Altens déploie une station publique BioGNV à Moret-Loing-et-Orvanne

Altens déploie une station publique BioGNV à Moret-Loing-et-Orvanne

Le 10 octobre dernier, Altens, le département de Seine-et-Marne et ses partenaires ont inauguré la station d’Altens à Moret-Loing-et-Orvanne (77). Cette station publique, utilisant du BioGNV issu de la méthanisation de déchets agricoles, entrera en service en fin d’année et permettra un avitaillement rapide de tous les types de véhicules 24 h/24 et 7 j/7.

Cette ouverture fait suite à l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé par le département de Seine-et-Marne, GRDF, NaTran (ex-GRTgaz), le Syndicat Départemental des Énergies de Seine-et-Marne (SDESM) et la Communauté de Communes Moret-Seine-et-Loing (CCMSL). La station Altens s’inscrit dans le cadre de la charte CapMétha77, qui a pour ambition de développer la filière méthanisation dans la région.

Altens s’est chargé de la conception et de l’installation de la station. L’entreprise sera également responsable de son exploitation et de sa maintenance.

Implantée dans la ZAC des Renardières, la station sera au cœur de la zone d’activité du territoire de la Communauté de Communes Moret-Seine-et-Loing (CCMSL) et accueillera les autobus d’Ile-de-France Mobilités, opérés par Transdev, les bennes à ordures ménagères du SMICTOM de la région de Fontainebleau, opérées par Véolia et les transporteurs et flottes locales.

Dotée de trois pistes de distribution, la station BioGNV pourra accueillir trois véhicules en simultané, pour une capacité de près d’une dizaine de poids lourds par heure.

Elle est dimensionnée pour délivrer jusqu’à 1 000 tonnes par an de BioGNV. Altens propose un avitaillement rapide en 10 minutes pour un plein de 120 kg grâce à des pistolets NGV1 (véhicules légers et utilitaires), NGV2 (autobus, cars, engins de voiries et non routiers, et poids lourds), ainsi que deux compresseurs, dont un fonctionnant en redondance pour garantir une continuité de service optimale.

 

Iveco France et EDF signent un partenariat

Iveco France et EDF signent un partenariat

Iveco France et EDF viennent d’annoncer la signature d’une convention de partenariat non exclusive pour faciliter l’accès aux aides financières liées aux Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) lors de l’acquisition de véhicules électriques de transport de voyageurs et de marchandises.

Les clients du constructeur pourront désormais bénéficier grâce à la prime CEE d’EDF, d’un soutien financier d’un montant fixe et connu dès la commande du véhicule selon sa catégorie. Cette convention (non exclusive), valable jusqu’au 31 décembre 2026, inclut l’achat du véhicule réalisé via les centrales d’achat.

Que le véhicule soit acheté sur fonds propres ou financé, les clients du constructeur pourront bénéficier des conditions de valorisation des Certificats d’Economie d’Energie, avec un versement de la Prime CEE bonifiée par EDF.

Dans le cas du transport de voyageurs, depuis début 2024, l’achat ou la location de véhicules électriques de transport de voyageurs a été validé par les Pouvoirs Publics comme une Opération d’Economie d’Energie.

A partir de 2025, le mode de calcul des économies réalisées a été modifié et la valorisation a été bonifiée.
L’enveloppe s’enrichit maintenant avec une aide à l’achat ou à la location représentant une part importante de l’investissement.

Selon Iveco France, il est possible, pour les transporteurs, propriétaires ou locataires de véhicules électriques de transport de voyageurs, de bénéficier de la valorisation en Certificats d’Economie d’Energie en activant, la fiche d’Opération Standardisée correspondante (TRA-EQ-128).

 

Philippe Tabarot toujours ministre des Transports

Philippe Tabarot toujours ministre des Transports

De nouvelles habitudes commencent à s’imposer dans l’Hexagone, le dimanche soir face à votre écran, vous avez le choix entre le film rituel, ou l’attente de la composition du nouveau gouvernement Lecornu.

Le 12 octobre n’a pas dérogé à la règle, puisque tous les commentateurs ont pu découvrir peut avant 21h30 la liste, pléthorique, des 34 ministres de ce gouvernement.

Bonne nouvelle, Philippe Tabarot a été reconduit au ministère des Transports. Au moins connait-il les dossiers en cours, même si ses marges de manœuvres semblent plutôt limitées aux vues du contexte politique de moment.

Reste maintenant à savoir combien de temps tiendra ce gouvernement ?

L’UTPF dévoile ses priorités et présente son Observatoire 2025

L’UTPF dévoile ses priorités et présente son Observatoire 2025

Sous la nouvelle présidence de Thierry Mallet, l’Union des Transports Publics et Ferroviaires vient de présenter les 10 chantiers prioritaires du nouveau mandat, les propositions de l’UTPF dans le cadre du Projet de Loi de Finances 2026, ainsi que les résultats de la nouvelle édition de l’Observatoire de la mobilité sur le sujet Quel prix pour quels services ?

Alors que la conférence Ambition France Transports appelle à un « choc d’offre massif indispensable », l’UTPF rappelle que les transports publics et ferroviaires sont plus que jamais une réponse aux enjeux de cohésion sociale, de développement de l’économie et de décarbonation.

Élu président de l’UTPF le 12 juin dernier, Thierry Mallet a présenté les 10 actions prioritaires du nouveau mandat, parmi un plan plus complet issu du travail des commissions :

. Financements : future loi-cadre sur le financement des infrastructures de transport et PLF 2026-2027, financements européens et budget 2028-2034 de l’Union Européenne ;

. Négociations sociales : poursuite de la construction de la convention collective du ferroviaire et de la refonte des classifications et rémunérations dans le transport urbain ;

. Concurrence dans les transports urbains, ferroviaires et franciliens : sécurisation du sac à dos social en cas de transferts de salariés et élaboration de solutions partagées entre opérateurs (communication des données dans le cadre des appels d’offre, liste commune d’informations au moment de la passation des marchés…) ;

. Réduction de l’absentéisme : actions de prévention et lutte contre la fraude ;

. Transformeurs : promotion du secteur, création d’outils d’orientation et d’une nouvelle offre de formation du CAP au Master ;

. Sûreté dans les transports : mise en œuvre opérationnelle de la loi Tabarot et du contrôle en temps réel de Stop Fraude qui permet de vérifier la véracité des adresses des contrevenants ;

. Assurances : recherche de solutions pour garantir la continuité du service public dans le cadre d’un marché de l’assurance de plus en plus contraint ;

. Exploitation ferroviaire : travail à un référentiel commun pour la sécurité ferroviaire et au déploiement des technologies ETCS et FRMCS bord et sol ;

. Décarbonation : mobilisation en faveur du mix énergétique et d’une clause de revoyure du Règlement européen sur les émissions des autobus ;

. Prospective : étude de scénarios de développement du secteur à long terme et travaux sur la transition démographique et l’impact du vieillissement de la population.


L’UTPF formule aussi des propositions pour le Projet de Loi de Finance 2026 pour permettre aux Autorités organisatrices de la mobilité (AOM) de dégager de nouvelles sources de financement pour développer l’offre de transport public : augmentation du taux plafond du Versement mobilité hors Île-de-France, affectation aux AOM d’une fraction accrue des quotas carbone (ETS 1) portée à 250 M€, captation des plus-values foncières générées par les infrastructures de transport, majoration du taux plafond de la taxe de séjour avec affectation aux AOM.

En matière de recettes, l’association veut préserver le patrimoine ferroviaire national : affectation chaque année à l’AFIT d’une fraction du produit ETS 1 (pour atteindre 600 M€ à horizon 2028) pour la régénération et la modernisation du réseau ferroviaire, et éligibilité au mécénat de SNCF Gares & Connexions pour les dons des entreprises et des particuliers affectés à la rénovation de son patrimoine remarquable.

Pour soutenir le pouvoir d’achat des salariés tout en protégeant la planète l’UTPF milite pour la pérennisation de l’exonération de cotisations sociales pour la prise en charge patronale des abonnements de transports publics jusqu’à 75%.

Enfin, l’UTPF veut instaurer une fiscalité plus équitable entre les modes de transport de marchandises : sur-péage poids lourds sur les axes saturés pour favoriser le report modal

En matière de dépenses, l’association souhaite encourager l’investissement dans les transports publics urbains à travers la mise en place d’un bonus écologique de 100 000 € pour l’acquisition de bus électriques ou hydrogène et le maintien de l’enveloppe de 200 M€/an pour soutenir les opérateurs de fret ferroviaire jusqu’en 2030.

Par ailleurs, l’UTPF s’est intéressée cette année à la perception du prix des transports publics et aux attentes des Français en matière de mobilité (enquête auprès de 2 054 personnes).

De cette étude, elle tire quelques grands enseignements :

  • Un déficit d’information: seuls 48% des répondants se disent bien informés sur ce que le prix de leur ticket permet de financer. Les Français identifient mal les financeurs réels : 36% pensent que les collectivités sont le principal financeur, alors qu’en réalité ce sont les employeurs.

 

  • Des attentes fortes: les principales attentes des usagers concernent la sécurité (40%), la ponctualité (32%) et la fréquence accrue (29%). 76% des usagers jugent leurs dépenses justifiées par rapport au service proposé.

 

  • Le choc d’offre plébiscité: une large majorité reconnaît les externalités positives des transports publics (accès à la mobilité pour tous : 85%, amélioration de l’espace urbain : 82%, réduction de la pollution : 80%) et se dit prête à payer davantage pour les développer.

 

  • Un soutien au développement des transports publics: 90% des Français souhaitent que les transports en commun se développent, considérant ce développement comme bénéfique pour la société dans son ensemble (70%) avant même leur intérêt personnel (58%). 82% veulent que les fonds publics financent en priorité les transports en commun plutôt que les aides aux véhicules individuels.

 

RNTP 2025. Tour d’horizon des véhicules attendus

RNTP 2025. Tour d’horizon des véhicules attendus

Les organisateurs des RNTP 2025, qui se dérouleront du 4 au 6 novembre prochains à Orléans, viennent de présenter la lsite des véhicules qui seront en exposition lors de cette édition.

Les visiteurs qui feront le déplacement pourront donc découvrir le nouvel eCitaro K de Daimler Buses. Un véhicule de 10,63 m, qui a été développé pour les centres-villes sinueux, aux heures creuses ou sur les lignes à faible fréquentation.

 FCC Isuzu Bus présentera le NOVOCITI VOLT 100% électrique, qui, avec ses 8 m de long, est lui aussi conçu pour les centres urbains, avec 400 km d’autonomie, 2h de charge rapide, et une capacité de 52 passagers.

Trémonia exposera son City 75 ELECTRIC de 8,5 m. Ce midibus transporte 34 passagers avec un plancher surbaissé de 270 mm et est équipé de batteries NMC

Le CRMT présentera le premier autocar Iveco Crossway Euro VI rétrofité au BioGNV. Cette solution désormais homologuée et déployable en seulement une à deux semaines offre environ 300 km d’autonomie

Heuliez Bus exposera sa gamme GX ELEC, qui comprend les modèles GX 137, GX 337 et GX 437, disponibles en quatre longueurs (9,5 – 10,70 – 12 et 18 m) et en variantes Bus à Haut Niveau de Service pour les modèles standard et articulés.

Ces autobus sont équipés de 5 à 9 packs de batteries NMC offrant une capacité unitaire de 69,3 kWh et une densité d’énergie de 180 Wh/kg. Cette technologie permet une autonomie allant jusqu’à 400 km.

Karsan, distribué en France par HCI, présentera l’Autonomous e-ATAK, un midibus équipé d’une technologie de conduite autonome de niveau 4, l’e-ATA 12 et le minibus électrique e-JEST, qui est présenté par l’industriel comme le leader européen des petits bus urbains.

Enfin, Orléans Métropole mettra en valeur un certain nombre des véhicules de son parc : un articulé Iveco Crealis, un midibus Heuliez GX137, un bus standard Irizar ietram

100% électrique, un autocar Iveco Crossway LE, et un  Mercedes e-vito utilisé pour le TaD.

 

 

Changement de direction chez GCK

Changement de direction chez GCK

GCK a annoncé le 6 octobre le départ de son président et fondateur Eric Boudot après cinq années passées à la tête de l’entreprise.

Thierry Lagarde, fort d’une expérience dans l’industrie notamment automobile, a été nommé comme CEO. « Les actionnaires du Groupe réaffirment leur confiance pleine et entière dans l’avenir de l’entreprise et dans sa capacité à poursuivre son développement en tant qu’acteur investi dans la décarbonation des mobilités », a-t-il été précisé.

GCK est un groupe industriel français, qui emploie près de 300 collaborateurs et qui est spécialisé dans la conception et la fabrication d’équipements (batteries lithium-ion, systèmes de propulsion et d’hybridation, électromécanique embarquée, etc.) et développement et production de véhicules (prototypes/petites séries de véhicules et rétrofit de véhicules lourds).