par Pierre Cossard | Fév 12, 2025 | Autobus, Autocar, Entreprise, Les Infos
A l’occasion de l’annonce des résultats annuels 2024 faite par le groupe Iveco le 7 février dernier, la Business Unit Bus a vu son EBIT ajusté augmenter de 31 M€ par rapport à 2023, pour atteindre 140 M€. La marge d’EBIT ajustée s’est établie à 5,5% contre 4,9% en 2023.
Dans le même temps, Iveco Bus a annoncé que sur le marché de l’urbain électrique, en plein essor (+21,1% vs 2023), sa part de marché avait avait progressé de 6,5 points en 2024, et qu’il se hissait pour la première fois au deuxième rang des constructeurs de véhicules électriques avec 14,2% des immatriculations.
Iveco Bus peut d’ailleurs se prévaloir d’une position de leader dans les autobus urbains électriques en Italie (35%) et en France (56%).
Parallèlement, avec 65% des immatriculations de véhicules au gaz naturel en 2024, la marque a confirmé son leadership européen sur cette énergie alternative. Un autobus urbain sur deux (50%, +5,5 pts vs 2024) et plus des trois quarts des véhicules interurbains (78%, +11 pts vs 2024) roulant au gaz naturel en Europe étant des Iveco.
Occasion de rappeler aussi que l’offre du constructeur s’étend de l’autobus 100% électrique urbain avec les GX ELEC et E-Way à l’hydrogène avec un modèle à pile à combustible, modèle qui a déjà enregistré ses premières commandes à Cannes, Lorient et La Roche-sur-Yon.
Elle comprend également le segment interurbain, avec le Crossway LE ELEC dont les livraisons ont débuté, et l’élargissement de l’offre avec le modèle Crossway ELEC présenté en fin d’année 2024.
Enfin, Iveco Bus a aussi annoncé que son carnet de commandes atteignait à 3000 unités.
par Pierre Cossard | Fév 11, 2025 | Autocar, Entreprise, Equipement, Les Infos
Après la mort d’une lycéenne de 15 ans à Châteaudun (Eure-et-Loir) dans un accident de car dont le conducteur fût testé positif aux stupéfiants, les autorités poursuivent les contrôles des conducteurs d’autobus et de cars scolaires partout sur le territoire français.
De nouvelles statistiques viennent d’ailleurs de tomber, cette fois de la bouche du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui a annoncé que « 75 chauffeurs ont été testés positifs, un chiffre d’autant plus effrayant qu’il concerne des transports d’enfants ».
A noter que parmi ces conducteurs testés positifs aux stupéfiants, plusieurs ont été placés en garde à vue, et qu’ils risquent une suspension de permis d’une durée de trois ans, deux ans de prison et 45 000 € d’amende.
Le ministre chargé des Transports, Philippe Tabarot, a, pour sa part, demandé aux entreprises de transport de faire des propositions « pour renforcer la sensibilisation, la prévention et les dépistages au sein de leurs organisations. Bien qu’elles soient mobilisées depuis longtemps, l’augmentation de la consommation de drogue dans toute la société exige une vigilance accrue ».
Bruno Retailleau, comme Philippe Tabarot, ont promis qu’un plan serait prochainement annoncé pour « lutter contre ce fléau », le narcotrafic pour le premier, l’usage de stupéfiants aux volant pour le second. Cependant, concernant le transport collectif, et plus spécifiquement le transport scolaire, on parle tout de même de tester pas loin de 85 000 conducteurs d’autocars, et c’est d’ailleurs peut-être là que le bât blesse.
En effet, si le problème de l’acoolémie au volant des autocars a trouvé sa solution à travers l’installation obligatoire d’alcootests anti-démarrage dans tous les véhicules, il ne peut en être de même avec la détection des produits stupéfiants.
En effet, le test salivaire – le plus simple – manque aujourd’hui de fiabilité, réclame un temps d’attente d’une dizaine de minutes, et pose de toute façon un certain nombre de problèmes d’hygiène. Quant aux tests urinaires ou sanguins, plus sûrs, on conçoit bien les limites de l’exercice au quotidien.
Reste la mise en œuvre de dépistages fréquents dans les entreprises. De telles campagnes ne sont toutefois envisageables que si cette possibilité est clairement inscrite dans le règlement intérieur de chaque opérateur.
C’est donc sans doute la piste vers laquelle tendra l’action gouvernementale : imposer par la loi l’inscription de cette possibilité dans tous les règlements intérieurs des entreprises de transport collectifs. Une initiative que la FNTV, contactée, ne verrait pas d’un mauvais œil, « afin que l’autocar reste toujours ce qu’il est, c’est-à-dire le moyen de transport le plus sûr ».
En attendant, peut-être, la mise au point d’une système de test rapide et efficace, comme l’est aujourd’hui l’alcootest.
par Pierre Cossard | Fév 11, 2025 | Autobus, Entreprise, Les Infos, Réseau
La Centrale d’Achat du Transport Public (CATP) a référencé l´autobus BHNS 100% électrique Irizar ie tram, dans ses deux longueurs, la version 12 m et la version articulée de 18 m.
Cette démarche de référencement est une nouvelle étape dans la stratégie de renforcement de la présence de la marque Irizar e-mobility sur le marché français où depuis 2019, plusieurs ie trams circulent dans différentes villes françaises comme Bayonne, Orleans ou Aix-en Provence, entre autres.
L’Irizar ie tram, souvent distingué pour son design « avant-gardiste », est disponible en 12 et en 18 mètres et intègre la nouvelle norme GSR2 ADAS, qui inclut également la cybersécurité du véhicule, en plus de d’une nouvelle génération de batteries de traction.
Une autre caractéristique est la nouvelle chaîne de traction, plus légère et plus compacte, et une nouvelle HMI numérique qui permet une personnalisation maximale.
par Pierre Cossard | Fév 10, 2025 | Entreprise, Les Infos, Réseau
Transdev a présenté officiellement, le 5 février dernier, les premiers résultats des travaux, initiés dès 2021, de son centre de recherche et d’action sur les territoires et les mobilités, Geonexio.
Selon l’opérateur, cette plateforme a pour mission « d’analyser et de comprendre les enjeux des territoires et des mobilités, de générer des idées et proposer des actions concrètes pour répondre au triple enjeu de la décarbonation du transport, de l’équité sociétale et de l’efficience de la dépense publique ».
Cette approche pluridisciplinaire permettrait de poser des diagnostics objectivés et fiables et, en conséquence, des solutions adaptées à la diversité des territoires.
Geonexio rassemble, dans cette logique, des experts scientifiques pour comprendre les territoires et les mobilités et construire des solutions opérantes, acceptables et finançables.
Geonexio a donc présenté le 5 février un premier travail inédit réalisé avec Jacques Lévy (prix Vautrin Lud 2018, le Nobel de la géographie), exploitant les données des réseaux de téléphonie mobile. « Les résultats constituent une rupture et permettent de comprendre comment les Français occupent l’espace et de quantifier les flux de personnes », est-il indiqué.
Transdev co-finance les travaux de recherche scientifique de Geonexio et apporte son expertise dans l’analyse des mobilités, le traitement de données et la gestion des systèmes de transports publics.
par Pierre Cossard | Fév 7, 2025 | Entreprise, Equipement, Les Infos, Réseau
AYOTI, éditeur de solutions logicielles dédiées à la mobilité et spécialisé dans les systèmes SAEIV (Systèmes d’Aide à l’Exploitation et à l’Information Voyageurs) pour les transports publics, vient d’annoncer avoir remporté le marché du renouvellement de l’information voyageurs pour le Pôle d’Échanges Multimodal (PEM) d’Angers.
Avec le nouveau système Maxtrip les usagers disposeront d’une information voyageurs en temps réel, fiable et accessible sur l’ensemble du PEM, incluant des écrans dynamiques, des annonces sonores et une synchronisation avancée avec les autres modes de transport.
Par ailleurs, Maxtrip SEOIV, va permettre la supervision de l’exploitation et la régulation des quais.
par Pierre Cossard | Fév 6, 2025 | Autocar, Entreprise, Les Infos
Suite à l’accident ayant coûté la vie à une lycéenne le 30 janvier à Châteaudun, le conducteur de l’autocar avait été testé positif aux stupéfiants et mis en garde à vue.
Face à ce drame, le gouvernement a décidé de renforcer les opérations de contrôle des conducteurs de transports scolaires.
A la demande du Ministère de l’Intérieur, les forces de l’ordre ont donc mené à compter du 3 février des opérations de contrôles renforcés des conducteurs de transports scolaires.
Dans le cadre des opérations menées sur tout le territoire, par la gendarmerie et la police nationale, 8999 cars scolaires ont été contrôlés (3785 le 3 février, 5214 le 4 février) avec, dans le détail, 8366 dépistages d’alcoolémie et 8270 dépistages de stupéfiants. Et les opérations de contrôles vont se poursuivre dans les semaines à venir.
Selon le ministère des Transports, 49 conducteurs ont été testés positifs : 44 aux stupéfiants, 5 à l’alcoolémie. Ils font tous l’objet de poursuites et d’une suspension de leur permis de conduire dans l’attente d’un jugement. Plusieurs conducteurs ont d’ailleurs été placés en garde à vue.
Philippe Tabarot a également annoncé avoir engagé un travail de propositions pour renforcer, au sein des entreprises de transports, les actions de prévention et de dépistage.
« La loi offre la possibilité aux entreprises de transports de réaliser des tests salivaires, à condition que cela figure dans leur règlement intérieur, a indiqué le ministre. Je souhaite, parmi les propositions, que nous puissions envisager de rendre ces clauses systématiques ».