’abonnement, l’achat de titres unitaires reste un défi pour les voyageurs occasionnels ou peu familiers des réseaux. Quels outils et innovations peuvent répondre aux besoins spécifiques de ces clients ? Comment la coopération entre réseaux peut-elle accélérer l’interopérabilité des titres unitaires pour offrir une expérience fluide et accessible à tous ?

11.30 – 12.30 : Adapter le réseau à l’accueil de nouvelles énergies

L’arrivée de véhicules dotés de nouvelles énergies telles que l’électricité ou l’hydrogène transforme les habitudes d’exploitation des opérateurs de réseaux de transport. Le stockage d’énergie, le dimensionnement des infrastructures, la supervision intelligente de la charge, ainsi que les aménagements sécuritaires et réglementaires nécessaires à la conversion des dépôts figurent parmi les enjeux majeurs à appréhender. Retours d’expériences des solutions pour adapter les réseaux de transport à la transition énergétique.

 

Indcar est référencé par l’UGAP pour le lot de midicars

Indcar est référencé par l’UGAP pour le lot de midicars

Indcar, constructeur européen de minibus et midicars, vient d’annoncer que UGAP venait d’ajouter trois modèles de midicars à sa liste : le Mobi, le Mobi Low Entry et le Wing.

Le Mobi, le modèle ligne/scolaire le plus populaire de la marque, la version Mobi Low Entry, et le Wing, la version la plus touristique, vont donc prochainement figurer sur le catalogue d’achat français, disponibles en versions Diesel et GNV.

Le Mobi est destiné au transport scolaire et interurbain, basé sur le châssis Iveco Daily 70, il peut accueillir jusqu’à 33 passagers et est disponible en version GNV pour une alternative plus respectueuse de l’environnement.

Quant à la version Low Entry, il s’agit d’un véhicule conçu pour offrir une accessibilité maximale, avec un grand espace pour les fauteuils roulants, les poussettes et les personnes à mobilité réduite, le rendant particulièrement adapté aux services de transport urbain inclusifs.

Enfin, le Wing, dispose d’une capacité maximum de 28 passagers, et dispose d’un coffre spacieux pour les bagages.

 

Le réseau de transports d’Evian va tester un car et un bus à hydrogène

Le réseau de transports d’Evian va tester un car et un bus à hydrogène

Jusqu’au 25 février, la Communauté de Communes Pays d’Evian-vallée d’Abondance teste un car et un bus à hydrogène vert.

Ce test sera mené en partenariat avec l’ADEME, le projet Horizon Europe AMETHyST, la Banque des Territoires, Atawey, Lhyfe, GCK, Solaris et Transdev.

De fait, un autocar à hydrogène effectuera des trajets sur la ligne 12 du réseau Evad, tandis qu’un autobus à hydrogène desservira des trajets sur la ligne 1 du même réseau.

Cette initiative est lancée afin de tester en conditions réelles l’efficacité et les avantages de l’hydrogène vert comme vecteur énergétique.

 

Vers une révision du plan France 2030 ?

Vers une révision du plan France 2030 ?

Selon Les Echos du 12 février, le secrétariat général pour l’investissement, en collaboration avec le ministère de l’Économie, préparerait pour mars prochain des propositions qui feront l’objet d’arbitrages interministériels, et qui visent à réévaluer les priorités du plan d’investissement France 2030.

Lancé en 2021, France 2030 mobilise 54 Mds€ pour soutenir l’industrie et la transition écologique, mais l’essor de l’intelligence artificielle et la montée en puissance des véhicules électriques à batteries dans la mobilité auraient, semble-t-il, modifié la donne.

Parmi les ajustements envisagés, le gouvernement pourrait ainsi réduire son soutien à l’hydrogène, en raison de son adoption plus lente que prévu. Selon des experts de l’État évoqués par Les Echos, les applications de cette technologie restent limitées, tandis que la problématique de coût ne semble pas trouver de solution adéquat.

Par ailleurs, dans le secteur des transports, les véhicules lourds et les trains, qui étaient auparavant considérés comme des débouchés prioritaires pour l’hydrogène, ne le semblent plus.

En substance, l’hydrogène ne resterait un élément clé de la décarbonation que des secteurs industriels comme la chimie et la cimenterie. Une volteface (ou une prise de conscience tardive) qui risque tout de même de déstabiliser un peu plus un marché, et des stratégies industrielles déjà fragiles…

 

Temsa vise un milliard de dollars de revenus

Temsa vise un milliard de dollars de revenus

Temsa vient d’annoncer que, au cours des quatre dernières années, la société avait réalisé une augmentation remarquable de 320% de son chiffre d’affaires en dollars américains, pour atteindre 462,1 M$ à la fin de 2024.

Opérant sous l’égide du groupe Sabancı Holding-PPF depuis fin 2020, TEMSA a atteint son volume de ventes le plus élevé en une décennie.

Rien qu’en 2024, TEMSA a enregistré une augmentation de ses ventes de 49% aux États-Unis, de 32% en France, et une expansion impressionnante de 54% en Europe occidentale.

Selon l’industriel, un développement clé en 2024 a été l’obtention d’un prêt syndiqué de 90 M€ auprès d’un consortium de cinq banques.

Ce financement a permis à l’entreprise de sortir de son accord de restructuration de 2020 et d’accélérer ses initiatives de croissance mondiale.

 

Iveco Bus accélère sa percée dans l’électromobilité

Iveco Bus accélère sa percée dans l’électromobilité

A l’occasion de l’annonce des résultats annuels 2024 faite par le groupe Iveco le 7 février dernier, la Business Unit Bus a vu son EBIT ajusté augmenter de 31 M€ par rapport à 2023, pour atteindre 140 M€.  La marge d’EBIT ajustée s’est établie à 5,5% contre 4,9% en 2023.

Dans le même temps, Iveco Bus a annoncé que sur le marché de l’urbain électrique, en plein essor (+21,1% vs 2023), sa part de marché avait avait progressé de 6,5 points en 2024, et qu’il se hissait pour la première fois au deuxième rang des constructeurs de véhicules électriques avec 14,2% des immatriculations.

Iveco Bus peut d’ailleurs se prévaloir d’une position de leader dans les autobus urbains électriques en Italie (35%) et en France (56%).

Parallèlement, avec 65% des immatriculations de véhicules au gaz naturel en 2024, la marque a confirmé son leadership européen sur cette énergie alternative. Un autobus urbain sur deux (50%, +5,5 pts vs 2024) et plus des trois quarts des véhicules interurbains (78%, +11 pts vs 2024) roulant au gaz naturel en Europe étant des Iveco.

Occasion de rappeler aussi que l’offre du constructeur s’étend de l’autobus 100% électrique urbain avec les GX ELEC et E-Way à l’hydrogène avec un modèle à pile à combustible, modèle qui a déjà enregistré ses premières commandes à Cannes, Lorient et La Roche-sur-Yon.

Elle comprend également le segment interurbain, avec le Crossway LE ELEC dont les livraisons ont débuté, et l’élargissement de l’offre avec le modèle Crossway ELEC présenté en fin d’année 2024.

Enfin, Iveco Bus a aussi annoncé que son carnet de commandes atteignait à 3000 unités.